Dans une affaire jugée le 28 septembre 2022, la Cour de cassation rappelle qu'une prime d'ancienneté, en ce qu'elle n'est pas directement rattachée à l'activité du salarié, ne peut pas être prise en compte dans la base de calcul des majorations liées aux heures supplémentaires.
Souvent, la prime d'ancienneté dépend du montant du salaire minimum conventionnel (à ne pas confondre avec le Smic). Le pourcentage peut évoluer en fonction de l'ancienneté. Par exemple 5% au bout de cinq ans d'ancienneté, puis 10% au bout de dix ans d'ancienneté, etc.
Sont à inclure, par exemple, les primes de froid, de danger, d'insalubrité, la prime individuelle de rendement.
L'ancienneté est déterminée en tenant compte du travail effectué auprès du même employeur de manière ininterrompue (sauf dispositions conventionnelles plus favorables au salarié). Certaines périodes de suspension de contrat sont prises en compte et d'autres sont exclues pour la détermination de l'ancienneté.
Les heures complémentaires peuvent être effectuées dans la limite de 1/10e de la durée hebdomadaire ou mensuelle de travail prévue dans le contrat. Exemple : si le contrat prévoit une durée de travail de 30 heures hebdomadaires, le salarié peut effectuer 3 heures complémentaires au maximum.
L'employeur n'est pas tenu de rémunérer les heures supplémentaires effectuées du propre chef du salarié. En cas de litige, il lui appartiendra de prouver que les heures supplémentaires non payées ont été réalisées en dépit de sa volonté.
La loi n'impose pas le versement d'une prime ou une revalorisation de salaire en fonction de l'ancienneté du salarié. Cette prime est obligatoire uniquement si elle est prévue soit contractuellement, soit par un accord, une convention collective de l'entreprise ou un usage.
Le versement de la prime intervient normalement à partir d'une durée minimum d'ancienneté dans l'entreprise. Celle-ci est calculée en fonction de la date d'embauche du salarié. La prime d'ancienneté est en général prévue dès 3 années de présence dans l'entreprise.
Ancienneté supérieure à 7 ans : 5% du salaire ; Ancienneté supérieure à 10 ans : 8% du salaire ; Ancienneté supérieure à 12 ans : 10% du salaire ; Ancienneté supérieure à 15 ans : 12% du salaire.
Nombre d'heures supplémentaires majorées 25% : les 8 premières heures supplémentaires sont majorées à 25% Nombre d'heures supplémentaires majorées 50% : au-delà de 8 heures supplémentaires, celles-ci seront majorées à 50%
Lorsque le paiement des heures supplémentaires est mensualisé, les entreprises peuvent, par dérogation, bénéficier des réductions et déductions de cotisations sur ces heures supplémentaires et non sur les seules heures réellement effectuées.
Vos heures supplémentaires sont à déclarer. Elles sont exonérées d'impôt sur le revenu dans la limite de 7 500 € (rémunération nette imposable) par an, pour les revenus de l'année 2022. Exemple : En tant que salarié, vos heures supplémentaires vous ont rapporté 1 500 € brut (soit 1 215 € net fiscal) en 2022.
Pour calculer votre prime, multipliez vos gains assurables bruts par votre taux de prime, puis divisez le résultat par 100.
19 000 euros + 600 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 20 et 24 ans ; 19 000 euros + 700 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 25 et 29 ans ; 19 000 euros + 800 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est supérieure à 30 ans.
– 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
Cette prime s'ajoute au salaire de base et doit figurer à part sur la fiche de paie. Si le paiement de la prime est dû et que l'employeur refuse de la verser, le salarié peut saisir le conseil de prud'hommes pour faire valoir ses droits.
Non, la réglementation n'impose pas à l'employeur de verser une prime d'ancienneté au salarié. Cependant, le versement d'une prime d'ancienneté doit être versée au salarié seulement si elle est prévue dans l'une des conditions suivantes : Par une convention collective.
La prime dans ce cas est de 2 % pour les 2 ans d'ancienneté et de 20 % pour le plafond maximum, fixé à 30 ans et plus. En conclusion, vous pouvez récompenser vos fidèles employés avec des chèques-cadeaux, des cadeaux tendances et autres.
La date d'ancienneté fait partie des mentions indiquées dans l'identification du salarié. Généralement, elle est inscrite en haut du bulletin et correspond à la date d'entrée de l'employé au sein de l'entreprise.
Selon la convention 66, « les congés d'ancienneté ne sont acquis qu'à concurrence des mois de travail effectif ou absences assimilées à du travail effectif ». Les salariés pourront donc poser leur congé d'ancienneté au cours de la période de référence qui s'écoule du 1er juin de l'année N-1 au 31 mai de l'année N.
La prime de participation est obligatoire pour les entreprises qui emploient plus de 50 salariés sur une période de 12 mois (consécutifs ou non) au cours des 36 derniers mois. Ce dispositif a pour visée de redistribuer une partie des bénéfices de l'entreprise au profit des salariés.
En conséquence, vos droits à la retraite de base et à la retraite complémentaire (de même que vos droits au chômage) sont calculés sur la base du salaire total, y compris les heures supplémentaires.
Attention : Il existe des cas où le non-paiement des heures supplémentaires est autorisé ! Une convention collective peut prévoir un repos compensateur en lieu et place du paiement des heures supplémentaires. Dans ce cas, l'obligation de l'employeur est limitée à assurer la compensation conventionnelle prévue.
10 h par jour. 48 h par semaine (sauf dans ces circonstances exceptionnelles où ce plafond peut être porté à 60h) 44 h par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives.