Certains médecins pensent que cette inflammation peut être due à l'obstruction des artères (également appelée durcissement des artères ou athérosclérose) mais on peut aussi l'associer au tabagisme, à l'obésité, à l'hérédité, à une lésion ou à d'autres maladies.
Cela dit, la cause d'anévrisme la plus courante est l'athérosclérose. En effet, les dépôts de matières grasses dans les artères fragilisent la paroi de ces dernières. C'est ainsi que tous les facteurs de risque de l'athérosclérose (tabagisme, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, etc.)
Autres signes avant-coureurs de la rupture d'anévrisme : des nausées et des vomissements, car la pression augmente dans la boîte crânienne, une vision floue ou double, une sensibilité à la lumière, voire une perte de conscience et des convulsions.
Causes et facteurs de risque
Les maladies de l'aorte surviennent généralement après 60 ans et plus souvent chez les hommes. Le tabac, le cholestérol, l'hypertension et l'athérosclérose (dépôt de graisse sur les parois des artères) sont des facteurs de risque.
Tous les anévrismes symptomatiques doivent être opérés. Les anévrismes asymptomatiques présentant un diamètre de plus de 50mm chez la femme, 55mm chez l'homme ou une croissance du diamètre de plus de 1cm par année doivent être opérés.
La pratique sportive doit être adaptée en cas de dilatation aortique, le traitement par bêtabloquants doit être prescrit largement et le contrôle de la pression artérielle indispensable.
L'anévrisme est une dilatation anormale localisée de la paroi de l'artère. Il peut mesurer jusqu'à plusieurs centimètres de diamètre. L'évolution naturelle de l'anévrisme se fait vers une augmentation de son calibre; c'est-à-dire qu'à terme, tout anévrisme est menacé de rupture.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
Elle s'effectue sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique d'abord une incision latérale. L'anévrisme est ensuite remplacé par une prothèse en tissu qui est cousue en place. Les patients passent généralement une nuit dans une unité de soins intensifs, puis restent hospitalisés pendant 5 à 7 jours.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
Si l'anévrisme mesure plus de 5 mm, le risque de rupture est plus élevé. Les chirurgiens auront donc tendance à proposer une intervention.
La neuro-imagerie peut détecter les anévrismes de façon fortuite. Le diagnostic des anévrismes nécessite une angiographie, une angio-TDM ou une angio-IRM. Si un anévrisme mycotique est suspecté, des hémocultures bactériennes et fongiques doivent être pratiquées.
Quels sont les examens nécessaires pour le diagnostic et pour guider le traitement? ° L'échographie vasculaire est le premier examen à demander pour confirmer le diagnostique. C'est un examen fiable, reproductible et non invasif. C'est l'examen de choix pour la surveillance des petits anévrysmes et pour le dépistage.
C'est un chirurgien vasculaire qu'il faut solliciter pour décider de l'indication opératoire et pour le traitement chirurgical d'un anévrisme de l'aorte abdominale.
Cette technique consiste à introduire une prothèse (une endoprothèse) dans l'aorte anévrismale en passant par l'intérieur des artères fémorales. L'abdomen n'a pas besoin d'être ouvert et l'aorte n'a pas besoin d'être clampée. Seules deux ponctions ou petites incisions sont nécessaires au niveau des plis de l'aine.
Les rétrécissements des vaisseaux coronaires ou des artères cérébrales doivent éventuellement être traités avant l'opération de l'aorte. Dans le cas contraire, le risque d'un infarctus du cœur ou du cerveau subsiste pendant ou après l'intervention chirurgicale.
Les anévrismes peuvent se développer partout le long de l'aorte. La plupart d'entre eux se développent dans l'aorte abdominale. Les autres se développent dans l'aorte thoracique, plus fréquemment dans l'aorte ascendante.
La méthode chirurgicale consiste à remplacer par un greffon synthétique la partie de l'aorte touchée par l'anévrisme thoracique. La réparation, qui est moins effractive, consiste à insérer une endoprothèse thoracique dans l'anévrisme par de petites incisions pratiquées dans l'aine.
"Il y a une grosse différence. L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ne préjuge pas de l'origine. L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère.
Diagnostic. Si votre médecin observe des signes d'anévrisme aortique abdominal, il vous prescrira des examens pour confirmer le diagnostic, notamment la visualisation de votre abdomen par imagerie par résonance magnétique (IRM), par tomodensitométrie (scanographie) et par échographie.
Un anévrisme de l'aorte abdominale est un gonflement du vaisseau sanguin qui touche la portion abdominale de l'aorte. Il se produit lorsque la paroi de l'aorte est endommagée et affaiblie. On peut agir sur certains facteurs de risque ou les contrôler : Fumer.