Pensez à déclarer votre extension dans les 3 mois suivants l'achèvement des travaux, auprès de l'administration fiscale afin de notifier votre nouvelle surface habitable.
Cette déclaration 6704 IL doit être déposée auprès du service des impôts fonciers dans les 90 jours suivant l'achèvement des travaux pour bénéficier d'une éventuelle exonération de deux ans de taxe foncière sur cet agrandissement.
Les extensions de maison sont donc bien différentes des agrandissements de maison. Tandis que ces derniers visent à créer des espaces supplémentaires à l'intérieur d'un bâtiment initial., les extensions consistent plutôt la en construction et l'aménagement de nouvelles pièces sur les espaces vides d'une maison.
Cette déclaration doit être faite au moyen du formulaire 6704 IL relatif aux "changements de consistance ou d'affectation des propriétés bâties et des propriétés non bâties". Elle doit être déposée dans les 90 jours suivant l'achèvement des travaux.
Tout agrandissement de surface inférieure à 5 m² avec ou sans PLU. Pour un agrandissement d'une surface inférieure à 5 m², vous n'avez pas l'obligation de demander un permis de construire. Ces travaux d'agrandissement de maison peuvent en revanche être soumis à une simple déclaration préalable de travaux (DP) en mairie ...
Se renseigner en mairie afin de savoir si le projet d'agrandissement de maison est réalisable dans le cadre du P.L.U. (Plan local d'urbanisme) ou du P.O.S. (Plan d'occupation des sols) de la commune. Ces documents définissent un ensemble de règles auxquelles sont soumises toutes les constructions de la ville.
Afin de régulariser la situation auprès des services de l'urbanisme, le propriétaire devra monter un dossier complet de permis de construire incluant les travaux déjà réalisés et les travaux éventuellement à venir. Pour se faire, la commune met à disposition des formulaires accompagnés de notices explicatives.
La surface habitable retenue par l'administration fiscale correspond à la valeur locative brute ou cadastrale de votre bien immobilier au 1er janvier. Cette valeur est utilisée pour le calcul de votre taxe d'habitation et pour votre taxe foncière sous la désignation « base ».
La valeur estimée de votre bien sera calculée à partir de sa surface au sol, quelle que soit la hauteur du plafond. Cette dernière prendra en compte les pièces principales de votre logement (chambre, salon, salle de bain, etc.) mais également les annexes (couloirs, entrées, rangement, etc.)
Taxe foncière : exemple d'évaluation de la surface pondérée
Cette valeur cadastrale dépend de la surface de votre bien, soit la surface au sol de ses pièces et de ses éléments secondaires, qu'ils soient ou non en communication directe avec la construction principale : garage, cellier, sous-sol, piscine, jardin, etc.
Agrandir sa maison sans permis de construire jusqu'à 20m² (et 40 m² en Zone U) La règle de base est la suivante : un permis de construire est obligatoire lorsque les travaux d'agrandissement créent plus de 20 m² de surface supplémentaire (emprise au sol), en dessous de ces 20 m² une déclaration préalable suffit.
1.6.
L'extension consiste en un agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci. L'extension peut être horizontale ou verticale (par surélévation, excavation ou agrandissement), et doit présenter un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.
Pour un agrandissement de moins de 40 m², vous devez déposer une déclaration préalable de travaux. Pour une extension supérieure à 40 m², vous devez déposer un permis de construire. Si l'extension de 20 à 40 m² porte la surface totale de la maison à plus de 150 m², il vous faut un permis de construire.
Travaux non déclarés, quels sont les risques ? Une amende. En effet, ne pas déclarer ses travaux constitue une infraction au Code de l'urbanisme. Et la sanction est lourde : de 1 200 à 6 000 euros par m² de surface construite.
La différence avec la superficie Carrez, c'est que la surface habitable ne tient pas compte des combles non aménagés, des sous-sols (dont les caves), des remises (dont les garages), des terrasses, loggias, balcons, vérandas, locaux communs et autres dépendances des logements.
La différence fiscale entre grenier et combles
Ce raisonnement est valable également pour la taxe d'habitation : le grenier ne fait pas partie de la surface à déclarer, à l'inverse des combles aménagés. Pensez donc au moment de déclarer vos impôts à bien calculer l'espace disponible sous votre toit.
Les montants fixés pour l'année 2023 sont de : 886 € le m² hors Île-de-France (contre 820 € en 2022) ; 1004 € le m² en Île-de-France (contre 929 € en 2022).
Vous possédez un garage et vous demandez si vous devez régler la taxe foncière ? Sachez que cet impôt porte aussi sur les les garages et parkings, que ceux-ci soient distants ou constituent des dépendances de votre habitation. La taxe foncière s'applique donc aussi en cas d'investissement locatif.
Oui. Dès lors qu'une déclaration préalable autorise une construction constitutive de surface taxable (abri de jardin, véranda...), un aménagement ou une installation (carport, place de stationnement, piscine...), le projet est soumis au versement de la taxe d'aménagement.
Les bâtiments non couverts tels les terrasses ou ouverts sur l'extérieur comme les pergolas, sont exclus de la surface taxable. Certains aménagements comme les piscines et les panneaux solaires, bien qu'exclus de la surface taxable, sont toutefois soumis à la taxe d'aménagement de façon forfaitaire.
Toute la surface dont la hauteur est inférieure à 1,80 m n'est pas comptabilisée fiscalement en surface habitable. Si l'on transforme un grenier habitable en espace habité (chambres, appartement…), il ne faut pas oublier de déclarer au fisc la surface de vie Loi Carrez qui a été créée.
Pour la déclaration de la surface habitable pour l'impôt, le formulaire h1 doit être rempli et il est possible de le récupérer sur le site du gouvernement. Vous pourrez ainsi recenser les nouvelles constructions et surtout évaluer la valeur locative cadastrale.
La visite sera effectuée en présence de l'occupant des lieux ou de son représentant, qui pourra se faire assister d'un conseil de son choix. En l'absence de l'occupant des lieux, les agents chargés de la visite ne pourront procéder à celle-ci qu'en présence de deux témoins qui ne sont pas placés sous leur autorité.
Au delà du délai de 6 ans, vous ne pouvez plus faire l'objet de poursuites pénales. Toutefois, passé ce délai, la commune peut engager votre responsabilité civile, dans la limite de 10 ans à compter de l'achèvement des travaux.
Plus de 10 ans après, l'administration est saisie d'une demande de permis portant sur la réhabilitation de la construction. La prescription administrative joue-t-elle pour les anciens travaux réalisés sans permis ? Non, répond le Conseil d'Etat.