Les fondations peuvent être coulées grâce à un camion toupie ou un autre type de bétonnière avec godet. Il s'agit de verser le béton sur le ferraillage ou dans le coffrage, et de l'étaler à l'aide d'une pelle ou d'un râteau. Le coulage du béton doit se faire rapidement après l'excavation des fouilles.
Le plus simple est de travailler avec un laser. Ce dernier va permettre de travailler sur des pentes. Un pieu en bois est placé à chaque extrémité de fondation. Ils sont enfoncés et coupés à la même dimension.
Dans le cas d'un terrain stable, des fondations superficielles peuvent suffire pour votre maison. La profondeur des fondations est alors de 50 cm à 3 m. Il existe plusieurs formes de fondations superficielles : semelle filante ou continue : les fondations en béton armé suivent la longueur des murs porteurs.
Quelle est la différence entre semelle isolée et semelle filante ?
On distingue deux types de fondations superficielles : Semelle isolée : qui sont les fondations de poteaux. Semelles filantes : qui sont les fondations des murs, surtout les murs en parpaings et les voiles.
✓ Placer une lunette de visée au centre du local. ✓ Régler de niveau la lunette de visée. ✓ Effectuer des prises de mesure sur l'ensemble de la surface, à l'aide de la lunette et d'un mètre à ruban ou d'une pige graduée. ✓ Noter sur le sol la hauteur mesurée (à l'emplacement de la prise de mesure).
Comme expliqué plus haut, pour niveler le sol, il faut toujours ramener la terre du niveau le plus haut pour aller vers le plus bas avec une pelle ou un râteau. Vient ensuite le temps du passage du rouleau à gazon afin de tasser le sol et de réparer les imperfections.
Quel solution pour maintenir un terrain en pente ?
Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
La semelle de fondation doit avoir au moins 40 cm de largeur. Pour supporter des murs de soubassement, comptez 2,5 à 3 fois l'épaisseur de la maçonnerie : soit 50 à 60 cm pour des parpaings de 20 cm. Sa hauteur est proportionnelle à sa largeur, sans jamais être inférieure à 20 cm.
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Labourez le sol sur environ 20 cm de profondeur, soit à la bêche (pour de petites surfaces) soit au motoculteur. Profitez-en pour éliminer pierres et racines et amender le terrain si nécessaire. Utilisez une pelle pour araser les bosses les plus hautes et combler les trous les plus creux.
Un remblai est généralement réalisé par couches successives, avec compactage de chaque couche. Cela permet de conférer au terrain la densité choisie. Parallèlement au remblai, il peut être nécessaire de faire construire un mur de soutènement, de manière à mieux supporter le terrain.
Pour le ferraillage des semelles filantes sur une zone non sismique, un sol peu compressible et homogène, le DTU 13.1 préconise des chaînages de section minimale de 1,6 cm². Cela correspond à une armature de type S 45, avec des fils de type HA 8.