À cet âge, les dessins de l'enfant ne représentent donc pas précisément la réalité, mais ils s'en approchent progressivement. Ce n'est que vers 9 ans qu'il dessinera réellement ce qu'il voit. Il s'appuiera alors sur l'observation des objets pour les reproduire en respectant leurs particularités concrètes.
Un tout-petit commence à dessiner vers 12 mois en faisant des gribouillis. Au début, l'enfant ne cherche pas à dessiner quelque chose en particulier, mais il aime voir les traits et les couleurs apparaître sur sa feuille.
Le dessin figuratif
Il peut être chargé émotionnellement et affectivement. Le dessin est alors considéré comme le support de la projection des aspects profonds de la personnalité du dessinateur. Chaque détail est pris en compte et analysé : la forme, le placement dans l'espace, les proportions, les couleurs, etc.
À partir de 2 ou 3 ans, il ne dépasse plus des bords de la page et on peut distinguer des formes circulaires. Il continue à s'exercer avec les formes rondes et, un beau jour, sa motricité est développée au point qu'il est capable de dessiner un cercle d'une main ferme.
Dessiner plusieurs sortes de soleils
Chaque fois que les enfants font un dessin de maison, ils ajoutent un soleil juste au-dessus. Vous pouvez leur montrer comment ajouter des rayons, un peu de blanc et d'orange dans le jaune ou un visage, si c'est ce qu'ils préfèrent.
Car l'enfant peut bouder ses crayons s'il n'a pas appris à s'en servir. « Le dessin n'est pas inné, mais culturel. Entre 2 ans et demi et 5 ans, un enfant imitera les grands dans un environnement qui valorise l'art graphique, explique René Baldy.
Ne sachant pas dessiner autre chose, il commence par tracer un rond, puis quelques petits traits... Une fois assemblées, ces formes peuvent représenter des éléments évocateurs : on reconnaît facilement un bonhomme dans un dessin composé de ronds, de points et de traits.
Dès ses premiers contours, le bonhomme représente l'enfant. « Il s'agit de la représentation de son propre corps, dans la conscience qu'il a de celui-ci, » explique Sylvie Chermet-Carroy. « On peut donc suivre son évolution et l'image qu'il a de lui-même à partir de sa façon de dessiner ce fameux bonhomme ».
On parle de « dessin libre » quand l'enfant se sent libre de créer et de s'exprimer. Cette activité est essentielle dans le développement de l'enfant. Elle répond à son besoin d'expression ; elle lui permet de se poser et de se recentrer ; elle lui offre une opportunité de libération psychique.
Astuce n°1 : Le secret d'un coloriage réussi, c'est de commencer par les bords. Comme ça, pas de débordement, aucun risque de dépasser ! Applique-toi bien et ramène tous tes coups de crayons vers le centre de ton dessin.
Réaliser un dessin d'observation, c'est établir un compte rendu dessiné d'une observation réalisée sur le concret. Le dessin doit donc être une représentation la plus fidèle possible de la réalité biologique ou géologique observée.
Ainsi, des yeux qui fixent un point précis peuvent signifier que l'on a envie d'être désiré et regardé, tandis que des grands yeux vont de pair avec une personnalité extravertie. Enfin, si vous dessinez des yeux fermés, cela indique que vous refusez de regarder en vous.
Vers 3 ½ ans, l'enfant commence à dessiner des bonshommes « têtards » : un cercle représente la tête, à laquelle il ajoute des yeux. Les bras, représentés par des traits horizontaux, sortent de chaque côté de cette tête. Les jambes, représentées par des lignes verticales, sont accrochées au bas de la tête.
Le test du Dessin du Bonhomme permet aux psychomotriciens d'évaluer l'idée que l'enfant possède de son schéma corporel (qui est, selon Dolto, « le même pour tous » : il spécifie l'individu en tant que représentant de son espèce), ainsi que de donner des informations sur l'image du corps de l'enfant (représentation ...
Courbes et lignes droites.
Les dessins avec des angles et des courbes démontrent un dynamisme et une maturité. Ceux où l'on ne voit que des lignes et un faible nombre de formes ou des figures très stéréotypées et pauvres montrent souvent une immaturité ou une inhibition.
L'important est d'inciter l'enfant à laisser le poignet posé et à colorier avec ses doigts, en mobilisant en particulier son pouce, tout en lui faisant prendre conscience des limites de la surface à colorier. S'il tient son crayon en prise palmaire, il ne pourra pas non plus voir ce qu'il colorie.
Blocage 3 : Tu es perfectionniste et prêtes trop d'attention aux détails. Bien que l'on pense très souvent que le perfectionnisme est une grande qualité, elle pose vraiment problème quand il s'agit d'apprendre à dessiner. En effet, en voulant obtenir un résultat parfait, on devient contre-productif.
Tout d'abord, le dessin permet de gagner en coordination et en dextérité. L'enfant commence alors à contrôler ses gestes et à les guider. Il s'agit d'une pratique qui accélère le développement de la motricité fine. Par ailleurs, la création aide l'enfant dans son développement cognitif.
Vers 2 ans et demi. A un an, l'enfant peut seulement attraper de façon grossière le crayon et il va éventuellement taper la feuille avec, faire des trous dedans, marquer des petits points.