Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Le syndrome de l'enfermement
Dans le doute, il est toujours conseillé de parler aux personnes dans le coma, de leur faire écouter des musiques familières et de leur faire sentir des odeurs.
La cause est donc claire et il suffit de sevrer le patient pour induire son réveil. » Le réveil peut néanmoins prendre du temps, complète Nawfel Ben Hamouda, médecin associé au Service de médecine intensive adulte au CHUV : « L'organisme a souvent accumulé de fortes doses de sédatifs.
Séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psy... Cette période de réadaptation qui peut paraître longue et fastidieuse aux yeux du patient comme de ses proches est pourtant nécessaire. Après la sortie du coma, la rééducation est très souvent pluridisciplinaire.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé. La décision de sortir du coma artificiel dépend de l'état neurologique et général du patient.
La paralysie flasque est le type de réponse motrice le plus grave. Un astérixis et des myoclonies multifocales font évoquer un trouble métabolique tel qu'une encéphalopathie urémique, hépatique, hypoxique ou toxique.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Les aliments donnés par voie intraveineuse peuvent satisfaire partiellement aux besoins nutritionnels des personnes (nutrition parentérale partielle), venant compléter la nourriture ingérée par voie orale. Ou encore, ils peuvent apporter toute la nutrition dont les personnes ont besoin (nutrition parentérale totale).
Le coma est la plupart du temps un état transitoire, qui dure de quelques heures à quelques semaines. Plus rarement, il peut durer des mois, voire des années.
Quelles causes ? Le coma est un trouble de l'état de vigilance, réversible ou non, dont les causes peuvent être très différentes (alcool, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral…). Le score de Glascow permet d'évaluer le stade du coma et sa gravité.
Le coma est calme et profond, avec une insuffisance respiratoire liée à une altération du fonctionnement des centres respiratoires cérébraux. Les pupilles sont en myosis très serré. Le coma peut également être éthylique.
Après une atteinte neurologique ou à la suite d'un traumatisme crânio-cérébral, un patient peut se trouver plongé dans le coma, état dans lequel il n'a plus conscience de lui-même ou de son environnement, et ne montre aucune réaction à des stimulations.
Les personnes dans le coma sont inconscientes, les yeux fermés, et ne peuvent pas en être tirées. Les lésions cérébrales ou le dysfonctionnement que provoquent la stupeur et le coma affectent d'autres parties du corps. La respiration est en général anormale.
Le coma profond est caractérisé par une absence totale d'éveil et de conscience, même lors de stimulations intenses et douloureuses. Le diagnostic de coma est fondé sur trois éléments : absence d'ouverture des yeux, de réponse verbale et de mouvements volontaires (Raggueneau, 2004).
Coma stade 1 : c'est le stade de l'obnubilation. La possibilité de communication avec le patient est réduit : le patient grogne lorsque le médecin lui pose des questions. Les stimulus douloureux provoquent une réponse correcte : le patient repousse plus ou moins bien la main du médecin qui le pince.
On lui installe une perfusion pour lui donner des médicaments et s'assurer de son confort et un tuyau dans la bouche pour l'aider à respirer en lui apportant de l'oxygène. La chambre de réanimation est équipée de beaucoup d'appareils pour surveiller l'état de santé de Pandy.
Le coma est un trouble de l'état de vigilance dans lequel la personne n'émet plus aucune réponse aux stimuli extérieurs. Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus.
La surveillance comprend le plus souvent la mesure des signes vitaux (température, PA, pouls et fréquence respiratoire), le bilan entrée-sortie des apports liquidiens et souvent une mesure de la pression intracrânienne et/ou une pesée journalière.
En cas de coma, le fonctionnement d'une partie du tronc cérébral est perturbé, généralement au niveau d'une zone qu'on appelle la formation réticulée. La formation réticulée est une structure nerveuse qui intervient dans des fonctions vitales telles que les cycles veille/sommeil, des fonctions motrices comme la marche.
Maintenir l'hydratation seule peut conduire à différer le décès, de plusieurs jours à plusieurs semaines, en prolongeant la phase agonique et avec une dégradation corporelle inévitable.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Qu'est-ce que ça fait de mourir ? Dans la dernière étape où la mort approche, les gens sont souvent très engourdis, nous imaginons donc généralement que l'expérience est un évanouissement somnolent et inconscient de la vie. Mais certaines expériences racontent une histoire très différente.