Pour aider une personne dépressive, il est essentiel de lui permettre de s'exprimer, d'essayer de la faire parler sans jugement pour savoir ce qui ne va pas. Le proche pourra lui rappeler qu'il est présent pour l'aider, et l'inviter à se livrer pour trouver des solutions.
Le simple fait de reconnaître la douleur et la tristesse que cette personne éprouve peut grandement l'aider à se sentir bien et soutenu. Avec quelques questions, amenez-la à parler de sa souffrance. Exprimer ses sentiments est parfois difficile donc, écoutez attentivement et maintenez constamment un contact visuel.
« Je suis là si tu as besoin de moi »
De cette manière, il va se sentir moins seul et saura qu'il peut se tourner vers vous en cas de besoin X Source de recherche . Vous pourriez aussi écrire quelque chose du genre : « Je suis là pour toi quoiqu'il arrive » ou « Tu peux toujours compter sur moi 😊 . »
Pour aider au mieux, il faut s'informer sur la dépression, en connaître ses symptômes, ses causes, ses traitements. Il est essentiel de considérer le malade comme une personne à part entière, capable de prendre des décisions, ou si son état ne le permet pas, de l'impliquer au maximum dans ses prises de décisions.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
Ainsi, il est conseillé d'éviter de prononcer des phrases comme « tu n'es pas le premier à qui cela arrive, beaucoup ont vécu cela » ou bien « il faut relativiser, il y a bien pire dans la vie »… Ce manque de compréhension pourra accentuer son sentiment de culpabilité et aggraver ses symptômes.
Le dépressif a besoin que l'on prenne sa souffrance au sérieux. Votre présence doit être rassurante. Sans glisser avec lui dans la dépression, accompagnez-le sans le bousculer. Vous devez lui dire et lui faire comprendre (en lui répétant au besoin) qu'il n'est pas responsable de son état, et que vous le savez.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.
Se détendre pour retrouver le moral
Prenez le temps de lire un livre ou un magazine, et d'écrire. Faites la liste des choses que vous aimez, des points positifs dans votre vie, et en 5 petites minutes seulement vous aurez retrouvé le sourire.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La thérapie cognitivo-comportementale, une option sérieuse. Selon les scientifiques, parmi les traitements non médicamenteux de la dépression, seule la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a prouvé son efficacité, faisant jeu égal avec les antidépresseurs de seconde génération.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire. L'hospitalisation peut également être prescrite pour évaluer une situation complexe ou lors d'un changement de traitement.
En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil. Chez les sujets souffrant de dépression, le pic de cortisol survient plus tôt le matin, restant à un niveau élevé.
La dépression sévère peut avoir plusieurs formes et intervenir dans divers contextes. Parmi elles : La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Rassurer sans oppresser, soutenir sans infantiliser, accompagner sans accabler : dans la tourmente, aider son partenaire est une affaire d'équilibre. La communication dans le couple est essentielle mais ne remplace pas le suivi thérapeutique, qu'il soit ou non médicamenteux.
Prêtez une oreille attentive
Il ne s'agit pas de proposer des solutions à tous ses problèmes, mais d'être capable de dire: «Écoute, je sais que tu ne vas pas très bien en ce moment, est-ce que tu veux en parler?» ou «Je comprends que tu n'aies pas vraiment le moral, mais sache que je suis là pour toi».
Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre ; mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.