Ne laissez jamais un sol nu : pailler, ou mulcher le sol, va permettre de protéger ce dernier du soleil, de l'érosion, de la battance, limiter l'évaporation de l'eau, réduire la pousse des plantes indésirables… mais aussi protéger et nourrir ces fameux auxiliaires, qui vont ensuite eux-mêmes nourrir la terre.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
Un sol fertile est un sol vivant, riche en vers de terre, champignons et bactéries, qui contribuent au recyclage de la matière organique et maintiennent une bonne porosité. Un sol fertile permet enfin d'accueillir les auxiliaires de culture.
Parmi les plantes les plus fréquemment utilisées comme engrais vert, on trouve le trèfle, les pois, les fèves, la phacélie, la moutarde ou encore le sarrasin. Les engrais verts sont des mélanges de plantes très utiles aux potagers.
On peut utiliser divers outils pour ameublir la terre : la bêche, la fourche-bêche, le motoculteur. Afin de ne pas retourner la terre et en perturber l'équilibre, l'aérobêche (ou grelinette ou biogrif ) sera préférée.
Où se procurer de l'humus ? Le meilleur humus se trouve à l'état naturel dans les sous-bois et les sols de surface en forêt.
Voici comme procéder : Mélanger à peu près à parts égales des déchets secs (feuilles mortes, mottes d'herbes) et des déchets humides (poubelle de la cuisine : fruits et légumes, marc de café, coquilles d'œufs). Empiler le tas directement sur le sol, à l'ombre.
Comment appauvrit-on un sol ? Simplement en introduisant des pratiques qui génèrent la perte de matière organique par minéralisation excessive ou par érosion avec pour conséquence par exemple la perte de l'azote du sol par lixiviation des nitrates.
En théorie, une terre végétale doit être composée de 65 % de sable, 15 % d'argile, 10 d'humus et de 10 % de calcaire. Le cas échéant, il pourrait n'avoir qu'un impact minime sur la réussite de votre culture.
Dans toutes les jardineries, voire même dans les supermarchés, on trouve des sacs de «terre noire». Pour bien des jardiniers, la terre noire semble offrir le succès garanti.
Comptez 1 kg de verdure pour 10 l d'eau. Brassez très souvent jusqu'à ce que les feuilles se délitent. Filtrez alors avec un linge ou un tamis à mailles fines. L'employer : diluez cet engrais naturel au 10ème (un volume d'engrais pour 9 d'eau) et arrosez le pied des plantes.
Sol riche et limoneux : la terre est poudreuse et douce lorsqu'elle est sèche. Sol léger et sableux : la terre est très granuleuse et sa texture est poreuse. Le sol riche en humus : le sol possède une texture spongieuse, la terre est légère et arbore des teintes très sombres.
De premier abord, un sol pauvre est caillouteux, de couleur plutôt claire, sablonneux, très minéral en somme. Il semble difficile à travailler car trop superficiel, sec et compact. Le pH en un tel sol est souvent extrême, c'est à dire qu'il penche vers une forte tendance basique ou acide.
Gardez les épluchures, les restes de fruits et légumes, le marc de café, les coquilles d'œufs qui se dégradent facilement et ajoutez-y des lombrics. Ces derniers vont décomposer la matière organique. D'ici à quelques mois, ce lombricompost pourra être enfoui dans le sol, associé à du compost par exemple.
Vous pouvez vous procurer de la terre végétale en jardinerie, dans des sacs de différentes contenances. Dans le commerce, elle aura l'avantage d'être tamisée et de respecter les normes citées ci-dessus.