Interrogée par: Gérard Collet | Dernière mise à
jour: 30. September 2022 Notation: 4.1 sur 5
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Développez votre vigilance. Pour freiner vos pensées négatives, vous devez prendre conscience du moment précis où elles se mettent en marche. Pour y arriver, on observe ses pensées afin de repérer les scénarios et les discours intérieurs improductifs, négatifs ou essentiellement centrés sur l'ego.
On s'y abrite quand le quotidien est trop pesant ou quand nous ne voulons pas faire face à une situation. Etre dans ses pensées n'est pas un problème. C'est un mécanisme d'autoprotection qui nous permet d'équilibrer notre vie.
Comment faire pour matérialiser vos idées pas à pas
La préparation. Lorsqu'on s'interroge sur la représentation d'un problème et d'une solution, il est utile de s'interroger sur la zone et le temps opératoire : c'est-à-dire définir où et à quel moment agir. ...
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Le « Haut Potentiel » est souvent détecté (quand le terme « diagnostiqué » n'est pas utilisé) à travers un test de QI, qui dit tellement peu ce que la personne peut vivre. Le mental qui n'arrête jamais ou peu souvent, une capacité accrue d'analyser et de voir les choses sous un autre oeil …
Retrouver un équilibre émotionnel et physique passe par différentes étapes. Diminuer les stimulations externes, établir des limites avec certaines personnes, faire de l'exercice, s'ouvrir au monde et apprendre à mieux connaître ses émotions font partie des solutions qui peuvent aider au cas par cas.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
Vivre corporellement dans le présent. Le carpe diem n'est pas une pensée, mais une pratique : vivre l'instant présent, c'est s'y sentir physiquement inscrit. ...
Créer. La création artistique permet de s'inscrire dans le temps. ...
Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Quoi qu'il se passe, surtout quand il ne se passe rien, on réfléchit, on rumine, on juge, on analyse, on se demande si. Bref, on pense trop. Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser".