Vous êtes victime d'un faux témoignage ? Sachez que vous pouvez déposer plainte auprès de la police, de la gendarmerie, du procureur de la République ou d'un juge d'instruction.
Le faux témoignage est une infraction intentionnelle. Ainsi, l'auteur doit avoir eu conscience du caractère mensonger des faits dont il a témoigné et la volonté de tromper. Si un témoin rapporte des faits contraires à la vérité, mais qu'il n'est pas de mauvaise foi, il ne peut être puni.
Elle peut se rendre dans la gendarmerie ou le commissariat de son choix. Elle peut adresser directement un courrier de plainte pour calomnie par lettre recommandée au procureur. Elle peut demander par courrier recommandé l'ouverture d'une enquête pour dénonciation calomnieuse au juge d'instruction.
Le faux et l'usage de faux sont des infractions pénales qui peuvent causer un préjudice important. Si vous êtes victime de ces délits, il est essentiel de porter plainte afin d'engager une procédure judiciaire contre leur auteur. Plusieurs recours sont possibles, notamment devant le juge civil ou pénal.
La peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux documents. Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l'autorité publique est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.
Le délit de faux, comme l'usage de faux, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende. Ces 2 délits peuvent être punis séparément. l'auteur des faits risque également des sanctions complémentaires. Il peut aussi être condamné au paiement de dommages-intérêts (remboursement des prestations,...).
Si vous faites face à une situation de fausse accusation, ne restez pas démuni et tournez-vous vers un avocat compétent et expérimenté comme Maître Marina Stefania. Sa réactivité, sa disponibilité et son expertise vous seront indispensables pour défendre vos droits et faire valoir votre innocence.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Ces peines peuvent être aggravées et aller jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende : quand le faux témoignage a été monnayé contre un don ou une récompense ; quand il est émis sur un fait passible d'une peine criminelle.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Après enquête, la plainte peut aboutir à des sanctions pénales si l'auteur des faits est reconnu coupable. Vous pouvez demander une copie de votre plainte. Si vous avez une assurance, une copie du dépôt de plainte est généralement nécessaire pour faire indemniser votre préjudice par votre assureur.
Contenu du témoignage
Le témoin atteste de ce qu'il a personnellement vu ou entendu. La preuve testimoniale se distingue de la « preuve par commune renommée » qui concerne des faits dont le témoin n'a pas eu personnellement connaissance mais dont il a entendu parler.
« Tout mensonge n'est pas punissable, seules le sont les figures les plus dérangeantes pour la société » ; « Face aux juges, le mensonge est un droit de la défense ! » ; « Le sujet ne ment pas délibérément dans le sens où il ne va pas volontairement, c'est-à-dire en toute liberté, altérer la vérité ».
Définition "faux témoignage"
Témoignage mensonger.
Le premier alinéa de l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse dispose que « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. »
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
Il est également possible de se constituer partie civile pour saisir le juge d'instruction. Si l'enquête conforte l'idée de diffamation, ce sera au tribunal correctionnel de prendre en charge l'affaire. Enfin, ultime option, la citation directe pour diffamation.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
1. Action d'alléguer, de citer une autorité pour s'en prévaloir. 2. Affirmation, assertion le plus souvent considérée comme mal fondée ou mensongère.
Comment prouver un faux et usage de faux? Le faux et l'usage de faux peuvent être prouvés par tous moyens en produisant les documents falsifiés et en prouvant l'objet du délit.
Il y a abus de confiance quand une personne s'approprie le bien que lui a confié volontairement la victime ou en détourne l'usage prévu.
Le plaignant peut déposer sa plainte dans une brigade de gendarmerie ou un commissariat de police. L'agent qui le reçoit établit un procès-verbal, lui remet une copie et transmet son dossier au procureur de la République.