Une personne peut désormais avertir un partenaire sexuel, même occasionnel, du fait qu'elle a contracté une ou plusieurs IST (infections sexuellement transmissibles). Cela se fait dans l'anonymat via www.Partneralert.be.
Vous pouvez demander conseil à un professionnel de santé : il pourra vous guider pour trouver les bons mots avec un ou une partenaire ou si besoin, se charger lui-même de l'annonce en votre présence et avec votre accord. L'annonce d'une IST peut déclencher une vague d'interrogations chez votre partenaire.
Les points à retenir. Parler de son IST à son ou ses partenaires permet de limiter la propagation de l'infection. Préparer son annonce peut permettre d'être plus à l'aise lors du dialogue avec son ou ses partenaires.
Le préservatif est le meilleur allié contre les IST mais il ne protège pas à 100%. C'est pourquoi il est important de se faire dépister régulièrement pour prendre soin de sa santé et de celle de ses partenaires. Il est possible de poursuivre une vie sexuelle lorsque l'on a contracté une IST.
consulter son médecin traitant : il pourra soigner une maladie en cours, proposer un dépistage adapté, ou orienter vers un spécialiste si nécessaire, les femmes qui sont suivies par un gynécologue peuvent bien sûr l'interroger sur les IST, se rendre dans un CeGIDD (centre de dépistage).
Les IST se transmettent principalement par contact sexuel, notamment lors d'un rapport vaginal, anal ou oral. Certaines peuvent aussi se propager par d'autres voies, comme le sang ou les produits sanguins.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Les IST peuvent être mortelles : virus de l'immunodéficience humaine papillomavirus (cancer du col de l'utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (carcinome hépatocellulaire).
l'autotest VIH : disponible en pharmacie, ce test à réaliser soi-même est effectué à partir d'une goutte de sang et grâce à un autopiqueur. Il est totalement fiable pour un risque pris il y a plus de trois mois (12 semaines). Le résultat est obtenu au bout de 15 minutes.
Entre 48h et une semaine après un rapport sexuel non protégé avec une personne atteinte, les symptômes apparaissent. La personne contaminée présente de la fièvre et des douleurs au bas ventre ainsi que des brûlures et/ou pertes et écoulements jaunes au niveau des organes génitaux et/ou de l'anus.
Vous pouvez vous faire dépister : dès six semaines après la dernière exposition au VIH (prise de sang) ; dès trois mois après la prise de risque avec un TROD (test rapide d'orientation diagnostique) ou un autotest. Un résultat positif devra dans ce cas être confirmé par une prise de sang.
Lésions buccales
En cause, les lymphocytes contenus dans le sperme et susceptibles de véhiculer certains virus. A noter que le risque est d'autant plus élevé que l'auteur-e de la fellation présente des lésions buccales de type gingivite, irritation ou autre plaie ouverte.
Il est possible d'attraper la chlamydia sans rapport sexuel (si on parle de pénétration), même si moins courant. La contamination peut par exemple se faire lors des préliminaires sexuels, s'il y a un frottement entre les parties génitales avec un partenaire lui-même infecté.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) se transmettent principalement lors des rapports sexuels. Il existe de nombreux virus ou bactéries transmissibles de cette manière.
Pour savoir si l'on est ou non atteint d'une infection sexuellement transmissible, il est important de se faire dépister. Si besoin, votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage femme peuvent vous conseiller et vous prescrire un test de dépistage des IST, à vous et à votre partenaire.
Informer le patient officiel
«Je demande à ce patient d'informer lui-même son partenaire sexuel officiel. Celui-ci vient généralement très vite se faire dépister», raconte le médecin lausannois.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Le test de dépistage de la chlamydia chez l'homme se réalise principalement à travers une analyse des urines avec une recherche de l'ADN de la chlamydia par technique PCR.
"Les hommes veulent se reproduire avec les femmes qu'ils trouvent les plus attrayantes", a conclu Roger Ingham, l'un des auteurs de l'étude. "Ou peut-être que les hommes attachent plus d'importance à avoir des relations sexuelles avec des femmes séduisantes, et sont donc prêts à prendre plus de risques pour y parvenir.
Est-ce que la chlamydia se transmet par la salive ? La bactérie chlamydia n'est pas présente dans la salive de la bouche. Elle se trouve uniquement dans les sécrétions sexuelles de l'homme et de la femme. Vous ne pouvez donc pas attraper la chlamydia en embrassant quelqu'un, par exemple.
Parfois, la chlamydia peut entraîner des symptômes plus généraux comme la fatigue ou la fièvre.
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.