Tenir les anneaux du mors en les écartant afin d'éviter que le mors ne se plie dans la bouche du cheval. Agir avec le mors par intermittence et sans forcer. Cesser toute action lorsque le cheval mâche son mors et récompenser. Rechercher une flexion latérale si le cheval a du mal à se décontracter.
Il doit jouer avec son mors et non pas mettre du poids dessus. A l'arrêt, vous pouvez aussi le décontracter par des petites et légères vibrations. Côté embouchure, il faut rester le plus simple possible. Le mors doit être, avant tout, de très bonne qualité, parfaitement adapté à la bouche du cheval et ajusté.
L'utilisation du mors Pessoa :
Le mors Pessoa est un mors plus dur qui permet d'avoir plus de contrôle sur la bouche du cheval. Il est Possible de l'utiliser en quatre rênes pour plus ou moins de précision et d'action.
Dans un premier temps, faites marcher votre cheval puis varier tranquillement les trois allures sans précipitations pour ne pas le brusquer ou lui demander trop d'efforts si il est encore "froid". Le but de cette étape et de rendre votre cheval tonique, mais aussi attentif et totalement disponible dans le travail.
⏩ Travailler sur sa proprioception
La proprioception est l'un des souci principaux des cavaliers qui ont la main dure. Il faut donc travailler sur le fait de recaler ses sensations sur ce qui est juste.
Un cheval qui s'encapuchonne et qui lâche le contact peut se traduire par différentes choses : La mauvaise position des mains du cavalier. Un mors mal adapté à la bouche du cheval. Un manque de tension sur la ligne du dessus du cheval.
Pour bien assouplir ton cheval tu peux déjà commencer par le faire marcher. De dix à vingt minutes selon les chevaux pour bien l'échauffer. Ensuite, commence par le faire galoper tête en bas. Reste en suspension pour lui faire la vie facile au début et laisser ses muscles se mettre en place sans effort.
Redressez-vous au maximum sur la selle
Quand le cheval est au galop, essayez de vous redresser au maximum en mettant vos épaules en arrière. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur le pommeau avec l'une de votre main. Cette position légèrement en arrière signifie au cheval qu'il doit ralentir ou s'arrêter.
Les mors simples
Les embouchures simples sont celles qui sont les plus répandues et les plus douces pour la bouche du cheval. Leur effet sur la bouche varie selon la qualité de la main du cavalier ce qui rend cette embouchure modulable à souhait.
L'utilisation du mors Pessoa :
Il est très souvent utilisé pour les chevaux qui ont tendance à mettre beaucoup de poids sur leurs épaules. L'avantage de ce mors est qu'il est possible de régler l'intensité de son action grâce aux anneaux. Plus vous placez votre rêne sur l'anneau du bas, plus votre action sera forte.
– mors à demi- spatules
Il est surtout utilisé pour les chevaux qui basculent la tête afin de ne pas répondre à une action de main du cavalier.
Thomas Guimbellot: Dans la plupart des cas, le cheval qui tire la langue cherche à se soustraire à une douleur. On rencontre essentiellement deux types de situation. Tout d'abord, le cheval peut se sentir gêné par des surdents sur les dents inférieures.
Une des causes principales de stress chez le cheval est la séparation de ses congénères. En effet, les équidés sont des animaux grégaires, qui fonctionnent avec une hiérarchie de groupe. Quelle que soit leur place dans le troupeau, les chevaux sont rassurés par leurs relations avec les autres membres du groupe.
Si un cheval ouvre fréquemment la bouche, montre sa langue, ses dents, mastique nerveusement son mors la bouche ouverte ou grince des dents, cela constitue un signe évident d'inconfort.
Pensez-vous que c'est un signe d'affection ? Léa Lansade: Des études scientifiques ont montré que ce comportement de léchage reflète le tempérament des chevaux : certains ont une prédisposition naturelle à être très proches de l'homme, à le lécher ou le mordiller, tandis que d'autres restent toujours très éloignés.
Si besoin ralentissez un peu avant de partir au galop. Mettez vous au trot assis de préférence. Placez vos aides et demandez le départ. Vous devez sentir la propulsion des postérieurs, votre cheval ne doit pas se jeter vers l'avant.
S'il baisse la tête au galop, c'est sûrement signe qu'il cherche à tendre son dos et/ou de fatigue. Néanmoins, ce n'est pas une habitude à lui donner, pour des questions de sécurité + cela peut effectivement dégénérer en coups de cul.
Vous posez soit vos bouts de doigts joints, soit votre paume sur le corps du cheval, et doucement vous poussez les tissus et muscles du cheval en décrivant des petits cercles. C'est un geste que l'on peut aussi très appliquer aux membres du cheval puisqu'il augmente la circulation sanguine et désengorge.
Pour cela, le cheval va devoir arrondir son encolure en venant pousser sa nuque par dessus son bout du nez. En étirant ainsi sa tige vertébrale, dans la décontraction, il va induire la décontraction de son dos, et le remonter.
Faire de l'épaule en dedans permet également de dégager les épaules du cheval, de leur donner davantage de liberté, tout en obligeant le cheval à s'engager. Libre dans ses épaules et toujours dans l'impulsion, le cheval pourra, physiquement, prendre de l'amplitude dans ses allures.
Les peurs à cheval
Certains cavaliers ont également peur de l'échec : ils angoissent en imaginant ne pas réussir à réaliser un exercice. D'autres sont anxieux à l'idée de mal faire et d'abimer leur cheval et de lui faire mal.
Plier les coudes lorsque le cavalier est assis et les tendre quand il se lève, tout en avançant le nombril en direction des mains et non l'inverse. Les bras ainsi articulés permettent aux mains de ne plus aller de haut en bas et sont alors fixées par rapport à la bouche du cheval.
Cependant, adoptée durant quelques minutes, cette position peut permettre de débloquer la situation notamment chez des cavaliers qui n'auraient pas perçu les répercutions de leur position sur l'attitude du cheval. Il est inutile de chercher à avoir un cheval en place si le cavalier ne parvient pas à fixer ses mains.