Une enflure des jambes causée par une diminution du retour veineux. Une augmentation et un épaississement des sécrétions vaginales attribuables à une augmentation de la quantité de sang présente dans les tissus du vagin. Une envie plus fréquente d'uriner, car votre bébé appuie maintenant sur votre vessie.
La position à califourchon peut augmenter la fréquence et l'intensité des contractions et facilite la descente du fœtus dans le bassin maternel. La position assise augmente la pression du fœtus vers le bas. Le position à genoux ouvre le bassin, la pesanteur dirige le fœtus dans la bonne direction.
Les douleurs dans le bas du dos (contractions par les reins) sont aussi plus difficiles à contrôler. C'est ce que l'on appelle communément « accoucher par les reins ». N'oublions pas nos amies les hormones ! Elles jouent un rôle prépondérant : ocytocine, adrénaline, endorphine, etc.
Le temps moyen est estimé à 4 heures environ.
Et si le premier enfant a été long à arriver, le second peut se présenter très rapidement ! La phase de latence par exemple, qui est si lente lors d'un premier accouchement, se trouve diminuée de beaucoup lors du second.
Elle est de durée variable, en moyenne 8,6 heures chez la primipare et 5,3 heures chez la multipare. Avec un maximum de 20 heures chez la primipare et de 14 heures chez la multipare.
Dès que vous sentez venir une contraction, inspirez profondément par le nez pendant 4 secondes. Commencez par gonfler l'abdomen, puis terminez par la cage thoracique. Expirez ensuite fortement durant 8 secondes en prenant soin de garder la bouche molle.
La sophrologie permet de travailler sur la respiration, le lâcher-prise, la gestion des contractions et la maîtrise du souffle. La sage-femme fait ressentir et visualiser le moment de l'accouchement et le vécu du bébé lors de l'expulsion. Elle prépare un vécu positif de l'accouchement pour la femme enceinte.
Les changements chez maman
La 8ème semaine de grossesse (10 SA) est marquée par un grand chamboulement à l'intérieur du corps de la future mère. En effet, l'embryon, qui va bientôt devenir un fœtus, va prendre de plus en plus de place, et votre corps va en subir quelques conséquences.
Lors de l'accouchement, la douleur est présente, intense, mais pas insurmontable! L'accouchement se vit une contraction à la fois. La douleur est temporaire et progressive, elle n'est pas continue. Entre chaque contraction, il y a une pause pour permettre à la femme de relaxer et de refaire le plein d'énergie.
À 8 ou 9 cm, les contractions sont souvent très douloureuses. Elles sont à leur plus haute intensité juste avant la dilatation complète de 10 cm. On compare souvent cette période à une tempête. Il se peut que vous viviez beaucoup d'émotions fortes, ou encore que vous ayez besoin de faire des sons ou de crier.
Les signes annonciateurs de l'accouchement par voie basse
Les contractions utérines sont d'intensité modérée et irrégulière. L'accouchement proche est annoncé par la perte du bouchon muqueux, la perte des eaux et/ou l'apparition de contractions utérines rapprochées et soutenues.
Les hormones sont en première ligne avec l'ocytocine et les prostaglandines, mais sans doute aussi des facteurs mécaniques dus à l'augmentation de la taille de l'utérus, qui provoque l'étirement de ses parois et déclenche les contractions.
Depuis 1946, un jeûne strict (ni solides, ni liquides) est imposé aux femmes en travail d'accouchement. La raison ? Prévenir le syndrome de Mendelson, autrement dit le risque d'inhalation bronchique du liquide gastrique, notamment pendant l'anesthésie générale.
Cela remonterait à notre vie ancestrale, à l'époque où l'Homme était encore nomade, et serait lié à l'instinct de survie. En effet, la nuit était le moment où les femmes pouvaient accoucher à l'abri des prédateurs et des dangers. Elles pouvaient alors reprendre la route dès le matin et veiller sur le nouveau-né.
Les dattes, quant à elles, favorisent la dilatation du col et diminuant les interventions le jour J sous l'effet des prostaglandines. Pour accoucher plus vite, il est donc conseillé de boire de la tisane de feuilles de framboisier, de manger des dattes, ou encore de l'ananas ou encore des fruits secs ou des pruneaux.
LE PRINTEMPS, PERÇU COMME LA MEILLEURE SAISON POUR ACCOUCHER
Selon l'étude, une grande majorité des femmes à qui l'on a demandé "si vous pouviez choisir, quel est le meilleur mois pour accoucher ?" a répondu le mois de mai. Le printemps est apprécié par les parents en devenir pour plusieurs raisons.
Il est très fréquent pendant la grossesse. La maman est en proie à des petites angoisses du quotidien, des sautes d'humeur inexpliquées. Mais là encore, il n'y a pas d'incidence sur la santé de l'enfant ou sur le déroulement de la grossesse. Si toutefois ces émotions ne retentissent pas trop sur l'état général.
Dormir sur le dos comprime la veine cave
Dès 24 SA, en décubitus dorsal (allongé sur le dos), l'utérus risque de comprimer la veine cave, grosse veine chargée de ramener le sang vers le cœur.