Il existe seulement deux universités en France qui délivrent un diplôme d'écrivain public. La première est la licence « Conseil en écriture professionnelle et privée – Écrivain public » à La Sorbonne Nouvelle (Paris 3). La deuxième est la licence « Écrivain public et auteur conseil » de l'université de Toulon.
Tout le monde peut avoir besoin, un jour ou l'autre, d'un écrivain public : les professionnels comme les particuliers. Parmi les particuliers, certains sont en situation d'illettrisme. C'est là que la dimension sociale du métier prend toute son ampleur.
L'écrivain public est un professionnel de la communication écrite entre individus ou entre personnes et administrations. L'écrivain public répond aux demandes d'aide à la rédaction. C'est un métier encore en déficit de notoriété.
2 ans d'études en classes préparatoires littéraires ou 3 ans d'études pour préparer une licence de langues, littératures, civilisations étrangères et régionales (LLCER), de lettres, de philosophie... . Ces diplômes peuvent être complétés par un master (2 ans).
Les salaires des écrivains dans l'édition : des revenus globalement faibles. Un auteur publié par une maison d'édition touche entre 6 et 12 % de droits en fonction du genre de son livre et du nombre d'exemplaires vendus. Sur un livre grand format vendu 20 € TTC, l'auteur touche donc entre 1,14 € et 2,27 €/vente.
Du bon sens avant toute chose
Lorsqu'un auteur écrit comme s'il nous parlait, on ressent son authenticité. Faites des phrases courtes. La longueur idéale est comprise entre 12 et 15 mots. Au delà de 20 mots, la plupart des lecteurs ont besoin de relire la phrase pour la comprendre.
On peut dire que la décision de devenir écrivain revient à chacun. Le statut peut être considéré actif dès que l'on se consacre de manière régulière à l'écriture, avec comme objectif clair d'être publié ou de publier son livre. On peut aussi se considérer comme écrivain dès que l'on est prêt à s'exposer.
Le métier d'écrivain a de nombreux avantages. Celui-ci est libre de choisir ses horaires, ses jours de congés, il gère lui-même son budget et il choisit ses collaborateurs. C'est en quelque sorte un autoentrepreneur. Il n'existe pas d'étude obligatoire à faire pour être officiellement écrivain.
Le salaire net moyen s'élève à 600 euros net par mois, selon le syndicat national des prestataires et des conseils en écriture. Il est donc souvent nécessaire d'avoir une autre source de revenus.
On les appelle soutiens littéraires, accompagnateurs littéraires, assistants de rédaction, conseillers en écriture, prête-plume, écrivains publics, biographes. C'est à eux qu'il faut s'adresse pour écrire un livre.
À partir de maintenant, l'éditeur vous rémunère en droits d'auteur qui représentent entre 6% et 10% du prix du livre. Bien entendu, il y a (toujours) des exceptions et certains peuvent gagner plus, comme Françoise Sagan qui a négocié des droits d'auteur à 20% à la fin de sa vie.
Pas de diplôme à la clé
" Ce n'est pas une formation certifiante, explique Dominique Surleau, elle n'est malheureusement pas reconnue par le système académique. Il n'y a donc pas de diplôme, seule une attestation peut être délivrée. " En Belgique, travailler comme écrivain public veut donc dire travailler bénévolement.
Un écrivain doit être féru de lecture, de voyages, et aimer observer le monde qui l'entoure, partout où il va. Cela fait partie du métier en réalité. Sinon à quoi bon écrire, si l'on n'a rien d'intéressant à raconter ? Il faut lire, pérégriner, observer, analyser, chercher à comprendre, découvrir.
L'écrivain travaille en indépendant ou pour des sociétés de production ou d'édition, des organismes culturels, des associations, des collectivités territoriales. Il peut effectuer son activité à domicile, chez le client (particulier, entreprise) voire dans des lieux publics.
Plus qu'un métier, écrivain est souvent une vocation. Mais ce n'est pas un don inné car devenir écrivain, écrire un roman est réellement fastidieux et intense, et requiert une discipline de fer. Pour devenir écrivain, il faut aussi être lecteur. On écrit d'abord pour soi même, ensuite pour ses lecteurs.
La solution la plus évidente et rassurante consiste à vous faire publier par une maison d'édition. En effet, vous n'aurez pas d'argent à débourser : la maison s'occuper d'imprimer votre manuscrit, de le diffuser en librairies et en grandes surfaces et de faire sa promotion.
Devenir auteur ne nécessite aucun diplôme particulier. Pour parfaire votre style et développer vos capacités rédactionnelles, il existe de nombreux ateliers qui organisent des formations d'écriture et stages de perfectionnement.
Il faut comprendre que vivre de l'écriture, c'est devenir professionnel de l'écriture. Vous vous scindez en deux : l'artiste, toujours présent, qui veux accoucher d'une œuvre, et ensuite le professionnel, qui doit comprendre le monde de l'édition.
Le roman : genre le plus populaire en France
Si on se fie sur la dernière étude barométrique du CNL (Centre National du Livre) sur les habitudes de lecture des français, le roman arrive largement en tête des types de livres les plus vendus en France.