Dans la première partie de la phrase, "si" est suivi d'un verbe conjugué à l'imparfait de l'indicatif. Dans ce cas, le verbe de la seconde partie de la phrase est conjugué au conditionnel. Et à la première personne du singulier, la terminaison est -ais, d'où "je ferais", que l'on prononce d'ailleurs [ferè].
Les phrases avec si doivent respecter la concordance des temps : Pour exprimer une quasi-certitude ou probabilité : Si + présent de l'indicatif → verbe 2 à l'indicatif (présent ou futur simple) ou à l'impératif. Pour exprimer une hypothèse (incertain) : si + imparfait → verbe 2 au conditionnel présent.
Si est suivi d'un verbe à l'imparfait pour exprimer la(les) condition(s) (ou probabilités) sans laquelle (lesquelles) un événement ou une action ne pourrait se réaliser, puis d'un verbe au conditonnel présent pour lequel les conditions énumérées précédemment sont nécessaires pour sa réalisation concrète.
La conjonction « si » introduit généralement une subordonnée circonstancielle de condition qui est complément de phrase. Elle est invariable et unit seulement des phrases. Emploi : La conjonction « si » exprime une condition, une supposition, une hypothèse probable, éventuelle, ou encore contraire à la réalité.
« Lorsqu'une phrase commence par « si » dans le cas d'une condition, on n'utilise pas le conditionnel. A l'inverse, si l'on emploie le conditionnel dans la phrase, on n'utilise pas la conjonction « si ». »
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle
Elle est introduite par une conjonction de subordination (quand, si, comme, etc.) ou une locution conjonctive (si bien que, avant que, même si, etc.).
Lorsque la question est affirmative, la réponse est en oui ou en non. Lorsque la question est négative, la réponse est en si ou en non, comme l'illustrent les exemples ci-dessous.
SI : conjonction introduisant une interrogation indirecte. Je ne sais pas si elle est chez elle. SI : adverbe, peut remplacer le comparatif d'égalité aussi dans les phrases négatives et interrogatives.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
On utilise SI (et pas OUI) lorsque l'on répond à une question négative de manière affirmative.
Ces deux temps ont un point commun : ils présentent les mêmes terminaisons. Prenons par exemple le verbe AIMER. A l'imparfait : j'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Au conditionnel présent : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
Si + proposition exprimant une concession
Dans une proposition introduite par si qui exprime non pas une condition, mais une concession, le verbe peut être au conditionnel ou au futur. Il pourra donc se terminer par ‑rai, ‑ra, ‑ront, ‑rais, ‑raient, etc.
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
Dans une hypothèse, le conditionnel présent peut être employé avec l'imparfait ou avec le plus-que-parfait. 1. Pour formuler une hypothèse dans le présent, on utilise : si + imparfait + conditionnel présent.
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Phrase correcte. Faux. Il faut écrire : Cette promotion, elle ne s'y attendait pas. On peut dire, en remplaçant « si » par se » : « Elle ne s'attendait pas à cette promotion. » C'est donc qu'il faut écrire « s'y », et non « si ».
Si est une conjonction de subordination qui introduit deux types de subordonnées.
Alors que, répondre « oui » à une question interro-négative confirmerait « la négation » de la question ce qui ne veut rien dire puisque la réponse est positive. Le « si » est donc là pour transformer une question négative en réponse positive.
En revanche, dans un questionnaire, en corrélation avec si oui (toujours en deux mots), on peut trouver si non en deux mots, au sens de « si la réponse est non » : avez-vous un métier ? si oui, lequel ? si non, qu'aimeriez-vous faire ? → si.
n. 1), « on estimera que ouais n'est rien d'autre qu'un oui exprimant, soit une affirmation énergique ou emphatique, soit une réponse atténuée, ou hésitante, ou admirative, ou ironique, ou sceptique etc. ». Reste à dire que le sens de ouais c'est oui… Comme c'est essentiellement de oui qu'il s'agit de le différencier…