« Boujou », pour dire « bonjour », « au revoir » ou « bisous ». « Pi des gommes pour les bézots » : après le traditionnel « boujou », cette expression permet de saluer le reste de la famille, « les bézots » étant les enfants.
Venez apprendre quelques mots ! Boujou : c'est le “salut” des normands ! Il peut donc aussi être utilisé pour dire au revoir.
Ich liebe dich. Ti amo. Un Mur des " Je T'Aime " va voir le jour à Alençon (Orne).
Nom commun. Lèvre. Bord d'une plaie.
p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non.
S'il pleut abondamment, on dit qu'il "verse", ou qu'il "vase", ou que "cha tumbe à crase", ou encore que "cha décllaque" (Denys Corbet, Guernesey), que "cha délache" ou que "cha déquerque" (Val de saire). "Acrasaer de plleure", c'est pleuvoir à verse (Maurice Fichet).
(Populaire) Absence de réponse définitive à une question ; réponse équivoque.
«A tantôt» = à bientôt
Les Normands n'utilisent pas seulement le mot «tantôt» pour dire «dans l'après-midi» (que l'on entend aussi parfois «A c'tantôt»), mais ils ont créé une expression pour remplacer le traditionnel «à bientôt».
L'accent normand, au contraire, est un accent émoussé, grossier et pesant qui assomme les oreilles. Les Gascons aiment leur accent jusqu'à la folie, c'est-à-dke jusqu'à le garder à ta Cour même, où il est ridicule de le garder.
Le cauchois est une variété de parler normand utilisée dans le pays de Caux, qui constitue la majeure partie du département de Seine-Maritime.
Attesté au XIIIe siècle, le terme fieu peut également désigner dans le vocabulaire normand les «enfants» ou les «garçons».
Une toile pour emballer les caisses sur les bateaux
La toile est un mot utilisé en Normandie comme dans le domaine catalan (alentours de Perpignan). « Toile est un raccourci de 'toile d'emballage', explique Mathieu Avanzi.
Ba pla : va plan, « Ça va bien », peut être aussi posé sous la forme interrogative Bas pla ?, « Tu vas bien ? » Baï : « va ! », n'affecte pas le locuteur.
Ici, on se dit « boujou » pour dire bonjour et pour dire au revoir. Ici, on fait la « bacouette » et on mange du « calendos ».
Le Normand aime l'ordre et l'autorité mais pas la tyrannie, comme le scandinave il a un sens de l'indépendance très poussé. Il est individualiste mais ses activités profitent à la communauté, son sens collectif l'amène à la copropriété, aux associations et aux guildes.
objection, réaction, réfutation, réplique, riposte.
Les différentes sortes de pluie en breton
Glav glav glav glav glav glav (sur l'air de la chanson). La pluie, en Bretagne, on connaît… ce n'est pas la peine de le nier…
I'drache toudi din ch'nord ! Le mot drache, qui désigne une averse de pluie soudaine et intense, est l'un des régionalismes les plus emblématiques du français que l'on parle dans le Nord-Pas-de-Calais et en Wallonie.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
Le normand est une langue romane, à 80 % issue du latin. Elle s'est mâtinée de quelques termes saxons ou vikings, au gré des apports de l'histoire. Elle a embarqué avec les Normands partis découvrir le continent américain et se retrouve encore aujourd'hui jusqu'au Québec et dans le parler créole réunionnais.
On appelle Normands (les « hommes du Nord ») des populations qui se succèdent à deux époques : c'est d'abord le nom qu'on donne aux Vikings (guerriers de la mer) venus de Scandinavie, qui ravagent les côtes de toute l'Europe occidentale et en particulier la France.