Des techniques de relaxation peuvent contribuer à réduire la colère, comme respirer lentement et profondément et détendre chaque groupe musculaire. Nos pensées influencent nos émotions. Porter trop d'attention à nos pensées négatives, comme « ceci est tellement injuste », nourrit la colère.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Toutes les émotions ont un sens, elles sont là pour nous éclairer et nous permettre de nous adapter ou chercher des solutions. La colère est un cri d'alarme qui signale, le plus souvent, un sentiment d'injustice ou le fait de ne pas se sentir entendu.
Le foie est en relation avec colère le Coeur est en relation avec la joie, La Rate est en relation avec l'excès de pensée, Le Poumon est en relation avec la tristesse, Le Rein est en relation avec la peur. En médecine occidentale on confirme le lien entre douleur et émotions notamment à travers la fasciathérapie.
Ce trouble fait partie de ce que l'on appelle les troubles du contrôle des impulsions. Selon les recherches, 80 % des personnes atteintes de ce trouble présentent souvent un autre problème de santé mentale, les plus courants étant l'anxiété, l'autisme ou le trouble bipolaire.
La boxe pour évacuer la colère
Le punching ball est, par ailleurs, un excellent défouloir !
À l'instar de toutes les émotions, la colère est complexe. Elle peut aller d'une simple contrariété à la rage, et varie d'une personne à l'autre et selon la situation. Le stress vécu à la maison, à l'école ou au travail peut aussi précipiter la colère chez une personne.
Les problèmes liés à la colère
Souvent, les personnes en prise avec des problèmes de colère se sentent coupables ou déçues par leur comportement. Elles peuvent aussi avoir une faible estime de soi et souffrir d'anxiété ou de dépression. éventail de problèmes de santé.
Prenez immédiatement les moyens nécessaires afin de vous calmer. Bougez, sautez, courez, faites une activité qui vous plait pour faire sortir le trop-plein et les tensions. Lorsque l'on est en colère, on peut ressentir le besoin de crier. Sortez à l'extérieur et criez à pleins poumons deux ou trois fois.
La crise de nerfs est une explosion émotionnelle intense. Cette crise nerveuse résulte d'une souffrance psychique liée au stress, l'angoisse ou la dépression. Les symptômes peuvent être : physiques, psychologiques ou encore cognitifs : tensions musculaires, troubles du sommeil, perte de la mémoire.
La tension musculaire, l'augmentation du rythme cardiaque et de la respiration, la migraine, la fatigue, l'emploi d'un ton agressif, les gestes impulsifs sont des signes qui vous permettent de reconnaître la colère.
Cela vient de la préhistoire, où aucun signe de menace ne nous laissait prêt à nous battre pour notre survie. Plusieurs fois, le niveau de stress généré par la rage est si grand que nous ne sommes pas en mesure de revenir à notre état rationnel et d'expliquer par des mots ce que nous ressentons. Alors on pleure.
Le yoga, sport roi pour la concentration
Non content de travailler efficacement le corps (renforcement musculaire, souplesse…), la pratique du yoga va aussi exercer de façon très efficace votre esprit : apprendre à faire le vide, à se concentrer sur ses sensations, interrompre le flot incessant de pensées…
Ralentir et mieux communiquer. Quand on se met en colère, souvent nos actes et nos paroles nous dépassent car nous réagissons trop vite, trop impulsivement. Alors une autre manière de réussir à la contrôler réside peut-être dans le fait de prendre plus de temps avant de nous rebiffer.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile… Il est généralement plus simple de détecter l'impulsivité chez l'autre, tandis qu'on a du mal à la reconnaître chez soi-même.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Qu'on on se met en colère, les hormones s'activent
- Le cortisol est aussi l'une des hormones du stress et intervient quelques minutes après l'arrivée de l'adrénaline. Utile pour la transformation des graisses en sucre, elle oriente cette énergie vers les muscles des jambes dans l'éventualité d'une fuite en courant !
En revanche, la colère froide, celle qui a pour but d'exprimer l'indignation et de souligner la bassesse de celui envers qui elle est destinée, est plutôt un signe de courage, une manifestation de l'estime que l'on se porte à soi-même en tant qu'être humain.