étude des transformations, de génération en génération, du patrimoine de gènes possédé par une population.
La génétique est la science de l'hérédité. Elle étudie les caractères héréditaires des individus, leur transmission au fil des générations et leurs variations (mutations). C'est l'étude de cette transmission héréditaire qui a permis l'établissement des lois de Mendel.
L'invention du terme « génétique » revient au biologiste anglais William Bateson (1861-1926), qui l'utilise pour la première fois en 1905. La génétique moderne est souvent datée de la mise en évidence de la structure en double hélice de l'ADN effectuée par James Watson et Francis Crick en 1953.
L'hérédité concerne donc toutes les informations transmises par les parents à leurs enfants. Ces informations sont transmises par les gènes. La génétique est une science (sous discipline de la biologie) qui étudie les gènes et en particulier leurs variations accidentelles qu'on appelle mutations.
Bases canoniques des acides nucléiques
Les cinq bases principales, ou canoniques, sont l'adénine, la cytosine, la guanine, la thymine et l'uracile, respectivement symbolisées par A, C, G, T et U. Parmi ces cinq bases, A, C, G et T sont les quatre bases de l'ADN, tandis que A, C, G et U sont les quatre bases de l'ARN.
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
Gregor Mendel, le père légendaire de la génétique.
En tant que discipline scientifique reconnue, la génétique elle-même n'est apparue qu'au début du XXe siècle, ses prémices remontant au XIXe avec en 1859 la publication par Darwin de sa théorie sur l'évolution avec son texte l'Origine des espèces, et en 1865 celle des lois de Mendel.
La notion de gène est apparue après la découverte des lois de l'hérédité qui ont été établies par Gregor Mendel (1865).
Les gènes homéotiques contrôlent le développement embryonnaire. Gène immédiat précoce : gène viral exprimé immédiatement après l'infection. Gène inductible : gène qui s'exprime uniquement en présence d'un métabolite spécifique, l'inducteur. Gène létal : forme mutante d'un gène, fatale à l'état homozygote.
Les gènes sont des segments d'acide désoxyribonucléique (ADN) qui contiennent le code pour une protéine spécifique qui fonctionne dans un ou plusieurs types de cellules de l'organisme. Les chromosomes sont des structures situées à l'intérieur des cellules, qui contiennent les gènes d'une personne.
L'ADN est pelotonné pour former les chromosomes. L'être humain possède 23 paires de chromosomes : 22 où les deux exemplaires sont identiques et une paire correspondant aux chromosomes sexuels formée de deux X chez la femme et d'un X et d'un Y chez l'homme.
Sur le plan fonctionnel, l'ARN se trouve le plus souvent dans les cellules sous forme monocaténaire, c'est-à-dire de simple brin, tandis que l'ADN est présent sous forme de deux brins complémentaires formant une double-hélice.
En 1869, Friedrich Miescher, brillant scientifique suisse, découvre ce qu'il appelle « la nucléine » (l'ADN d'aujourd'hui).
L'ADN est une grande molécule formée d'un grand nombre de nucléotides. Il existe donc 4 types de nucléotides qui se lient l'un à la suite de l'autre et forme un polynucléotide. L'ADN est un polynucléotide.
Les maladies génétiques sont des pathologies dues à des anomalies des gènes ou des chromosomes. Certaines anomalies génétiques peuvent être transmises à la descendance ; ces maladies génétiques sont alors des maladies familiales.
Les trois lois d'héritage proposées par Mendel comprennent : (1) loi de dominance (loi d'uniformité des hybrides de première génération), (2) loi de ségrégation (loi de disjonction des allèles), (3) loi de l'assortiment indépendant (loi d'indépendance de la transmission des caractères).
L'ADN de tout être humain est composé d'unités structurales appelées nucléotides. Chaque sorte de nucléotides est formée de trois unités : une base azotée, un sucre et un groupe phosphate. Il existe quatre sortes de nucléotides formant l'ADN : l'adénine (A), la guanine (G), la thymine (T) et la cytosine (C).
Un gène donne naissance à une ou plusieurs protéines, censées jouer un rôle précis au sein des cellules, remplir une fonction et donc avoir un effet à l'échelle de l'organisme.
Chaque cellule -ou presque- du corps humain possède 23 paires de chromosomes. Il y a donc 46 chromosomes par cellules, c'est-à-dire 46 très longs morceaux de la molécule d'ADN. La raison pour laquelle on a deux chromosomes de chaque sorte est qu'on en obtient un de son père et un de sa mère.
La fonction de l'ADN est de stocker toutes les informations génétiques dont un organisme a besoin pour se développer, fonctionner et se reproduire. En résumé, il s'agit du manuel d'instructions biologiques présent dans chacune de vos cellules.
L'ADN est dit «bicaténaire» avec 2 brins disposés en double hélice, et l'ARN est dit «monocaténaire» avec une seule hélice.
ADN (acide désoxyribonucléique) ou DNA (deoxyribonucleic acid)
Les ARN messagers (ou ARNm) sont comme ces copies, des molécules chargées de transmettre l'information codée dans notre précieux génome, pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement de nos cellules.
ARN : différents types d'ARN, ARNm : ARN messager, ARNr : ARN ribosomique, ARNt : ARN de transfert, ARNsi : small interfering RNA ou petit ARN interférent, ARNmi : micro ARN (qui comprennent les ARNst (small temporal RNA ou petit ARN temporaire), ARNsno : small nucleolar RNA ou petit ARN nucléolaire, ARNsn : small ...