Parmi les 57 % qui ont perdu leur logement, 35 % sont dans cette situation suite à un événement familial (séparation, décès, violence, etc.), 30 % ont des difficultés économiques (licenciement, impayé de loyers, etc.), 11 % sont dans cette situation suite à une mobilité géographique (hors motif familial ou économique), ...
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
Dans le cadre de l'enquête auprès des personnes fréquentant les lieux d'hébergement ou de restauration gratuite, une personne est qualifiée de « sans-domicile » un jour donné si la nuit précédente elle a eu recours à un service d'hébergement ou si elle a dormi dans un lieu non prévu pour l'habitation (rue, abri de ...
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
Les SDF morts en 2020 avaient en moyenne 48 ans, selon un recensement. C'est trente années de moins que l'espérance de vie moyenne du reste de la population.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Les personnes sans-abri dorment dans la rue ; par conséquent, leur nombre exact est difficile à connaître. Ils ne représentent qu'une partie des 300 000 SDF qui, eux, peuvent dormir dans des lieux d'accueil ou des bidonvilles.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
Être SDF concerne plus la précarité de l'occupation d'un logement (passer sans cesse d'un hébergement à un autre) que le critère du logement. Par contraste, une personne sans-abri est quelqu'un qui n'a pas de toit, qui n'est pas protégée du monde extérieur : c'est une personne qui dort dans la rue (3).
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Être SDF concerne plus la précarité de l'occupation d'un logement (passer sans cesse d'un hébergement à un autre) que le critère du logement. Par contraste, une personne sans-abri est quelqu'un qui n'a pas de toit, qui n'est pas protégée du monde extérieur : c'est une personne qui dort dans la rue.
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
Exclusion : définition et causes. Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.
Si vous devez dormir dans la rue la nuit, installez-vous dans un endroit où d'autres sans-abris passent la nuit. Vous serez bien moins suspect et la police laisse probablement dormir les SDF tranquilles à cet endroit. Méfiez-vous tout de même des autres sans-abris qui essayeraient de vous intimider ou de vous voler.
Les SDF ont des conditions de vie effroyables : forte chaleur l'été, températures beaucoup plus basses l'hiver, manque de nourriture, manque d'accès à l'hygiène…
En plus, vu que les personnes sans-abri ont le plus souvent leur abri de prédilection, on voit souvent les mêmes aux mêmes endroits : si tu les reconnais, elles-aussi te reconnaîtront ! Saluer ceux et celles qu'on voit régulièrement dans sa rue, c'est comme saluer son boulanger ou la bouchère, finalement.
Pour aider ces personnes en situation d'extrême précarité, de nombreux dispositifs d'urgence existent : hébergement en hôtel, distribution de nourriture ou de vêtements… « On ne sort pas de la rue grâce à un simple hébergement d'urgence, explique pourtant Manuel Domergue, directeur d'études de la Fondation Abbé Pierre.
"Vous allez demander à la personne comment elle va et si elle a besoin d'aide ! Elle dort peut-être, et n'a pas du tout envie d'être réveillée". "Aller parler, ça suffit souvent", conseille J.S. "Echanger, discuter, c'est la base.
Se tourner vers une association qui aide au logement
Les associations de lutte contre l'exclusion telles que la Croix Rouge ou Emmaüs offrent un accueil et un accompagnement à toute personne en situation de détresse médicale, sociale ou psychique.
Difficile d'estimer précisément les « rentrées » des mendiants mais beaucoup parlent d'une trentaine d'euros par jour. « Je gagne plus ou moins 25 € par jour », explique cet homme, installé rue de Fer. « Un bon jour ça peut aller même aller jusqu'à 50 € ».
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
1 – Les jeunes SDF : une jeunesse en difficulté
À partir des années 1960, le jeune qui sortait de l'école dut s'insérer, c'est-à-dire trouver une place sur le marché de l'emploi. Depuis la crise des années 1980, il est difficile de trouver un moment appelé « insertion ».