Les phobies peuvent se développer en réponse à une pression ou à la suite d'un événement traumatisant. Dans d'autres cas cependant, des peurs irrationnelles peuvent se développer sans aucun événement déclenchant.
L'éducation et l'environnement familial semblent jouer un rôle important. Un père ou une mère phobique peut transmettre à son enfant une vulnérabilité émotionnelle qui le prédisposera aux phobies. Les phobies simples sont souvent liées à des événements traumatisants dans l'enfance, qu'ils soient réels ou fantasmés.
Des vulnérabilités génétiques favoriseraient les risques de développer une phobie sociale. Et les comportements effacés vont plus facilement souffrir de ce trouble. : peur de l'inconnu, manque de confiance en soi et d'estime de soi sont autant de traits de personnalité caractéristiques de la phobie sociale.
Le trouble peut apparaître à tout âge, chez une personne qui présente certaines vulnérabilités à la fois sur le plan psychologique, biologique et génétique. Certains deviennent claustrophobes après avoir été enfermés dans un placard, mais il n'y a pas systématiquement un traumatisme à l'origine.
Les phobies sont une forme de troubles anxieux où l'angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activité précise qui ne la justifie pas. Si certaines formes s'atténuent généralement grâce à des stratégies d'évitement, d'autres peuvent perturber sérieusement la vie quotidienne.
Aujourd'hui, la phobie se traite très bien. Le traitement essentiel de la phobie est la psychothérapie, notamment thérapie cognitive et comportementale (TCC). Certains médicaments peuvent être utilisés, mais ils sont secondaires par rapport à la psychothérapie.
Thérapies comportementales
Le traitement de référence des phobies spécifiques repose sur la thérapie comportementale. Celle-ci repose sur des bases très simples : La seule façon de faire disparaître une peur est de l'accepter et de s'y confronter.
nyctophobie , subst. fém., pathol. ,,Crainte morbide de la nuit ou de l'obscurité`` (Méd. Biol.
La mégalophobie se caractérise par la peur irrationnelle de tout ce qui paraît de grande taille. Les personnes qui en souffrent peuvent être prises de panique à l'idée de se retrouver face à de grands - ou d'anormalement grands - objets.
Nom de la phobie de la foule
La phobie de la foule est aussi dénommée Ochlophobie ("ochlo" signfie "foule" en grec).
Le trouble de la personnalité évitante est caractérisé par l'évitement des situations ou interactions sociales qui comportent des risques de rejet, de critique ou d'humiliation. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Le traitement consiste en une psychothérapie, des anxiolytiques et des antidépresseurs.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
La peur n'est pas aliénante, elle reste contrôlable. Il est possible d'avoir peur de l'avion si c'est la première fois que l'on effectue un long trajet. Cependant si la peur est systématique, qu'elle se transforme en angoisse et provoque une souffrance et des réactions excessives, il s'agit d'une phobie.
Tout le monde peut devenir phobique et ce n'importe quand, même si en général, une phobie se manifeste chez quelqu'un qui a un terrain anxieux. Il y a les phobies infantiles, qui sont transitoires : par exemple la phobie du noir, des sorcières….
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Peur pathologique des chiens. La cynophobie fait partie des zoophobies, les phobies animales, et touche plus les femmes que les hommes.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui.
C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ». Une personne qui souffre de thanatophobie vit dans une peur démesurée et irraisonnée de la mort. Il peut s'agir d'angoisse de mort imminente, ou d'angoisses en rapport avec la mort : angoisse de la maladie, de la foule,…
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
La prise en charge des phobies relève des compétences du médecin traitant mais aussi du psychiatre, du pédopsychiatre ou du psychologue. Le médecin du travail et le médecin scolaire peuvent également faire partie du cercle de professionnels qu'il est important d'informer et de solliciter lors de cette prise en charge.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
Écouter et faire montrer la compréhension
Pour aider quelqu'un qui souffre de l'un de ces troubles, il faut être disponible, patient, savoir écouter, être prêt à accorder du temps et être facilement joignable.
Dompter ses peurs peut se faire par l'écriture, l'activité physique, la méditation, le yoga, l'art, la consultation d'un spécialiste, etc. Mais vous pouvez aussi miser sur des réflexions inspirantes pour créer une distance entre vous et la source de vos peurs les plus persistantes.