Le produit intérieur brut (PIB) nominal désigne le PIB en prix courants, sans correction en fonction de l'inflation. On obtient les estimations du PIB en prix courants en exprimant les valeurs de tous les biens et services produits au cours de la période de déclaration actuelle.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Pour passer du PIB nominal ou PIB réel, on va soustraire au premier les effets de l'inflation, qu'il ne prend pas en compte dans sa mesure. Pour se faire, on va se référer aux prix d'une année, par exemple ceux de 2015, pour mesurer le PIB de différentes années. De ce fait, la hausse des prix n'est pas considérée.
Le produit intérieur brut réel est le PIB mesuré à prix constants, c'est-à-dire en volume. On obtient les estimations du PIB à prix constants en exprimant les valeurs de tous les biens et services produits au cours d'une année donnée, aux prix d'une période de référence.
Soit la formule : PIB = Valeur ajoutée brute + impôts – subventions.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
3ème optique : par les revenus distribués par les unités de production résidentes. Dans ce cas : PIB aux prix du marché = Rémunération des salariés + EBE (et revenus mixtes) + Impôts (sur la production et les importations) - subventions.
En outre, le PIB comprend également tous les biens qui sont produits par les ménages pour leur usage propre. Exemple Si Kamila fait certaines récoltes à domicile, brasse sa bière ou fabrique des vêtements ou des meubles — pour son usage propre—, tout cela contribue au PIB de son pays.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Les valeurs nominales des produits sont les valeurs affichées pour ces produits à une période donnée. Les valeurs réelles sont les valeurs corrigées de la variation générale des prix par rapport à une base. Cette variation générale est en général une hausse des prix, appelée inflation.
La différence entre le PIB et le PNB est le critère de délimitation géographique. Pour le PIB c'est la résidence des unités institutionnelles qui est déterminante, on retient la valeur ajoutée par les agents résidents. Pour le PNB c'est la nationalité (quelle que soit la résidence).
Dans une économie, la valeur ajoutée se répartit entre revenus du travail (salaires, cotisations), revenus du capital (dividendes, autofinancement) et prélèvements de l'État (impôts).
Le PIB augmente mécaniquement avec l'augmentation des prix. Mais le volume de richesse créée, lui, n'a pour autant pas forcément augmenté. C'est le gros défaut du PIB dit nominal qui prend en compte les prix.
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2023, avec un produit intérieur brut par tête de 135 605 dollars.
Argument 1 : Le PIB est la somme des valeurs ajoutées, ce qui évite des doubles comptes (doc 2 et 4 + cours) et permet donc d'avoir une mesure exacte des richesses.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Le produit intérieur brut est le principal agrégat mesurant l'activité économique d'un pays. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes nouvellement créées par les unités économiques résidentes de ce pays une année donnée, évaluées au prix du marché.
De ce fait, il ne prend pas en compte :
le travail non rémunéré, celui que l'on fait pour soi-même (le travail domestique par exemple) le bénévolat, ce que l'on produit pour soi-même (son verger, son potager,...) encore appelée l'autoconsommation.
La hausse des salaires, l'augmentation du temps de travail et la régulation des prix du logement permettront d'augmenter considérablement le pouvoir d'achat de la classe moyenne.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Accueil Économie. Le produit intérieur brut (PIB) est très concentré sur quelques régions : en 2021, l'Île-de-France représente 31 % du PIB national, Auvergne-Rhône-Alpes 12 % et cinq autres régions – Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), Hauts-de-France et Grand Est – autour de 7 %.
L'évolution en pourcentage du PIB en volume d'une année à l'autre, qui mesure l'évolution de l'activité économique hors inflation, a suivi une tendance générale à la baisse depuis 1950. Source principale : Insee.
Avec un PIB de 70 millions de dollars, Tuvalu est la plus petite économie du monde.
C'est cette notion de « valeur ajoutée » qui va intéresser les économistes dans la mesure de l'activité économique : le PIB est la somme des valeurs ajoutées (brute) au sein des frontières d'un pays.