la protéine C-réactive (CRP) : La CRP et une protéine fabriquée par le foie en cas d'inflammation, elle en est ainsi le marqueur le plus fiable et le plus utilisé. Le taux de CRP augmente rapidement en cas d'inflammation, et peut s'élever considérablement (multiplié par 1000 !)
Il y a quatre signes qui peuvent indiquer une inflammation aiguë : rougeur - chaleur - gonflement - douleur. Il peut également y avoir une difficulté à bouger la zone touchée.
Le bilan inflammatoire sanguin prend en compte 2 éléments : La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures.
Pour le diagnostic d'une maladie inflammatoire ou infectieuse, il faut lui préférer la C-réactive protéine (CRP). En réalité, la VS est peu utile aujourd'hui, sauf dans quelques maladies rares, les vascularites.
Quand il s'agit d'une inflammation cutanée ou sous-cutanée (ex : abcès, choc), cette réaction peut être reconnue d'après ces 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale. Si l'inflammation est interne, des signes équivalents existent, mais ils ne seront pas visibles.
Si les anti-inflammatoires non stéroïdiens constituent le premier traitement contre l'inflammation, l'aspirine, les AINS type ibuprofène, la cortisone et les corticoïdes peuvent également être utilisés. En cas de maladies auto-immunes, on préfèrera des médicaments qui bloquent la réponse immunitaire.
Une fois l'agression contrôlée, le tissu est réparé et l'inflammation prend fin. L'inflammation chronique intervient lorsque l'inflammation n'est pas contrôlée et persiste dans la durée. Dans ce cas, les mécanismes de défense font appel à des mécanismes immunitaires plus spécifiques.
L'inflammation se manifeste lorsque quelque chose d'anormal se passe dans notre corps : microbe, blessure, allergènes, cellules cancéreuses, etc. L'inflammation peut être soit aiguë soit chronique.
Par ailleurs, le cancer s'accompagne généralement d'un microenvironnement inflammatoire, avec de nombreuses composantes cellulaires et humorales, qui favorise la tumorigenèse et l'invasivité de la tumeur.
Les sources saines de matières grasses telles que les avocats, les noix, l'huile d'olive et les poissons gras constituent une base solide pour combattre l'inflammation. D'autres aliments peuvent aider comme les légumes à feuilles foncées, les haricots secs, ainsi que les fruits et les légumes aux couleurs vives.
Le tabagisme, l'hypertension artérielle ou certaines maladies auto-immunes touchant par exemple la thyroïde, sont également en mesure d'engendrer une inflammation chronique, tout comme l'obésité, la sédentarité ou le stress.
Ce type d'inflammation peut durer de quelques jours à quelques semaines, mais parfois aussi s'installer pour plusieurs mois ou années.
Un tissu œdématié a un signal IRM qui se rapproche de celui de l'eau : plus noir en T1 – on parle d'hyposignal ou d'hypo-intensité – ; plus blanc en T2 – on parle d'hypersignal ou d'hyperintensité.
Les cytokines pro-inflammatoires ainsi produites peuvent passer dans le sang et (4) atteindre le cerveau, où elles déclenchent neuro-inflammation et fatigue.
Si votre taux de crp dépasse les 10 mg / L de sang, la réaction inflammatoire du corps peut entraîner certains symptômes comme : Une fatigue inhabituelle. De la fièvre. De la nausée.
Pourquoi l'inflammation chronique se produit-elle ? L'inflammation peut persister parce qu'une infection ou une blessure n'a pas bien guéri, par exemple. Elle peut également persister en cas de maladie auto-immune, où le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains ou le système en général.
L'huile de poisson comme anti-inflammatoire naturel
L'huile de poisson est largement reconnue comme l'un des meilleurs anti-inflammatoires naturels disponibles. Elle contient des acides gras oméga-3, tels que l'EPA et le DHA, qui jouent un rôle clé dans la réduction de l'inflammation.
Diagnostic des maladies auto-immunes
Pour confirmer le diagnostic, les médecins réalisent plusieurs analyses de laboratoire. Des analyses de sang indiquant la présence d'une inflammation peuvent suggérer l'existence d'une maladie auto-immune.
Parmi les plus fréquentes, citons les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, le diabète, l'arthrite, les maux de dos, l'asthme et la dépression chronique.
Si les douleurs inflammatoires augmentent durant la nuit, c'est parce que le corps sécrète moins de médiateurs anti-inflammatoires lorsque nous dormons.
La mesure des paramètres inflammatoires fait souvent partie du bilan biologique demandé par le médecin généraliste lors d'un contrôle biologique systématique, ou devant des manifestations fonctionnelles diverses, aspécifiques (asthénie, anorexie, amaigrissement…).
Soulager une douleur grâce au froid
Il est analgésique et anesthésiant, autrement il va endormir la douleur pour vous apporter un soulagement immédiat. En plus de calmer votre douleur, le froid va vous éviter la formation d'un œdème, aider votre organisme à lutter contre l'inflammation et l'apparition d'un gonflement.
Une infection entraîne le plus souvent une réaction locale du corps suite à la détérioration des tissus au site d'infection. On parle d'inflammation.
L'inflammation systémique est associée à de nombreuses situations cliniques comme la traumatologie, les chocs hémorragiques, les brûlures graves, l'arrêt cardiaque réanimé ou la septicémie, tous nécessitant des soins intensifs (lire notre fiche maladie sur la septicémie/le sepsis).