Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Vous pouvez par exemple interdire le téléphone à table ou le dimanche après-midi. L'inciter à le laisser à la maison lors des repas de famille ou le contraindre à l'éteindre à partir de 21h. Toute privation de smartphone doit être accompagnée du bon exemple et d'une explication, pour ne pas générer de conflits.
Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
Intéressez-vous à ce que votre ado fait en ligne. Par exemple, discutez-en et amenez-le à avoir une réflexion critique sur ce qu'il regarde. Si l'ado passe autant de temps devant les écrans, c'est peut-être qu'il ne sait pas quoi faire d'autre. Proposez-lui des alternatives, faites des activités en famille sans écran.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
les troubles de l'humeur (anxiété, dépression) ; les troubles bipolaires ; les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ; les troubles de la personnalité : un individu ayant une personnalité paranoïaque peut ainsi utiliser Internet pour projeter ses délires de persécution et de violence.
Un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d'attention(2) . Afin de protéger les enfants et leur bien-être, l'entourage doit être vigilant et s'assurer du bon usage des écrans.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
Et pour les jeunes âgés de 5 -17 ans, une limite de deux heures par jour devrait être respectée. Ajoutons que, récemment, on a défini un nouveau seuil de « quatre heures et plus de temps d'écran » de loisir par jour, que l'on qualifie d'utilisation « intensive », ce qui est le cas d'un trop grand nombre de jeunes.
Un temps d'écran accru…
Plus précisément, les résultats indiquent – après pondération des données – des temps d'écran quotidiens moyens (avec un intervalle de confiance placé à 95 %) de 56 min chez les enfants de 2 ans ; de 1 h 20 chez ceux de 3 ans et demi ; et de 1 h 34 chez ceux de 5 ans et demi.
Un usage trop important des écrans provoque des troubles du sommeil. En effet, trop d'écrans est, bien souvent, au détriment d'une durée suffisante de sommeil. Enfin, trop d'écrans entraîne des maux de tête ainsi qu'une fatigue visuelle importante à cause notamment de la fameuse lumière bleue.
Le psychiatre Serge Tisseron s'est servi de ces âges pour établir «la règle 3-6-9-12» chargée de fixer des repères d'introduction des écrans dans la vie des enfants : Pas de télévision avant 3 ans. Pas de console personnelle avant 6 ans. Internet après 9 ans.
À travers celui, il développe ses habilités motrices et son imagination. Le temps passé devant l'écran l'éloigne de ces activités essentielles, tout en perturbant son rapport à lui-même et aux autres. Une surexposition aux écrans avant 3 ans peut donc entraver le développement de l'enfant, voire même le ralentir.
Limitez l'utilisation des écrans et encouragez votre enfant à faire d'autres activités (ex. : activité physique et autres types de jeux). Il pourra ainsi développer de nouveaux champs d'intérêt. Laissez votre enfant fermer lui-même l'écran dès qu'il est capable de le faire.