L'utilisation du barème kilométrique ne dispense pas d'apporter les justifications à l'administration fiscale. Pour 4 000 km parcourus à titre professionnel avec un véhicule de 6 CV, vous pouvez faire état d'un montant de frais réels égal à : 4 000 km x 0,665 = 2 660 €.
Sur impots.gouv.fr, il suffit de sélectionner le type d'énergie (thermique, hydrogène ou hybride d'une part, électrique d'autre part), de véhicule et de carburant, sa puissance administrative et le nombre de kilomètres parcourus pour des raisons professionnelles. Le calcul se fait automatiquement.
Si la distance est égale à 15 km soit 30 km aller-retour, le nombre total de kilomètres à soumettre au barème kilométrique est égal à 235 * (15 * 2) = 7 050 km. Si la distance est supérieure à 40 km, vous ne devez inclure que les 40 premiers dans votre calcul.
Sur le formulaire 2042 ou 2042 K, dans la partie 1 « Traitements, salaires, pensions, rentes », le montant de vos frais réels est à indiquer à la case 1AK si vous êtes « déclarant 1 » ou à la case 1BK si vous êtes « déclarant 2 ».
Que faut-il inscrire sur sa déclaration ? Vous exprimez l'option pour la déduction des frais réels en inscrivant le montant de ces frais dans la case prévue à cet effet sur votre déclaration de revenus (lignes 1AK à 1DK). Vous devez détailler vos frais réels (préciser leur nature et leur montant) dans une note annexe.
Paradoxal. En cochant la case 2OP, et en optant ainsi pour l'imposition au barème, vous ne payerez pas d'impôt sur ces intérêts.
Si vous optez pour la déclaration des frais réels, vous devez obligatoirement justifier vos dépenses et conserver tous les justificatifs pendant les trois années suivantes (addition de restaurant, ticket de péage, reçu de station-service,…). Ces derniers sont à conserver en cas de contrôle fiscal.
Seuls les frais justifiés et exposés à titre professionnel sont déductibles. Vous devez pouvoir justifier du montant des frais engagés (facture, ticket de péage..) quelle que soit la distance parcourue.
Pourtant, pour éviter les abus, le législateur a plafonné cette déduction. Ainsi, le barème kilométrique est plafonné à 7 CV (alors que le plafonnement était autrefois limité à 13 CV) et l'amortissement à 18 300 euros (même s'il existe en la matière de nombreux cas particuliers).
Comment calculer le nombre de jours travaillés pour les frais réels ? Le nombre de jours travaillés à reporter pour les frais réels se calcule en retranchant du nombre total de jours de l'année l'ensemble des jours non effectivement travaillés. On comptabilise alors seulement les jours ouvrés.
La formule de calcul dépend du véhicule (nombre de CV) et des kilomètres parcourus dans l'année. Ces kilomètres sont établis selon la distance entre le domicile et le travail (DT) et le nombre de jours travaillés. Soit km totaux = distance DT * nb jours.
Quand opter pour les frais réels plutôt que pour la déduction forfaitaire de 10 % ? C'est simple : dès que la somme de vos frais réels dépasse 10 % de vos salaires imposables, vous avez tout intérêt à opter pour la déduction de vos frais professionnels au réel.
La formule est simple. Prenez le chiffre des dizaines (5 pour 50 km/h) et multipliez-le par 3 (5 x 3 = 15). Puis, multipliez ce résultat par 2 (15 x 2 = 30). Vous obtenez la distance approximative à maintenir entre vous et le véhicule de devant (pour l'exemple 30 mètres).
Le podomètre, un instrument optimal pour évaluer la distance parcourue à pied. Il s'agit d'un appareil qui permet d'afficher le nombre de pas exécutés par une personne. Il va falloir alors convertir le nombre de pas en km.
Si vous indiquez vos mensualités dans la notice de la déclaration des revenus, vous bénéficierez d'un abattement forfaitaire de 10 %. Si vous optez pour la déduction des frais réels, vous avez alors la possibilité de déduire l'intégralité des intérêts ainsi que les frais engagés en annexe.
Votre activité vous oblige à prendre certains repas hors de chez vous? Vous pouvez déduire les frais supplémentaires que vous engagez par rapport au prix d'un repas pris à domicile.
Cette case concerne les revenus du capital, c'est-à-dire les intérêts issus de placements comme les livrets bancaires fiscalisés, ou les PEL (Plan Epargne Logement). Ces placements sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) depuis 2018.
La case L pour les parents dont l'enfant a quitté le foyer fiscal.
Explications. Les personnes qui vivent seules, avec au moins un enfant à charge ou rattaché sur la déclaration de revenus, peuvent cocher la case T « parent isolé ». Comme tout dispositif permettant de réduire l'impôt, cette case est assortie de conditions strictes.
Le contribuable peut déduire les frais qu'il a lui même supportés dans le cadre de sa profession à la place de l'abattement de 10% par défaut. Ces frais se déclarent en cases 1 AK à 1 DK de l'imprimé 2042 et doivent être justifiés en cas de demande de l'administration.
– les loyers et les charges de copropriété, – les dépenses courantes : chauffage, électricité, ramonage, frais de nettoyage, etc. – intérêts d'emprunt si prêt pour faire des travaux dans la pièce, etc. Vous l'aurez compris, les déductions grimpent très vite ce qui amène une baisse conséquente de l'impôt.
Pour connaître votre consommation de carburant pour 100 kilomètres, faites le calcul suivant : (nombre de litres de carburant X 100) / nombre de kilomètres parcourus.
C'est le coût annuel estimé pour une voiture avec un prix de revient au kilomètre d'environ 0,7€.