L'orthophoniste établit un bilan de dépistage de troubles du langage grâce à des tests spécifiques. L'évaluation porte sur l'articulation, la capacité à répéter voyelles, syllabes, mots de difficulté croissante et l'aptitude à s'exprimer correctement.
Les orthophonistes sont les professionnels qui assurent le suivi des personnes vivant avec ce trouble. Ils effectuent des activités de dépistage, de promotion, d'évaluation et de traitement des troubles de la parole, du langage oral et écrit et des conditions associées.
Toutefois, un enfant présente probablement des difficultés de langage (anciennement appelées retard de langage) s'il a plus de 2 ans et qu'il ne comprend pas bien ce qu'on lui dit (ex. : les questions et les consignes) ou qu'il parle moins ou moins clairement que la grande majorité des enfants du même âge.
Parler est de l'ordre du courant et non de l'exceptionnel. Dans tous les cas, si votre enfant de trois ans ou plus ne parle pas n'hésitez pas à procéder à un bilan orthophonique. Il est pris en charge par l'Assurance maladie et les mutuelles et permet de lever bien des angoisses.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Entre 1 an et 2 ans, l'enfant pourra omettre un son (ex. : « ba » au lieu de « balle ») ou une syllabe (« ton » au lieu de « mouton ») ou répéter deux fois la même syllabe (ex. : « toto » au lieu de « auto »). Entre 2 et 3 ans, l'enfant pourra avoir de la difficulté avec les sons « ch », « j », « l » et « r ».
Quand les parents ou les enseignants rapportent qu'un enfant a des difficultés à suivre les consignes, à produire des phrases grammaticales, à exprimer des idées et à trouver les mots au-delà de l'âge de 5 ans, une référence devrait être faite à l'orthophoniste de leur école.
Faire progresser son enfant
Parlez-lui normalement. Ne lui parlez pas "bébé" : prononcez normalement, mots précis, phrases structurées correctement. Parlez-lui en face et à sa hauteur, en le regardant. Ne le faites pas répéter : reprenez en prononçant correctement.
Facteurs de risque
Ainsi, une surdité, mais aussi la fréquence d'otites séreuses dans la petite enfance, des troubles psychomoteurs, un Trouble envahissant du développement (TED) ou bien encore une épilepsie, constituent des facteurs aggravants en raison des troubles langagiers associés (Dellatolas & Peralta, 2007).
À du mal à s'exprimer normalement sans hésitations ni pauses, d'où un discours souvent haché et entrecoupé ; À des difficultés à formuler oralement ses idées, ses pensées ou ses réflexions ; À tendance à négliger l'utilisation des mots de liaison et des déterminants ; À tendance à utiliser des phrases courtes.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
L'absence de langage d'un enfant à 24 mois est un signe de quelque chose qui mérite d'être élucidé. Plusieurs raisons peuvent motiver ce retard de langage. Trois pistes doivent être étudiées en priorité : il peut s'agir d'un problème d'audition, d'un trouble spécifique du langage oral, ou d'un trouble autistique.
La dyspraxie verbale est un trouble qui affecte la capacité à prononcer les sons. L'enfant dyspraxique a de la difficulté à planifier et à programmer les mouvements nécessaires pour parler.
Le traitement des troubles du langage oral de l'enfant repose essentiellement sur la rééducation orthophonique, très souvent efficace et suffisante. D'autres professionnels de santé peuvent toutefois être associés, en fonction du type de trouble et de sa sévérité.
Chaque enfant avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA) est différent face à la communication. Il peut ne pas savoir parler, il peut avoir le langage oral, mais ne pas s'en servir pour communiquer avec les autres, il peut savoir parler et communiquer, mais pas toujours d'une manière appropriée.
La plupart des enfants disent leur premier mot entre 10 et 16 mois et font des phrases courtes à l'âge de 2 ans. Toutefois, certains tout-petits commencent à parler un peu plus tard, sans que cela soit inquiétant.
Son vocabulaire s'enrichit rapidement : à 2 ans il possède environ 300 mots différents (il les connaît, ce qui ne signifie pas qu'il sait tous les prononcer). Il utilise le mot « moi » et se nomme avec son prénom. Il commence à faire des petites phrases, en introduisant des verbes.
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.