Lorsque quelqu'un parle trop fort et que vous savez que ça agace vos voisins, soyez réactive en disant d'une voix plus douce, "j'ai envie d'entendre ce que tu as à me dire mais je ne veux pas déranger les gens autour de nous alors pourrions-nous finir cette conversation dans une salle de conférence ou peut-être à un ...
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles. Bref, on s'ennuie !
La meilleure façon de communiquer face à quelqu'un qui vous coupe la parole à plusieurs reprises, c'est de garder votre calme et rester dans la bienveillance.
Exemple de phrases assertives
Oui, j'ai du temps la semaine prochaine, mais pas assez pour prendre ce projet. Peux-tu m'expliciter ton propos pour que je comprenne vraiment ce que tu essaies de dire ? Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d'accord.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
Si on ne connaît pas les mécanismes personnels de ces attitudes, parler fort en est une des caractéristiques. La cause ? Ces individus se sentent plus valorisés parce qu'ils s'affirment d'une certaine manière, notamment en ayant des comportements loin des standards pro sociaux.
Selon la psychologue Mélanie Fouré, ce genre de comportement s'explique : "Si l'on exclut les problèmes ORL, le fait de parler plus fort que les autres dénote paradoxalement un besoin de sur-compenser un sentiment d'insécurité, et bien souvent la peur de ne pas avoir la capacité d'attirer l'attention de son ...
En parler avec tact
Quel a été l'effet déclencheur ? Il est important d'aller vers l'autre et de lui parler de son inquiétude à l'occasion d'un temps calme, lors d'une soirée en tête à tête. Si rien ne se passe, un mur s'installe rapidement. Il faut alors consulter.
Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut. Et enchaînez tout de suite en lui disant : « Écoute, Paul, tu me parles de…, mais moi, ce dont je veux te parler, c'est… »
À FAIRE : Dites aux gens qu'ils comptent.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Associer d'autres personnes à la discussion. Présentez la personne à quelqu'un. Il s'agit là d'un moyen facile et rapide pour fuir une conversation ennuyeuse. Cette technique fonctionne à merveille, que vous soyez à une fête ou à un évènement de réseautage.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
10- Lever sa main devant le visage de la personne qui commence à parler pour donner la parole à un autre. 11- Vous lever et aller vous installer derrière l'individu prolixe, poser votre main sur son épaule pour lui imposer le silence et poser une question en regardant les autres.
Quand quelqu'un fait quelque chose que nous trouvons blessant ou trop gênant, nous devrions pouvoir l'exprimer de manière claire et concise. Cela ne doit pas être vague (par exemple : « tu es méchant ») mais spécifique (par exemple : « cela m'embête que tu me taquines à chaque fois sur mon poids »).
Tenez compte des sentiments de votre interlocuteur et choisissez une approche aimable et non menaçante. Utilisez des mots constructifs, en particulier si vous donnez des conseils ou demandez à quelqu'un de faire un changement. Validez ce que la personne ressent, évitez de l'accabler et évitez de porter des jugements.
Vous interrompez votre interlocuteur
Et même si cela n'arrive qu'occasionnellement, couper la parole à quelqu'un démontre une attitude impolie. Pour Emilie Dulles, experte en savoir-vivre depuis plus de 29 ans, c'est l'écart le plus fréquent lors d'une conversation.
Dans un dialogue équilibré, les deux parties interviennent également, mais les narcissiques conversationnels ont tendance à ne parler que d'eux-mêmes, affirme Kate Campbell, thérapeute conjugale et familiale.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.