«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
La douleur arthrosique se traite par des médicaments antalgiques, la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale ou locale, ou par des injections intra-articulaires de corticoïdes ou d'acide hyaluronique hors contre-indication individuelle.
Douleurs arthrosiques et manque de sommeil
Plus importantes le soir que le matin, les douleurs arthrosiques perturbent souvent l'endormissement, et peuvent parfois déclencher des réveils nocturnes. L'arthrose peut également influer sur la qualité du sommeil lors des poussées inflammatoires.
Marcher, bouger et masser les jambes aident à calmer ces sensations désagréables. Certains ont remarqué que poser un oreiller lourd sur leurs jambes avait un effet préventif.
Crise d'arthrose : de quelques jours à plusieurs semaines
L'arthrose est une maladie qui évolue. Elle se caractérise par des périodes stables entrecoupées de périodes de poussées douloureuses ou crises. Ces crises correspondent à une aggravation de la maladie et peuvent durer plusieurs jours à plusieurs semaines.
L'arthrose primitive peut être favorisée par certains facteurs, comme le vieillissement ou la surcharge mécanique de l'articulation (surpoids, anomalie architecturale de l'articulation) ; les anomalies du métabolisme (diabète, etc.) et peut-être une origine hormonale.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Celle-ci peut être d'intensité variable, apparaître subitement ou de façon graduelle, être de courte durée ou persistante. Elle peut être accompagnée de raideur après une période d'inactivité, d'une perte de mobilité, d'une enflure, de fatigue générale et de raideur prolongée dans les formes inflammatoires.
Le paracétamol
Les médicaments contenant du paracétamol (voir liste ici) sont recommandés en premier lieu. Dans le traitement de l'arthrose, le paracétamol peut être pris à la dose de 1 gramme, quatre fois par jour, mais uniquement sur prescription médicale. Le paracétamol est habituellement bien toléré.
Les produits laitiers sont acidifiants et entretiennent l'inflammation latente qui rend les articulations douloureuses. Ne vous en privez-pas totalement mais préférez le lait de chèvre ou le lait de brebis (ou les yaourts) ainsi que les fromages frais, plus digestes.
L'huile essentielle de romarin, l'huile essentielle de gingembre et la teinture d'arnica sont traditionnellement utilisées en application pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. Le curcuma réduirait la douleur articulaire, et aurait un effet anti-inflammatoire.
Il fait partie des aliments à oublier en cas d'arthrose pour ses pouvoirs acidifiants et les déchets qu'il génère. Il est également très calorique favorisant la prise de poids, démarche contreproductrive.
Parmi les plus efficaces, l'harpagophytum, qui a fait l'objet de nombreuses études dans les douleurs de l'arthrose, ainsi que la reine-des-prés et l'huile essentielle de gaulthérie, toutes deux riches en dérivés salicylés, des substances proches de l'aspirine.
Il n'existe actuellement aucun moyen de guérir l'arthrose. Il existe cependant des façons de gérer les symptômes et d'améliorer les fonctions.
"L'arthrose est une maladie très fréquente qui n'épargne quasiment personne mais qui peut prendre des formes plus ou moins graves suivant les individus. L'activité physique est un très bon moyen pour lutter contre les douleurs", note le Dr Marc Druet.
Une plus forte sensibilité nocturne, induite par le système circadien durant le sommeil, permettrait de compenser l'effet du sommeil et ainsi de se réveiller plus rapidement en cas de contact douloureux afin d'éviter une menace vitale.
Les lésions arthrosiques sont irréversibles. Outre les déformations, le malade atteint d'arthrose voit ses articulations se raidir, ce qui peut devenir invalidant et entraîner chutes et perte d'autonomie.
L'arthrose peut se déclarer à tout âge et même apparaître chez le jeune adulte dès l'âge de 20 ans. Il s'agit alors le plus souvent d'une arthrose cervicale, d'une arthrose du genou ou de la hanche liée à une pratique sportive de haut niveau (arts martiaux, football…).
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
L'arthrose du genou, de la hanche ou du pied entraîne des douleurs et des difficultés à la marche. L'arthrose des mains provoque des douleurs et une gêne dans les mouvements des doigts (y compris le pouce).
Ainsi, dans les aliments contre l'arthrose, citons tous ceux qui sont riches en antioxydants : fruits (notamment les baies, les agrumes, les cerises et les dattes), légumes (les crucifères, les poivrons, les artichauts, le céleri, les épinards, etc.), légumineuses, noix et graines.
Les patients atteints d'arthrose seraient plus susceptibles de succomber à une maladie cardiovasculaire sur le long terme.
Chaleur et froid pour calmer la douleur
Le traitement par la chaleur et/ou le froid aide à calmer les symptômes de l'arthrose durant une courte période. Il peut être particulièrement efficace lorsque la douleur est très vive.