Les troubles du sommeil en particulier sont présents chez de nombreux enfants présentant des troubles du spectre de l'autisme. Les symptômes les plus fréquents sont la difficulté à s'endormir, une durée de sommeil consolidé plus courte et des réveils précoces.
Normalement, les taux de mélatonine augmentent pendant la nuit et diminuent durant la journée, en raison de la lumière du soleil. Mais chez les individus autistes, le taux de mélatonine augmente le jour et diminue durant la nuit, ce qui engendre l'insomnie et une somnolence diurne.
Créer un environnement de sommeil confortable
Quel que soit l'endroit où votre enfant dort, il devrait avoir son propre espace pour dormir la nuit. Il peut s'agir d'une partie désignée d'un lit partagé, ou de son propre lit, mais ce doit être le même espace chaque nuit.
Les éléments les plus fréquents sont une latence d'endormissement allongée, un sommeil total réduit, des réveils nocturnes fréquents (notamment des réveils d'une durée longue) et une tendance au réveil précoce (Tordjman et al.
En cas d'hypersensibilité le canal de perception est trop ouvert et trop de stimulations parviennent au cerveau. En cas d'hyposensibilité le canal n'est pas assez ouvert et trop peu stimuli arrivent au cerveau. L'hypersensibilité au bruit est une des plus rapportée dans l'autisme.
Les manifestations du stress chez les enfants autistes
Ces crises, souvent assimilées à des caprices, sont en fait dues à une accumulation de stress et de frustration qui ne peut pas s'exprimer autrement. L'enfant peut alors s'isoler, pleurer, crier, faire preuve d'agressivité, voire s'automutiler.
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Votre enfant peut également ne montrer aucune émotion, ou les exprimer d'une manière inadaptée, tout en ayant une incapacité à comprendre celles des autres. Il peut donc réagir de manière inappropriée dans certains cas : rire quand il voit un enfant pleurer, rester figé quand vous essayez de le faire rire, etc.
Cette intégration sensorielle particulière, propre à l'autisme, s'accompagne aussi d'un sentiment d'enveloppement du corps : l'eau offre un cocon dans lequel on se sent en sécurité (si l'accompagnant est rassurant, bien sûr).
Mais si un enfant n'a pas de goût ou d'appétence à aller vers l'autre, s'il ne communique ni verbalement, ni en faisant des gestes, s'il n'exprime pas d'émotions, s'il est en permanence dans des comportements répétitifs, dans des petites routines, dans ce cas il faut faire attention et être vigilant.
Le choix JILU : Planche d'équilibre, planche à roulette, le Bâton sauteur. ou encore les boules et les blocs sensoriels. Un fidget va répondre à certains besoins sensoriels qui peuvent entraîner des stéréotypies comme mâchouiller sa manche, se balancer, tripoter des objets…
De nombreux débouchés leur sont alors possibles dans ce domaine. Les personnes autistes deviennent ainsi vétérinaires, éleveurs ou soigneurs. Elles peuvent exercer dans un zoo ou dans un centre équestre, par exemple.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
Les promoteurs de ce concept bataillent pour que l'autisme ne soit plus défini par rapport au fonctionnement cognitif de la majorité - ces individus dits « normaux », qu'eux préfèrent appeler les « neurotypiques ».
Le bleu pour l'autisme comme le rose pour le cancer du sein. Mais pourquoi cette couleur ?
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Les personnes ayant un TSA ont une hypersensibilité sensorielle aux sons pouvant causer de l'anxiété et un état de panique. Le réflexe normal dans ces situations est de se couvrir les oreilles ou de porter des coquilles antibruit afin d'éviter de recevoir trop d'information sonore en même temps.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
Ils ne sont pas solitaires mais plutôt indifférents. Certains enfants autistes vont parler tardivement, vers 4 ans et vont acquérir un bon langage mais ce dernier est souvent écholalique et les intonations peu appropriées.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
Les causes en restent floues, même si aujourd'hui on peut affirmer qu'elles sont vraisemblablement d'origine génétique ou environnementale. Mais toujours physiologique, et non psychologique comme il a été longtemps soutenu par le corps médical français.
Selon les études, la proportion de personnes autistes présentant une déficience intellectuelle varie de 13 % à 84 %. Autant dire qu'il n'existe pas de consensus sur cette question au sein de la communauté scientifique.