Dans la comptabilité nationale, le déflateur du PIB est un de plusieurs déflateurs « implicites ». Il est calculé en divisant le PIB nominal (PIB à prix courants) par le PIB réel (PIB en volume, PIB à prix constants)3.
Le rapport entre le PIB nominal et le PIB réel correspond au déflateur du PIB. Cet indice permet d'apprécier l'effet prix sur la période considérée. A noter que plus l'écart est important entre le PIB nominal et le PIB réel, plus cela signifie que l'impact des prix sur l'économie est élevé.
Pour déflater une série statistique, il faut lui appliquer l'indice des prix à la consommation pour la période et la zone géographique voulue. L'indice des prix est souvent rapporté à une année de référence, par exemple 2015.
Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps, il faut éliminer l'effet de la hausse des prix. C'est pourquoi on définit le PIB en volume comme le PIB ajusté de l'évolution générale des prix. Lorsque l'on retire l'effet de l'inflation, on dit que l'on déflate.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Les trois approches du produit intérieur brut
l'approche production ; • l'approche revenu ; • l'approche demande (ou approche dépenses).
PNB (produit national brut) : le calcul
PNB = PIB + les revenus en provenance des opérateurs français basés à l'étranger - les revenus issus des opérateurs étrangers en France.
Les déflateurs du PIB, de la dépense de consommation finale, de la formation de capital brute, des exportations et des importations mesurent les variations de prix dans leur domaine respectif de l'économie. Ils sont utilisés pour corriger les agrégats des effets de l'inflation.
Le taux d'inflation annuel est obtenu en comparant le prix total du panier au cours d'un mois donné à celui relevé pour le même mois de l'année précédente.
L'indice des prix à la consommation (IPC) mesure la moyenne pondérée des prix d'un panier de biens et services de consommation courante ( transport, aliments,soins médicaux, etc.) Il est calculé en prenant les variations de prix de chaque article du panier de biens prédéterminé et en les calculant en moyenne.
Prix de vente = coût de revient + gain souhaité
Exemple : une entreprise produit un bien A pour un coût de revient unitaire de 150 euros. Elle espère réaliser un gain de 20 euros sur la vente de chaque bien A.
Résumé L'indice des prix à la consommation (IPC) est l'instrument de mesure de l'inflation. Il permet d'estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages. Il est basé sur l'observation d'un panier fixe de biens et services, actualisé chaque année.
► Pour calculer une donnée en volume à partir d'une donnée en valeur : on divise la donnée en valeur par l'indice des prix et on multiplie le résultat obtenu par 100. ► Pour calculer l'indice des prix, on ajoute 100 au taux d'inflation.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
L'inflation sous-jacente se comprend comme l'inflation qui se réaliserait en l'absence de perturbations exogènes non liées au cycle économique (Eckstein, 1981). En d'autres termes, l'inflation sous-jacente sert à tracer la tendance inflationniste profonde de l'économie, hors perturbations conjoncturelles.
Parce que : 2 % est un objectif clair et transparent, permettant d'anticiper la variation des prix et des décisions d'emprunts et d'investissement. C'est un taux qui protège d'un risque de déflation, situation dans laquelle la BCE n'a que peu de pouvoir.
L'inflation annuelle s'établit ainsi à +5,2 % en 2022, selon l'Insee. Selon les données publiées par l'Insee chaque année en janvier pour l'année précédente, l'inflation s'est établie à 1,6 % en 2021, 0,5 % en 2020, 1,1 % en 2019, 1,8 % en 2018, après 1,0 % en 2017, 0,2 % en 2016, 0 % en 2015 et 0,5 % en 2014.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie.
Depuis l'été 2021, l'inflation a brusquement augmenté. Entre juillet 2021 et juillet 2022, elle est passée de 1,5% à 6,8%. Début 2023, elle atteint même 7,2%. Néanmoins, la France reste en dessous du niveau de la zone euro (8,5% en février 2023 après 9,1% en août 2022).
La déflation "sectorielle"
Lorsque les progrès techniques sur un secteur particulier entrainent des gains de productivité ou une baisse des coûts, la baisse des prix qui en résulte est bénéfique. Cela conduit à renforcer la demande pour ces produits et à en démocratiser l'usage.
Le PIB nominal indique la valeur de la production aux prix courants ; le PIB réel la mesure aux prix de l'année de base, le déflateur du PIB mesure la variation de prix entre l'année courante et l'année de base.
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).
Le PNB représentait la somme des richesses produites par une nation, sur son territoire ou à l'étranger, au cours d'une période donnée. Le PNB comprenait la production en France, mais aussi la production des entreprises françaises installées à l'étranger.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Le PNB ou revenu national brut en France en 2022
Aujourd'hui, le RNB de la France s'élève à 2 574,7 milliards d'euros, en hausse de 9,7% par rapport à 2020. Le revenu national brut de l'ensemble de l'économie est de 2 530 milliards d'euros, en hausse de 10,1% par rapport à 2020.