Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas. Exemple : si votre passage chez le coiffeur ne se passe pas comme vous l'espérez, ne cherchez pas à immobiliser votre enfant.
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Les signaux peuvent être : se sentir étourdi ou irrité, ne plus avoir l'énergie de parler, bafouiller, être débordé par ses émotions, s'énerver sans raison, crier, s'agiter, faire les cent pas, pleurer.
Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches. Utiliser des consignes simples en mettant l'accent sur les mots importants. Répéter les mêmes mots dans différents contextes. Laisser du temps à la personne pour lui permettre de répondre à une question ou de comprendre une consigne donnée.
absence ou retard de langage – ou arrêt après un début de langage, un langage verbal et non-verbal inapproprié, répétition en boucle de mots ou de phrases (phénomène d'“écholalie”), absence de jeu avec les autres enfants…
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
Alors, dans un premier temps, captez son attention en lui proposant des activités en accord avec ses intérêts. Lors du jeu ou de l'activité, vous pouvez exagérer vos expressions faciales ou appuyer vos gestes. Rendez chaque situation amusante en les accompagnant de petits bruits, de mimiques ou de gestes.
La fermeture (la plupart des gens disent shutdown), c'est quand la personne autiste n'est plus capable d'interagir et de bouger comme d'habitude. Certaines personnes décrivent ça comme la sensation d'être dans un rêve ou de se déplacer dans de la gelée.
L'autisme léger, aussi appelé autisme de niveau 1, ou autisme de haut niveau, présente des particularités communes aux personnes avec autisme, mais jamais de retard mental ou de langage. La forme d'autisme léger la plus connue était le syndrome d'Asperger, également intégré dans les troubles autistiques.
reconnaître son émotion, la nommer, et essayer d'identifier son besoin, entrer en empathie avec l'autre, se situer sur le terrain des émotions, l'aider à décharger son trop-plein d'émotions, avec un enfant: contact physique, douceur, câlin…
L'apprentissage de comportements adaptés
Se mettre en situation avec l'enfant en dehors des temps de crise, utiliser des scénarios sociaux et des supports visuels sont des outils intéressants pour cet apprentissage. Différentes ressources peuvent être utilisées et adaptées à chaque enfant.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Causes. Pour la majorité des personnes autistes, il n'existe pas une seule cause identifiée via un examen médical. Certains facteurs environnementaux ont été mis en évidence : neuro-inflammation, virus, prise de certains médicaments (cf. Dépakine) durant la grossesse...
L'autisme est un trouble neurodéveloppemental qui peut se manifester entre 1 et 2 ans et qui affecte différents champs du développement de l'enfant : langage, sociabilité, développement moteur et sensoriel.
L'autisme et les autres TSA s'accompagnent souvent de troubles du sommeil, de problèmes psychiatriques (dépression, anxiété), de troubles du développement (trouble de l'apprentissage ou de l'attention/hyperactivité). Près d'un autiste sur cinq souffre également d'épilepsie.
Aucun médicament ne permet de guérir l'autisme.
C'est notamment le cas des antidépresseurs qui peuvent aider à soulager l'anxiété et la dépression. Des psychostimulants peuvent aussi être prescrits pour accompagner les personnes souffrant de troubles de l'attention ou d'impulsivité.
On peut diviser les troubles autistiques chez l'enfant en deux catégories : l'autisme avec déficience intellectuelle et l'autisme sans déficience intellectuelle. Cette dernière est d'ailleurs la plus difficile à repérer, car elle ne se manifeste pas par des troubles du langage ou du comportement.
L'AEEH en quelques chiffres
L'allocation mensuelle de base s'élève à 142,70 euros* depuis le 1er avril 2023. Ce montant peut être complété, selon les cas, par : un complément AEEH ; une majoration pour parent isolé, si le parent assume seul la charge de son enfant.
Les enfants autistes présentent fréquemment des retards dans leurs premiers développement. Certains d'entre eux seront non verbaux toute leur vie alors que d'autres finiront par parler après avoir présenté un retard de langage ou même du mutisme.