La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
7 PRINCIPES POUR NÉGOCIER AVEC LE PATIENT
S'exprimer pour renforcer la communication : utiliser le présent, être clair, communiquer positivement. Écouter plus pour interpréter moins : écouter deux fois plus et parler deux fois moins. Savoir observer l'autre pour mieux s 'adapter. Demeurer et rester optimiste.
Vérifiez si les patients ont bien compris le diagnostic et le plan de traitement recommandé : demandez-leur de vous expliquer, dans leurs propres mots, ce que vous leur avez dit. Lors d'une interaction difficile avec un patient, évitez de le contredire, de parler en même temps que lui ou d'émettre des jugements.
Face à un refus de soin, le soignant ne doit pas abandonner, ni se déresponsabiliser. Le refus peut susciter un moment d'échange et de mise au point. Pour autant, il ne s'agit pas de harceler le patient, ni de devenir maltraitant.
Expression du patient: laisser s'exprimer le patient, notamment sur le plan émotionnel. Respecter les réactions de défense. Le silence: accepter les temps de silence, ne pas vouloir les remplir à tout prix. Rassurer, dire la vérité en ménageant de l'espoir, laisser une porte ouverte.
Pour instaurer un climat de confiance et s'affilier au patient, il est important que le thérapeute soit empathique à l'égard du patient, et authentique dans ses propos et dans les sentiments qu'il manifeste. Cette attitude du thérapeute permet au patient de se sentir écouté, compris et respecté.
Saluer le patient (si possible sans masque) et établir un contact visuel est important, ainsi que poser trois ques- tions auxquelles le patient peut répondre affirmativement. Cela permet d'établir une relation de confiance.
Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. »
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
En situation de soins, le professionnalisme commande des attitudes et des comportements qui se distinguent de ceux généralement adoptés en famille ou dans un groupe social. Par exemple, auprès du malade, l'infirmière doit toujours adopter un agir sérieux, bienveillant, respectueux et responsable.
On appelle patient difficile, ces patients qui exagèrent : demandes abusives, maladies imaginaires, dépendance, insultes. Ils dépassent les bornes ! Violents ou agressifs ils ne respectent plus la distance patient-soignant qu'il est d'usage de conserver, se permettant certaines réflexions ou certaines demandes.
On recommandera qu'une lettre expliquant les raisons soit adressée au patient par l'infirmier. L'infirmier doit fournir, à la demande du patient ou de ses proches, la liste départementale des infirmiers susceptibles d'assurer les soins. réception. Cet envoi peut être commun avec celui de la lettre d'explication.
La prise de rendez-vous en ligne par les patients est une bonne solution pour réduire le temps affecté à cette tâche, cela permet aussi - avec des systèmes de rappel par SMS - de limiter le nombre de consultations auxquelles les patients ne se présentent pas (oubli de venir ou d'annuler le rendez-vous).
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
Relation : lien, rapport entre deux individus qui leur permet de faire connaissance. Confiance : croire en la valeur humaine, affective, professionnelle d'une autre personne qui nous rend incapable d'imaginer que celle-ci peut nous trahir, être incompétente.
Les caractères du consentement
Le consentement doit être "libre et éclairé". Cela signifie qu'il ne doit pas être obtenu sous la contrainte. Le patient doit donner son consentement après avoir reçu préalablement du médecin une information claire, complète, compréhensible et appropriée à sa situation.
– dire « non » clairement (ne pas dire « oui mais »), sans se justi- fier et sans être agressif ; – laisser à l'autre le temps de réagir au refus. Si l'interlocuteur insiste, ne pas argumenter mais réaffirmer son refus, éventuel- lement comme un disque rayé « Je vous le redis, c'est non ».
C- Principe : Le refus de soins par le patient :
1111-4 du Code de la Santé Publique : «Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».
Bon rétablissement!/Je te souhaite un bon rétablissement! Bonne récupération! Prends soin de toi! Rétablis-toi vite!
Le premier signe le plus fréquent de la sénilité est une perte de la mémoire à court terme. La personne se répète, oublie ce qu'elle vient de dire quelques instants auparavant, cherche des objets, oublie des rendez-vous, etc.
Pour rassurer la personne anxieuse et tenter de calmer son anxiété, il est recommandé de lui demander « Est-ce que tu as déjà réussi à vaincre cette crainte au moins une fois ? », si l'anxieux répond positivement, lui demander ce qu'il a fait puis le refaire avec lui.
- La communication dans l'équipe et auprès des proches s'apprend et doit être structurée. - Deux modes de communication sont à intégrer : le verbal et le non verbal. - Des outils comme les check-lists, un langage commun et concis, une écoute active, la reformulation… facilitent la communication.