Ton cas pratique doit toujours se présenter de la même façon : en suivant le syllogisme juridique qui se compose de trois étapes. La majeure : les règles de droits ; La mineure : application des règles aux faits de l'espèce ; La conclusion : répondre à la question.
Pour appliquer une règle de droit à une situation de fait particulière, le juriste utilise un raisonnement déductif, le syllogisme, incluant un exercice de qualification. L'objectif est d'arriver à une solution juridique logique et donc vraie à partir des deux prémisses.
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
Un raisonnement est constitué d'idées générales – les arguments – qui véhiculent la thèse de l'auteur. Chaque argument introduit un nouvel élément. Les arguments sont reliés entre eux par des connecteurs logiques. Les arguments peuvent être illustrés par des mises en application concrètes : les exemples.
« Dans un syllogisme bien construit, les prémisses conduisent inévitablement à la conclusion. » « Le syllogisme aide à démystifier les arguments complexes et à renforcer la pensée critique. » Exemples de syllogisme : « Tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme, donc Socrate est mortel. »
1) Le syllogisme ne peut comporter que trois termes différents. 2) Le moyen terme ne peut se trouver dans la conclusion. 3) Un terme non distribué dans une prémisse ne peut l'être dans la conclusion (car celle-ci affirmerait davantage que ne l'auraient fait les prémisses).
1) Méthode par syllogisme
Il s'agit d'un ensemble de faits soulevant des problèmes juridiques. L'objectif est de trouver la solution qu'apporterait un tribunal s'il avait à juger le cas. Ici, il faut être précis et objectif, utiliser des termes juridiques. La solution s'appuie sur un raisonnement rigoureux.
Le raisonnement juridique est ainsi conçu comme une argumentation pratique, subordonnée aux exigences de la rationalité car ceux qui participent à la pratique juridique sont contraints de donner des raisons à leur action et ces raisons tissent un réseau de contraintes.
Définition de syllogisme
En philosophie et en logique, le terme syllogisme désigne un mode de raisonnement rigoureux constitué de trois propositions : deux prémisses énoncées comme vraies (la majeure et la mineure avec un terme moyen contenu dans chacune des prémisses) et une conclusion.
En logique, on appelle « syllogisme » un raisonnement tout à fait élémentaire qui se présente comme un enchaînement de trois propositions entretenant certains rapports de forme. Voici, le plus célèbre exemple de syllogisme : Tout homme est mortel. Or, Socrate est un homme.
La rédaction d'un cas pratique nécessite le respect de plusieurs étapes. Vous devez, dans l'ordre chronologique, rédiger les faits (A) annoncer le plan (B), évoquer le problème de droit (C), la solution en droit (D) puis la solution en l'espèce (E) et enfin la conclusion (F).
Un syllogisme en Barbara consiste en une proposition de ce type : Tout M est P, or tout S est M, donc tout S est P. Les trois autres syllogismes de cette première figure sont Celarent, Darii et Ferio.
La force majeure est un événement qui remplit l'ensemble des 3 caractéristiques suivantes : Ne peut pas être prévu (imprévisible) Ne peut pas être surmonté (irrésistible) Fait extérieur échappant au contrôle de la personne concernée.
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.
Qualifier juridiquement des faits, c'est faire correspondre à un fait une catégorie juridique de laquelle découle un régime juridique. Exemple : Alors que vous conduisez à basse allure, un conducteur énervé, vous double à pleine vitesse sur une ligne blanche.
Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Il est recommandé de commencer le raisonnement par une courte introduction qui doit comprendre dans l'ordre : une accroche ; le rappel du sujet ; la définition et la discussion des termes du sujet ; l'annonce du plan. Cherchez à présenter tout cela de façon logique et fluide.
La connaissance des quatre principes fondamentaux que sont : le principe d'identité, de non-contradiction, du tiers exclu et de la raison suffisante, issus de la logique formelle d'Aristote, est la condition nécessaire à l'exercice et la structuration de la pensée scientifique (Malanda Dem, 1977; Sagaut, 2008–2009).
Dans une dissertation de droit, le plan a une forme binaire : deux parties (I et II), deux sous-parties (A et B) et parfois deux sous-sous-parties (1 et 2). Votre plan de dissertation doit reposer sur quatre (voire huit !) idées principales.
La délimitation passe par la définition des termes du sujet (I) avant de mettre en oeuvre une délimitation matérielle plus large (II). Le tout sera illustré par un exemple principal, celui d'une dissertation sur « Les effets du pacte civil de solidarité (PACS) ».