Dans le cas où la longueur du rappel ne dépasse pas la moitié de la longueur totale de la corde, il est possible de descendre en utilisant uniquement sa corde à simple. Passez la corde dans le maillon de rappel et équilibrez les deux brins sortant du relais. La descente se passe ensuite comme avec des cordes à double.
D'autres méthodes furent employées pour descendre à l'aide des cordes, au moyen de « clés » autour des pieds et des mains, ou encore comme la descente « à la valaisanne », corps perpendiculaire à la paroi, tourné vers le bas, les cordes croisées sur le ventre et tenues ensuite dans chaque main les bras « en croix »…
Un autobloquant léger (Tibloc ou minitraction) est fortement recommandé. Comment ça marche : Fixer la dégaine explose à une extrémité de la corde par un noeud en huit (brin d'assurage) . Monter jusqu'au premier point et y fixer la corde par l'intermédiaire de la dégaine explose.
Une fois que ton rappel est fini, tu tire tout à tour sur chacun des brins. A chaque fois que tu tires sur un brin, c'est un noeud là-haut qui saute, et ainsi de suite tu récupères ta corde.
Le nœud de huit est en effet le plus facilement identifiable visuellement, même d'assez loin. Qui plus est, il ne nécessite pas l'usage d'un nœud d'arrêt pour le sécuriser. Enfin, le huit est moins « cassant » pour la corde que le nœud de chaise et l'usera donc moins lors des chutes à répétitions.
Le mousqueton en D est le plus adapté pour se longer sur un point d'ancrage ou sur un nœud autobloquant en rappel ou sur un appareil de remontée sur corde ( poignée, bloqueur, etc…)
La corde à double laisse la possibilité de mousquetonner alternativement un brin après l'autre afin de réduire le tirage et en même temps la force de choc. Cela est aussi intéressant pour le grimpeur que pour un point d'assurage précaire en « trad ».
Nœud de Machard
Un classique. Réalisé avec une cordelette, le Machard est un nœud autobloquant inventé en 1961 par le grimpeur marseillais Serge Machard. Avec la cordelette, faire au moins 4 tours autour de la corde ; descendre la boucle du haut puis passer les deux boucles dans un mousqueton de sécurité.
a) Comment s'encorder ? → Lorsque l'on s'encorde à deux, la première étape est que chacun s'encorde à une extrémité de la corde à l'aide d'un nœud de huit que l'on accroche au pontet du baudrier. Si vous avez des cordes à doubles, il faudra donc accrocher les deux cordes sur le pontet toujours grâce au nœud de huit.
Le noeud de chaise double me semble bien préférable pour s'encorder. C'est un noeud d'apparence compliquée mais qui est en fait très simple à faire en milieu de corde, et de résistance très honorable, quel que soit le sens dans lequel tire la corde.
Le dispositif d'assurage permet à la corde de coulisser alors que le grimpeur progresse, mais permet aussi à l'assureur de bloquer facilement la corde en cas de chute.
Si l'on est pas en bonne posture pour se vacher en arrivant au relais on peut cliper une dégaine au relais et y passer sa corde, puis se vacher ensuite. Une fois vaché, on se met en tension sur la longe (toujours resté en tension sur la longe tout au long de la manip') et on crie « vaché + prénom de son assureur ».
Vous pouvez descendre par la même voie ou par la voie du Gouter, accomplissant la traversée du Mont Blanc. C'est un itinéraire plus exigeant que l'itinéraire du Gouter, techniquement et physiquement. Nous devons aborder des pentes plus raides et il y a quelques traversées qui peuvent être gelées et difficiles.
Concernant l'escalade sur bloc (sans corde), le pratiquant occupe tour à tour différents rôles : grimpeur, ensuite pareur, puis en position de repos ou d'attente.
Entre bloquer la corde et la laisser filer, il y a un juste milieu que l'on appelle l'assurage dynamique, où l'assureur accompagne le choc en avançant. En escalade, l'assureur tient une place prépondérante dans la chaîne dynamique, constituée également de la corde, du baudrier et de la dégaine.