Il n'existe pas de traitement à proprement parler de la mythomanie. Une prise en charge psychiatrique ou psychologique peut aider à diminuer la mythomanie, mais bien souvent, les patients atteints n'ont pas conscience de leur trouble.
Préparez quelques questions "pièges" auxquelles vous savez déjà que votre interlocuteur va répondre par un mensonge, mais auquel vous avez déjà la réponse. Idéalement, vous ne poserez que des questions auxquelles vous avez déjà les réponses. - Lors de la prise de contact, soyez aussi courtois que possible.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Les raisons de son déclenchement sont souvent bien trop douloureuses et enfouies pour qu'une personne décide de se sortir de cette vie illusoire qu'elle narre au fil de ses conversations. Car si le mythomane ment afin de fuir la réalité, c'est bien parce qu'elle lui apparaît trop difficile à supporter.
Il n'existe pas de traitement à proprement parler de la mythomanie. Une prise en charge psychiatrique ou psychologique peut aider à diminuer la mythomanie, mais bien souvent, les patients atteints n'ont pas conscience de leur trouble.
Par définition, un mythomane est une personne qui : Ment de manière systématique ; N'a pas conscience de la frontière entre ce qu'elle dit et la réalité ; N'est pas capable de réaliser le caractère mensonger de ses déclarations, même quand on la confronte.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Le mythomane cherche à convaincre son entourage de la véracité de ses propros pour pouvoir se convaincre lui-même de leur réalité. Sa personnalité est clivée : une partie sait pertinemment qu'il y a mensonge, tandis que l'autre cherche à adhérer aux fabulations.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Expliquez-lui ce que vous ressentez, à quel point ses mensonges vous éloignent l'un de l'autre, soyez honnête sur vos ressentis et n'oubliez pas de rester maître de vos émotions afin de ne pas vous laisser envahir par la colère.
Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
Des patients difficiles à traiter. La mythomanie est une maladie qui nécessite l'expertise d'un psychiatre.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Le "stashing" désigne le fait de vouloir cacher l'existence de sa relation amoureuse à son entourage. En d'autres termes, il s'agit d'une relation non assumée, et d'une mise de côté de l'autre, qui peut faire des dégâts, notamment sur la confiance en soi.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .