Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
L'endométriose n'empêche pas de tomber enceinte mais peut en revanche provoquer des soucis d'infertilité et de règles anarchiques. Il ne faut pas confondre infertilité et stérilité. Un diagnostic précoce et un suivi médical sont la clé dans un projet bébé bien informée !
Si les ovaires sont le siège d'îlots d'endométriose, des kystes peuvent se former. Ils perturbent directement la maturation des ovules, ce qui rend impossible une ovulation normale. Leur contenu est constitué de sang qui ne peut pas s'écouler.
L'hystérosalpingographie et la cœlioscopie se révèlent incontournables pour dépister les anomalies tubaires (causées par une salpingite ou un acte chirurgical, par exemple). C'est aussi à cette occasion que peut être réalisé un diagnostic d'endométriose.
Les principaux facteurs d'infertilité en cas d'endométriose restent liés aux lésions anatomiques (adhérences péri-tubo-ovariennes, altérations tubaires, endométriomes ovariens) ; Une altération de la réserve ovarienne, en particulier quand la patiente a eu des kystes d'endométriose.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
L'endométriose se soigne.
Les traitements peuvent soulager de manière durable, mais les rechutes ne peuvent être exclues d'où la nécessité d'un suivi médical régulier. Généralement, l'endométriose diminue et disparaît après la ménopause.
L'endométriose est souvent diagnostiquée lors d'un bilan d'infertilité. On associe souvent cette maladie à l'infertilité or toutes les femmes atteintes d'endométriose ne sont pas concernées ; 30 à 40% doivent faire face à un problème d'infertilité.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
L'âge est un facteur de risque ou plus exactement le fait d'être en âge de procréer. L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Diaphragme et thorax : il faut opérer surtout si l'atteinte se manifeste par des douleurs de l'épaule droite pendant les règles ou provoque un pneumothorax. Péritoine : l'endométriose y est presque toujours présente. L'intervention est assez simple car les lésions sont peu profondes.
La grossesse peut exacerber les symptômes d'endométriose au cours du premier trimestre, puis ensuite jusqu'à l'accouchement permettre une accalmie due à la modification des hormones. Généralement, à la reprise du cycle, les symptômes sont à nouveau présents.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Le seul examen du bilan de fertilité est réalisé dans l'élan de l'entretien préalable. Il consiste à examiner les ovaires (ainsi que l'utérus et ses trompes) grâce à une échographie endovaginale d'une durée d'environ 30 minutes.
La sévérité de l'endométriose est évaluée selon le score AFSR (American Fertility Society Revised ). Quatre stades de sévérité croissante (minime stade I, modérée stade II, moyenne stade III, sévère stade IV) sont décrits (3), en fonction de la profondeur de l'atteinte.
Elle s'appuie sur plusieurs consultations et examens (échographies, IRM, etc.), selon un rythme fixé en concertation avec vous. Après la ménopause, les symptômes et lésions disparaissant, ce suivi est espacé ou arrêté.
Comment prévenir l'apparition de cette maladie ? La pratique d'une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l'endométriose. Tout comme l'alimentation, par la consommation d'acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l'apparition de la maladie.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
L'inflammation est la première cause de fatigue chronique en cas d'endométriose. L'inflammation est un des mécanismes de défense du système immunitaire, ils sont comme des soldats gardiens de notre équilibre de santé.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
Sujet tabou, les règles douloureuses peuvent être le symptôme d'une maladie peu connue : l'endométriose. Les hommes peuvent aussi être indirectement concernés. Ils doivent s'emparer du sujet pour mieux accompagner ces femmes et participer aux stratégies de santé.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.