Les traitements les plus recommandés dans les troubles de l'humeur du spectre de la bipolarité sont les médicaments régulateurs de l'humeur (lithium, antiépileptiques et antipsychotiques atypiques). Ils permettent à la fois d'atténuer les symptômes et de réduire les risques de récidive.
Le traitement repose essentiellement sur un abord médicamenteux. L'état maniaque est une urgence nécessitant souvent un séjour hospitalier, et l'état hypomane nécessite un traitement institué par un spécialiste. Généralement sont prescrits des traitements tranquillisants neuroleptiques.
Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
On peut prescrire des antidépresseurs aux personnes atteintes de trouble bipolaire pendant les épisodes dépressifs, mais il faut faire preuve de prudence car ils peuvent déclencher un état maniaque ou de fréquentes fluctuations de l'humeur (cycle rapide).
Les traitements spécifiques des états maniaques sont les thymorégulateurs, à prescrire rapidement et à dose parfois plus élevée que dans les cas où ils sont prescrits à titre préventif des récidives. Le traitement de référence (le premier à avoir été mis sur le marché) est le lithium.
Le lithium reste actuellement le traitement de premier choix pour la prévention des rechutes dans les troubles bipolaires, avec une meilleure efficacité pour la prévention des épisodes maniaques. Il a également l'indication de Swissmedic pour le traitement des phases hypo/maniaques.
Une façon d'aborder cet effet est de déplacer l'heure du coucher et le moment du réveil de plus en plus tard chaque jour jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint. Deux autres façons de gérer cette situation sont la luminothérapie et l'utilisation de mélatonine (hormone du sommeil).
On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable. Il est équivalent entre les sexes alors que dans la population générale il est 3 fois supérieur chez les hommes.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Ce qui différencie principalement les phases de manie et d'hypomanie, c'est l'intensité des symptômes. L'hypomanie correspond à une forme atténuée de la manie (elle signifie d'ailleurs « petite manie ») et échappe parfois à toute prise en charge, car ces épisodes peuvent passer inaperçus.
Dysthymie et cyclothymie
Il s'agit d'une forme atténuée de trouble bipolaire dont bien souvent ni le sujet ni son entourage ne reconnaissent le caractère pathologique, mais que sa chronicité rend pourtant tout aussi invalidante qu'un trouble bipolaire plus franc.
Les patients souffrant de troubles bipolaires se voient prescrire le plus souvent des médicaments thymorégulateurs. Au long cours, ils visent à stabiliser l'humeur et sont également utilisés en prévention de nouveaux épisodes de troubles bipolaires.
Les troubles bipolaires sont associés à une espérance de vie réduite de 10 ans pour les patients. En cause, le suicide et les maladies cardiovasculaires.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Les troubles bipolaires sont reconnus comme handicap Le droit à la compensation vise à permettre à la personne handicapée de faire face aux « conséquences de son handicap quelles que soient l'origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie ».
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Cyclothymie : la "cousine" du trouble bipolaire
"La cyclothymie est une «cousine » de la bipolarité. Elle y ressemble mais les troubles associés sont moins violemment exprimés que dans les troubles bipolaires.
Une personne en phase maniaque est anormalement euphorique, énergique, hyperactive ou agressive. Elle est exaltée et conçoit une confiance déraisonnable en elle-même. Elle n'a plus d'inhibition, fait ou dit ce qui lui passe par la tête, sans se soucier des conséquences de ses actes et de ses propos.
Un certain épuisement de la maladie est constaté avec l'âge [5], le vieillissement atténuant la symptomatologie. Les formes à début tardif auront un cours accéléré avec le temps, les périodes inter critiques se raccourcissent et les épisodes devenant plus longs, l'évolution pouvant conduire à la forme à cycles rapides.
La logorrhée est un terme médical qui est principalement utilisé en psychiatrie. Ce trouble du langage est souvent constaté lors d'accès maniaques chez des personnes bipolaires ou maniaco-dépressives. Les personnes logorrhéiques peuvent présenter un débit de paroles entre 180 et 220 mots par minute.
La chélidoine – Chelidonium majus
L'action spasmolytique de certains de ses alcaloïdes (chélodine, coptisine, protopine) en fait un antidépresseur efficace. Elle calme les angoisses, la nervosité, l'anxiété et l'insomnie.
La rhodiole est une plante adaptogène particulièrement efficace pour traiter les troubles de l'humeur et vous permettre de retrouver facilement le sourire. En effet, cette plante permet de lutter contre les effets du stress, de la dépression et de l'anxiété.