La colique néphrétique est une douleur intense de la région lombaire et abdominale, survenant d'un seul côté. Elle est due à l'augmentation de pression dans les voies urinaires et dans le rein. Cette augmentation de pression résulte de la présence d'un obstacle dans les voies urinaires.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.
Le calcul le plus classique, c'est l'oxalate de calcium. Il est en rapport avec différents excès alimentaires : excès de protéines animales (viandes, poissons, œufs…), excès de sel, excès d'aliments riches en oxalates (chocolat, cacao)… le chocolat est un des aliments à bannir quand on a ce type de calcul.
Le symptôme principal de la colique néphrétique est une douleur intense d'apparition brutale. Elle prend naissance au niveau lombaire, du côté du rein touché, et irradie vers le ventre, l'aine et les organes génitaux. Cette douleur apparaît préférentiellement la nuit ou le matin.
Alimentation : que faut-il éviter ? Limitez la quantité de protéines animales. Plus la consommation de protéines animales (viande, poisson, œuf) est élevée, plus l'excrétion urinaire du calcium augmente. Cela acidifie en outre les urines.
La colique néphrétique se manifeste par une douleur aiguë, unilatérale et lombaire. Elle est le plus souvent due à la présence d'un calcul dans l'un des 2 uretères. Si la crise s'accompagne de certains symptômes, elle doit amener à consulter en urgence.
L'échographie : c'est un examen qui n'est ni irradiant ni intrusif et qui permet de visualiser les calculs rénaux et l'obstacle qu'ils représentent à l'évacuation des urines.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Description de la crise de colique néphrétique
La douleur siège dans la région lombaire, elle irradie vers le bas, contournant le flanc, et descend souvent en direction des organes génitaux, aussi bien chez l'homme que chez la femme.
Les coliques néphrétiques sont dues à la présence d'un obstacle au niveau des voies urinaires qui empêche l'écoulement de l'urine. Dans 3/4 des cas, cet obstacle est une lithiase urinaire, appelée plus communément calcul rénal.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
Si la nature des calculs est connue et qu'il s'agit d'urate, on recommande les eaux gazeuses, dont les bicarbonates alcalinisent les urines. Les calculs d'urate ne se forment en effet que si l'urine est trop acide. « Les eaux du type Salvetat, Badoit et Perrier ont l'avantage d'apporter très peu de sodium.
Des aliments riches en oxalate de calcium comme le chocolat, les fruits rouges, les fruits à coque mais aussi les asperges, les betteraves et les épinards, vont favoriser ces calculs, notamment chez les personnes chez qui il existe un déséquilibre de protéines urinaires.
"Le calcul rénal n'est pas douloureux. Quand il s'engage dans le canal du rein (l'uretère), le calcul bloque et empêche l'écoulement des urines. Du coup, les urines s'accumulent dans le rein qui se dilate, et c'est la dilatation qui fait mal. Ces douleurs sont d'ailleurs insupportables.
Le mal de reins trouve le plus fréquemment son origine dans le dos. Si vous avez très mal après avoir soulevé une charge : lorsque vous effectuez de vifs mouvements sollicitant votre tronc, une douleur peut survenir.
Traitements chirurgicaux. La majorité des calculs qui ne s'éliminent pas spontanément peuvent être enlevés ou détruits grâce à des techniques mini-invasives. Parmi celles-ci la lithotritie extracorporelle, l'urétéroscopie (souple ou rigide, avec ou sans utilisation d'un laser) ou la chirurgie percutanée.
Ce n'est pas rare qu'une situation de stress ou d'anxiété comme un burnout ou un chagrin d'amour soit un facteur déclencheur d'un calcul. Il faut savoir que le calcul rénal peut aussi « annoncer » un déséquilibre potentiellement plus sévère au niveau de l'organisme comme un risque d'infarctus.
Complications. La plus grave est la colique néphrétique fébrile. Cela traduit la mise sous pression d'urines infectées dans les cavités rénales. Les bactéries pénètrent dans la substance du rein, le parenchyme, on parle alors de pyélonéphrite sur obstacle.
Les calculs rénaux (lithiases rénales) peuvent migrer dans les voies urinaires (uretères, vessie). Cette migration entraîne le plus souvent des douleurs intenses (coliques néphrétiques), nécessitant soulagement rapide et aide à l'élimination du calcul, en l'absence d'expulsion spontanée.
Les calculs rénaux peuvent être la conséquence d'un grand nombre de facteurs incluant un apport trop faible en liquide, une alimentation déséquilibrée, l'obésité, certains médicaments ou suppléments, des maladies génétiques ou métaboliques ou des malformations des voies urinaires.
Les calculs rénaux peuvent survenir lorsque des bactéries colonisent les reins ou lorsque des maladies du métabolisme ou des reins changent les paramètres de l'urine (son acidité, la quantité excrétée de calcium, de phosphate, d'oxalate ou de cystine, etc.).
Première découverte : les calculs rénaux (constitués d'oxalate de calcium dans 70 % des cas) peuvent se dissoudre, et même alterner des phases de dissolution et de croissance à l'intérieur du patient.
La chirurgie est parfois nécessaire lorsque les calculs sont trop gros pour être évacués par les voies naturelles, ou qu'ils ont résisté aux autres traitements. Les médecins ont alors recours à une technique de chirurgie endoscopique, l'urétéroscopie.
Les positions à éviter : rester assis trop longtemps, contracter les muscles et tousser. En revanche la marche et la position allongée sont recommandées.
La douleur provoquée par les troubles rénaux est en général ressentie sur le côté (flanc) ou au niveau du bas du dos. Occasionnellement, elle irradie vers la partie centrale de l'abdomen.