Une thrombopénie peut être suspectée par examen clinique par un professionnel de santé devant des saignements anormaux. Une analyse de sang est effectuée pour confirmer le diagnostic. Il s'agit d'une numération plaquettaire.
Diagnostic. La thrombopénie est définie si le nombre de plaquettes est inférieur à 150 g/L de sang. Le taux est déterminé au moyen d'un hémogramme (analyse du sang). Un interrogatoire et un examen clinique sont également pratiqués.
Le manque de plaquettes se manifeste différemment selon la gravité de la thrombopénie : ecchymoses ou «bleus» au moindre coup, saignement des gencives lors du brossage des dents, règles anormalement abondantes et prolongées, sang dans les selles voire hémorragie cérébrale ou méningée.
Une destruction plaquettaire peut se développer du fait de causes immunologiques (infection par un virus, médicaments, syndromes lymphoprolifératifs, connectivites, transfusions sanguines) ou non immunologiques (sepsis à germes Gram négatifs, syndrome de détresse respiratoire aiguë).
Le traitement d'une thrombopénie (thrombocytopénie) passe d'abord par celui de sa cause. La transfusion plaquettaire est généralement réservée aux diminutions de plaquettes sévères et/ou dues à une insuffisance de production au niveau de la moelle osseuse (en cas de cancer hématologique notamment).
Une baisse des plaquettes, appelée thrombopénie, entraîne un risque hémorragique. Les plaquettes sont basses, lorsque leur nombre est inférieur à 100 000/mm³. Le risque hémorragique est majeur en dessous de 30 000/mm³.
La réponse de l'expert. Augmenter vos apports en vitamine K, vitamine B9 et B12.
La thrombocytopénie est un trouble causé par une baisse du nombre de plaquettes dans le sang. Les plaquettes sont aussi appelées thrombocytes. Elles sont fabriquées dans la moelle osseuse et aident le sang à coaguler.
Une thrombopénie correspond à une baisse des plaquettes dans le sang (moins de 150 G/l) avec un risque d'hémorragie grave et imprévisible lorsque le taux est inférieur à 50 G/l.
Lorsque le maladie est asymptomatique, le diagnostic est posé de façon fortuite, sur un examen sanguin et montre une élévation des plaquettes, parfois au-delà de 600.000/mm3 alors que la norme est comprise entre 150.000 et 400.000.
La thrombopénie immunitaire est un trouble hémorragique habituellement sans anémie ni leucopénie. Il est habituellement chronique chez l'adulte, mais habituellement aigu et de régression spontanée chez l'enfant. La taille de la rate est normale en l'absence d'une autre maladie sous-jacente.
Le purpura thrombopénique immunologique ou « PTI » une maladie bénigne du sang, ce n'est donc ni une leucémie ni un cancer. Il se traduit par une baisse anormale du taux de plaquettes. Il s'agit d'une maladie auto-immune au cours de laquelle le système immunitaire du patient fonctionne de manière trop importante.
La thrombopénie, ou thrombocytopénie, est un terme médical utilisé lorsque le nombre de plaquettes sanguines (thrombocytes) circulant dans le sang est inférieur à 150 000 par microlitre. Il est essentiel de diagnostiquer suffisamment tôt cette anomalie car elle expose à un risque d'hémorragie.
A part, les thrombopénies provoquées par les traitements à base d'héparine (prescrits en prévention des phlébites) : soit elles apparaissent dans les 5 jours et elles sont bénignes, soit elles apparaissent à partir du 7ème jour et elles sont alors graves car à risque de thrombose artérielle.
La prednisone et la dexaméthasone administrée à forte dose ont généralement provoqué une augmentation similaire du nombre de plaquettes, mais la méta-analyse indique que la dexaméthasone à forte dose pourrait être plus indiquée chez certains patients, en particulier ceux souffrant d'une thrombopénie immune sévère qui ...
Même si les plaquettes restent basses, le PTI n'empêche pas de vivre normalement. Il est tout à fait possible de marcher, courir, partir en voyage, faire du sport (voir ci-après) ou conduire une voiture comme tout le monde.
La thrombocytémie essentielle, qui correspond à une prolifération de plaquettes, est ce que l'on appelle un syndrome myéloprolifératif. Considérés comme des cancers du sang, les syndromes myéloprolifératifs se caractérisent par une hyper-production de cellules sanguines et tout particulièrement de l'une d'entre elles.
L'anémie par manque de fer augmente le nombre de plaquettes dans le sang. Une diminution de la production au niveau de la moelle osseuse entraîne des résultats plus faibles. C'est le cas de certaines maladies touchant la moelle comme les leucémies.
La détermination du nombre de plaquettes (numération plaquettaire) est un examen sanguin de routine. Cet examen permet de diagnostiquer une maladie du sang ou un trouble de la coagulation que le médecin le prescrit. Zoom sur l'analyse des plaquettes afin d'interpréter correctement les résultats de sa prise de sang.
Les valeurs considérées comme normales dans une analyse sanguine sont situées entre 7 et 11 fL (femtolitre). Les plaquettes avec un volume plus important seraient plus actives.
La surveillance des anticoagulants par voie injectable
Les injections de certaines formes d'héparine peuvent parfois provoquer une diminution importante du nombre de plaquettes dans le sang (les cellules sanguines qui contribuent à la coagulation), susceptible d'entraîner des complications parfois graves.
Les douleurs aux jambes, souvent confondues avec des douleurs de croissance chez les enfants, peuvent être un symptôme de cancer. Les différencier peut sauver des vies. En Europe et aux États-Unis, les cancers les plus courants chez les jeunes sont les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.
Cela se traduit par une diminution du nombre de globules rouges (à la clé, une anémie responsable de fatigue et pâleur), une baisse du nombre de plaquettes (avec un risque d'hémorragie) et du nombre de globules blancs (entraînant une fragilité du système immunitaire, et donc un risque majoré d'infections).
Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine (NFS) est anormale montrant : une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes, de polynucléaires; la présence de cellules leucémiques au travers d'une quantité de globules blancs anormalement élevée.