Le diagnostic de la dyslexie fait donc appel, au strict minimum, à un test de lecture et à un test de QI, mais implique plus généralement à la fois un bilan orthophonique et un bilan neuropsychologique, qui permettent de bien cerner le profil de l'enfant.
Seul un professionnel de santé est habilité à poser un diagnostic de dyslexie. Dans la majorité des cas, c'est un orthophoniste qui s'en charge en réalisant un bilan orthophonique complet.
Qui peut poser le diagnostic de dyslexie ? L'orthophoniste, en 1ère intention fait passer un bilan (batterie de tests orthonormés) au patient et pose un diagnostic. Cette démarche repose sur la réalisation de tests adaptés à l'âge de l'enfant et d'un entretien approfondi avec l'enfant et ses parents.
En général, concernant les signes de la dyslexie, les personnes atteintes de dyslexie ont des difficultés à décomposer les mots en sons simples. Elles ont du mal à apprendre comment les sons sont liés aux lettres et aux mots, ce qui entraîne une lecture lente et une mauvaise compréhension de la lecture.
Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition. Les difficultés ne disparaissent jamais totalement, mais elles s'atténuent.
Les dyslexiques possèdent de nombreuses qualités : ils ont plus d'empathie et sont capables de perceptions que nous n'avons pas. Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
La dyslexie augmenterait le risque de souffrir d'hyperactivité et de troubles de l'attention (TDAH)4. On peut retrouver des problèmes de mémorisation, de coordination ou de latéralisation.
Des causes souvent génétiques
Cependant, des études de jumeaux ont permis d'établir que l'héritabilité* de la dyslexie est de l'ordre de 50-60 % : la dyslexie a donc bien une origine partiellement génétique.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Sens de l'observation et de l'essentiel : les difficultés de lecture auxquelles ils sont confrontés les aident à se concentrer sur l'essentiel, à mieux observer. Notamment au niveau de la visualisation en 3D, ce qui est une compétence précieuse dans de nombreux métiers.
Tous les enfants et adultes dyslexiques ne voient donc pas les lettres, les chiffres ou les mots à l'envers. Cela peut exister mais reste une minorité. La majorité des enfants et adultes dyslexiques voient les textes tout à fait normalement mais ne parvient pas à décoder les sons qui les composent.
Essayez d'établir une routine pour les devoirs que votre enfant doit suivre quotidiennement. Par exemple, convenez de l'heure à laquelle il doit commencer à faire ses devoirs et de l'heure à laquelle il peut les terminer. Accordez-lui des pauses et laissez-le se reposer, surtout s'il vient d'arriver de l'école.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Plusieurs méthodes peuvent faciliter la lecture chez l'enfant dyslexique, comme la lecture à l'unisson, l'utilisation d'un cache et une mise en page facile à comprendre. Poser des questions à l'enfant dyslexique l'aide à comprendre ce qu'il lit. Le goût de la lecture peut aussi se développer chez l'enfant dyslexique.
Un peu préoccupant s'il n'arrive pas à lire les petits mots
Si votre enfant est obligé à Pâques de déchiffrer les petits mots comme « et », « le », « la », sans pouvoir les reconnaître d'un seul coup, il va lire si lentement qu'arrivé à la fin de la phrase il ne saura même plus ce qu'il y avait au début.
Les conséquences les plus fréquentes sont : Une lenteur dans l'acte de lecture. Des erreurs dans le lecture des mots et notamment des mots complexes. Des retours en arrière dans la lecture pour comprendre le sens de ce qui est lu.