Pour dénoncer son employeur à l'inspection du travail, le salarié peut demander aux représentants du personnel de réaliser la démarche à sa place. Il peut également saisir directement cet organe de contrôle.
Tout salarié de l'entreprise ou un représentant du personnel peut dénoncer son employeur, dès lors qu'il méconnaît la législation du travail. Un inspecteur du travail est affecté à une section géographique donnée. C'est lui qu'il faut contacter, par LRAR ou par mail.
Pour faire intervenir l'inspecteur du travail, vous devez rédiger un courrier à son intention. Dans votre lettre, précisez vos nom et prénom, le nom et l'adresse de votre entreprise ainsi que son effectif. Important : l'inspecteur du travail est tenu de respecter une obligation de confidentialité des plaintes.
Le conseil de prud'hommes (CPH) règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l'occasion de tout contrat de travail.
Dans quels cas l'employeur doit-il obligatoirement saisir l'inspection du travail ? L'employeur doit informer l'inspection du travail ou lui demander l'autorisation avant d'agir, notamment dans les situations suivantes : Demande d'autorisation d'une rupture conventionnelle ou d'un licenciement d'un salarié protégé
Comment faire contrôler une entreprise ? En cas de dénonciation à l'inspection du travail par exemple pour harcèlement moral au travail, il est possible de faire contrôler une entreprise. Pour cela, les salariés peuvent demander aux représentants du personnel de contacter la DREETS.
Les motifs pouvant donner lieu à un litige prud'homal sont variés : licenciement abusif, non-respect du contrat de travail, discrimination, harcèlement moral ou sexuel, non-paiement des salaires, etc.
Comment contacter l'inspection du travail anonymement ? Il n'est pas recommandé de contacter anonymement l'inspection du travail, si l'on souhaite qu'une demande soit prise en compte. En revanche, les inspecteurs du travail sont tenus au secret professionnel.
Pour obtenir une autorisation ou une dérogation (employeur). Lorsqu'une entorse à une convention ou au Code du travail est constatée (salarié ou représentant du personnel). Pour demander une enquête ou une visite (salarié ou représentant du personnel). Pour signaler un cas de harcèlement moral ou sexuel.
Quel risque pénal pendant le contrôle ? Délit d'obstacle. En cas de refus d'obtempérer, l'employeur ou tout autre personne s'opposant à l'exercice des fonctions de l'inspecteur du travail risque 1 an d'emprisonnement et 37 500 euros d'amende. Les juges interprètent extensivement le délit d'obstacle.
- le site travail-emploi.gouv.fr : le site internet du ministère du travail. Vous y trouverez de nombreuses fiches pratiques très complètes sur le droit du travail. Vous pouvez également composer le 39 39* (service de renseignements administratif par téléphone).
La protection dans l'exercice de leurs missions.
Ainsi, le fait de faire obstacle à l'accomplissement des devoirs d'un agent de contrôle de l'inspection du travail est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 37 500 euros.
La délation, pour être possible, devra être faite de bonne foi par le salarié et non dans l'intention de nuire l'entreprise en rapportant de faux faits. En cas de litige entre le salarié et l'employeur, l'employé devra présenter des éléments de fait permettant de présumer que les faits relatés l'ont été de bonne foi.
Envisagez de parler directement à la personne concernée, en privé de préférence, pour exprimer vos ressentis de manière respectueuse. Aussi, la capacité d'écoute active est importante car elle peut aider à résoudre les malentendus. Si le problème persiste, n'hésitez pas à le faire remonter à la DRH.
– Vous pouvez poser toutes les questions sur votre création ou votre activité par courriel : [email protected]. Les agents vous répondront rapidement. – Vous pouvez aussi rencontrer le service compétent en sollicitant préalablement un rendez-vous par messagerie ou par téléphone.
Pour dénoncer son employeur à l'inspection du travail, le salarié peut demander aux représentants du personnel de réaliser la démarche à sa place. Il peut également saisir directement cet organe de contrôle.
Un employé victime, dans tous les cas sa complainte à l'encontre de son recruteur doit être motivée par un préjudice : Rupture injustifiée du contrat de travail, Le non-versement des rétributions, Le non-respect de délivrer une indemnité, le refus de délivrer un certificat de travail, etc.
La liberté d'agir en justice est un droit fondamental pour tout salarié. Un salarié est donc libre de déposer une plainte pénale contre son employeur ou de témoigner en justice contre lui.
Parmi les droits des salariés au travail, on peut citer le droit de travailler dans de bonnes conditions de travail, de ne subir aucune discrimination, ou encore le droit au respect de la vie privée.
L'essentiel des lois, des ordonnances et des décrets en droit du travail se trouve dans le Code du travail.
Le salarié doit prendre soin de sa santé, veiller à sa sécurité et celles des autres personnes présentes sur le lieu de travail. Il doit respecter les instructions et consignes fixées par son employeur.
La DIRECCTE est sous l'autorité du préfet de région sauf exception : elle est sous l'autorité de la DGT pour les missions relatives à l'inspection du travail et elle est sous l'autorité du préfet de région pour les missions qui relèvent de sa compétence.
Les inspecteurs du travail sont chargés de veiller à l'application des dispositions légales régissant les conditions de travail et la protection des travailleurs dans l'exercice de leur activité.
Mise en demeure de l'employeur par l'inspection du travail
La mise en demeure est un avertissement renforcé. L'agent de contrôle de l'inspection du travail demande à l'employeur de régulariser sa situation. A défaut, des poursuites pénales seront engagées.