Conserver plus longtemps les greffons cardiaques Actuellement, un cœur prélevé en vue d'une greffe est conservé dans un container en plastique contenant un liquide physiologique « amélioré » (liquide dont la concentration en ions est similaire à celle du sang, et qui contient en plus quelques nutriments).
Greffe du cœur Une machine pour conserver un cœur plus longtemps et sauver plus de vies. La France manque de greffons cardiaques. Pour faire face à cette pénurie, une machine permet désormais d'allonger le délai entre le prélèvement et la greffe au receveur.
Pour transporter un cœur prélevé, la technique habituelle consiste à le conserver dans la glace. Mais ce procédé ne permet que quatre heures de transport, limite au-delà de laquelle l'organe peut être endommagé et n'est donc plus transplantable.
Il est tout à fait possible de greffer un cœur. Il est, après le rein et le foie, l'organe le plus transplanté en France. En 2017, 467 patients ont bénéficié d'une greffe. Cette technique est envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.
Les vaisseaux sanguins du cœur sont reliés à un appareil de circulation extracorporelle, aussi appelé « cœur-poumon artificiel », lequel pompe le sang dans l'organisme du patient pendant l'opération. Une fois l'appareil en marche, on retire le cœur de la poitrine du patient.
Ils peuvent reprendre une activité professionnelle. Pour d'autres organes comme le cœur, les poumons ou le foie, la greffe sauve la personne d'un décès à court ou moyen terme. Aujourd'hui, certains greffés du coeur peuvent vivre plus de 20 ans avec leur greffon. Cela peut être un organe, un tissu ou encore des cellules ...
Le coût du dispositif s'élève à 45 000 euros, pour chaque transplantation, ce qui renchérit la transplantation de 50% à peu près. L'Assurance maladie ne rembourse pas encore et l'hôpital Marie-Lannelongue a dû faire appel à des fonds privés pour financer la machine dont elle dispose depuis maintenant plus d'un an.
Les transplantations cardiaques sauvent des vies et donnent la vie. Les donneurs offrent des années de vie aux receveurs de cœur et à leurs familles. Selon l'Institut national du cœur, du poumon et du sang, le taux de survie est de 85 % un an après l'opération.
Qui peut donner ? Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains.
Le cœur greffé n'est plus innervé. Il bat plus vite au repos et réagit plus lentement en cas d'exercice physique. Cependant, il peut s'adapter à un effort par des mécanismes hormonaux.
La principale complication de la transplantation cardiaque est une vasculopathie de l'allogreffe cardiaque, une forme d'athérosclérose qui limite ou oblitère de manière diffuse la lumière des vaisseaux (chez 25% des patients).
Il existe des patients de tous âges, du bébé à des personnes de plus de 70 ans. Il n'y a pas de profil type pour les personnes greffés. En 2020, la moyenne d'âge des personnes greffées, tous organes confondus, était de 51,4 ans.
Après une transplantation cardiaque, cette adaptation à l'effort se manifeste aussi, mais plus lentement. Il faut donc accorder de l'importance et du temps à l'échauffement. Une préférence est accordée aux sports d'endurance, tels que la marche, la course à pied, le vélo, le ski de fond et la natation.
Le don d'organes et de tissus peut sauver jusqu'à huit vies et redonner la santé à 20 autres personnes. De nos jours, le foie d'un donneur ne peut être conservé qu'environ neuf heures à l'extérieur du corps. Il doit être placé sur de la glace, dans une solution de conservation, à des températures variant de 4 à 8 °C.
«Vitrification» des tissus
Mais comment congeler, sans les abîmer, des tissus et des organes complexes? Un remède efficace a été la «vitrification»: les tissus sont congelés très rapidement, en présence d'une solution de cryoprotection – un «antigel».
Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d'organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d'être prélevé.
En France, il n'existe pas d'âge limite pour être donneur, tout le monde, quel que soit son âge, peut donner ses organes. Il est cependant impératif que les organes du donneur soient en bonne santé.
Notre réponse. Bonjour, Jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n'existe pas de contre-indication de principe au don.
D'autres organes et tissus peuvent être aussi donnés de son vivant car ils n'empêchent pas au donneur de vivre correctement sans. Il peut s'agir essentiellement du rein, seul organe qu'on peut donner en entier, ou d'une partie de foie (le lobe de foie).
Le don d'organes est considéré comme haram.
Le cerveau, par exemple, ne fait pas partie des plus greffés. Et pour cause. La transplantation de cerveau est très compliquée, tant sur le plan technique qu'éthique. Par ailleurs, certains organes et tissus peuvent très bien être greffés mais sont boudés pour le don, comme la cornée de l'œil.
Transplantation intestinale
Les transplantations intestinales sont parfois combinées avec une greffe du foie, ce qui rend la procédure plus chère: environ $ 1, 121,800. Près de 80% de ces coûts vont vers les frais d'administration et de récupération en milieu hospitalier.
"Globalement, environ 60% de ces patients ont survécu en étant transplantés", la transplantation cardiaque ayant lieu généralement après 3 à 4 mois de coeur artificiel (les plus longues durées ont été de 9 mois, 18 mois et 3 ans).
Une équipe de médecins sud-africains, dirigée par le chirurgien Christiaan Barnard, effectue la première greffe du coeur de l'histoire le 3 décembre 1967. Le patient, Louis Washkansky, décédera 18 jours plus tard.