Pour vous défendre contre un agresseur, servez-vous de vos mains, votre front, vos genoux, vos coudes, pour le frapper aux yeux ou atteindre son nez, ce qui devrait vous permettre de vous enfuir. Vous pouvez aussi essayer de lui donner un coup de pied au tibia ou frapper sa rotule pour le neutraliser.
Dissuader l'agression
Dans le cas d'une attaque qui se voudrait d'abord verbale : afin d'éviter qu'elle ne dégénère, restez courtois, ne répondez pas aux provocations, effectuez des gestes calmes et non ambigus afin de diminuer la tension de l'agresseur. Mieux vaut tourner les talons s'il est encore temps.
Visez des points faibles comme la mâchoire ou le menton.
Les points sensibles comme le nez, le visage, les reins, le ventre et les tempes sont des cibles de choix à frapper pour immobiliser temporairement votre adversaire.
La pointe du menton, la tempe et le foie
Mais si vous arrivez à les toucher, vous avez de grandes chances de mettre KO l'agresseur. Pour le coup au foie, vous pouvez y aller avec le poing fermé. Mais pour le menton et la tempe, privilégiez les frappes avec la paume de main.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Lorsque vous vous battez contre plusieurs adversaires, ne soyez pas au milieu ! Il est plus difficile de lutter contre 2 personnes en même temps que contre une seule. Restez hors du groupe des attaquants et essayez de les obliger à se battre contre vous un par un. Utilisez une arme si vous la maitrisez.
Si vous êtes hors de portée de ses attaques, privilégiez les coups de pied au genou, à l'aine ou à l'abdomen. Si vous êtes à mi-distance, visez sa tête et son corps. Si vous êtes suffisamment proche, vous pouvez lui donner un coup de boule, un coup de genou ou un coup de coude.
Si la tempe est ciblée avec précision, le coup de poing fera que le cerveau à se balancer violemment contre la paroi du crâne, causant le KO. Serrez votre poing et prolongez-le. Il est parfois possible d'utiliser la paume de votre main pour frapper, mais dans ce cas un coup de poing est plus précis.
Le profil du harceleur présente une grande variété de diagnostics, dont des troubles psychotiques ; des troubles de la personnalité comme le narcissisme ; et des troubles délirants comme l'érotomanie, à savoir la conviction qu'une personne, souvent une personnalité en vue, est amoureuse de vous.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Dans ces circonstances, la réponse appropriée consiste à se retirer jusqu'à ce que la personne ait décidé d'arrêter. Exemple : "Vos commentaires sont personnels et blessants. Je crois qu'ils sont irrationnels et je ne répondrai pas à une telle attaque."
Pour un KO rapide, viser les tempes, le foie ou le menton. Les amateurs du travail de sape préfèrent s'acharner sur le nez.
La gifle, démonstration sur le vif
Ce dernier est en garde passive, main droite le long du corps pour pouvoir protéger la partie basse de son torse tandis que son avant-bras gauche protège sa gorge et son visage (il existe une variante intéressante avec le bras droit à l'horizontale au niveau du plexus).
Vous pouvez augmenter la pression en tirant le bras vers vous avec l'autre bras et respirez comme vous le faites, en gonflant la poitrine. Vous pouvez également placer la main du bras qui serre dans le coude de l'autre bras, et pousser la tête ou le cou en avant avec ce dernier.