La rédaction non binaire est une pratique d'écriture qui prend en considération la non-binarité de genre, c'est-à-dire que leur identité sexuelle ne correspond pas au sexe féminin ou masculin. Cette pratique utilise l'emploi des mots tels que iel, ille, frœur…, en complément de la formulation neutre.
Utilisez des formulations neutres
La formulation neutre privilégie l'utilisation de noms, d'adjectifs et de pronoms qui ne présentent pas d'alternance masculin/féminin tout en ayant un genre grammatical qui leur est propre.
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
Parfois, les mots épicènes et noms collectifs n'existent pas et il est difficile de modifier la phrase sans compromettre sa clarté. Dans ce cas, le choix vous revient d'opter pour le point médian ou d'écrire les formes masculine et féminine.
Masculin : il Féminin : elle Non-binaire : iel, ille, alternance de pronoms, aucun pronom, etc. Exemple : Iel s'en va à l'épicerie. Il existe plusieurs pronoms non-binaires.
les pronoms objets soi et ellui sont des pronoms réfléchis, ils servent dans des phrases comme « je vais chez ellui » ou »je vais chez soi » mais sont moins lisibles si on les utilise comme des pronoms non réfléchis, comme dans « je vais ellui chercher » (préférer : « je vais lea/lo chercher »).
Genre revendiqué par certaines personnes se définissant en dehors de tous concepts de masculinité et de féminité. Les individus appartenant au xénogenre se catégorisent autrement et le plus souvent en employant des métaphores souvent liées à la nature, l'espace, etc.
En France, en attendant d'être validée par l'Assemblée nationale, une loi a été adoptée par le Sénat visant à interdire l'écriture inclusive dans les documents administratifs.
Le contraire du terme inclusif est le mot exclusif. Cet adjectif qualifie en effet une chose qui exclut tout partage, ou une chose qui exclut tout autre chose jugée incompatible. Un autre contraire d'inclusif est l'adjectif disjonctif signifiant "qui sépare", mais ce dernier est moins couramment utilisé.
Non seulement l'écriture inclusive permet aux entreprises de véhiculer leurs propres valeurs (aussi bien dans l'entreprise qu'à l'extérieur), mais elle les aide aussi à se démarquer d'organisations concurrentes moins sensibles aux questions de diversité.
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
Bonjour à toutes et à tous : formule de salutation inclusive (masculin et féminin) Bonjour à tous : formule de salutation genrée (masculin) Bonjour à toutes : formule de salutation genrée (féminin)
Il s'agit donc de rendre visibles des femmes et des personnes non binaires, à l'oral ou à l'écrit, en s'opposant à l'idée que le masculin et les hommes représenteraient l'universel.
Dans les cas où l'on s'adresse à une personne non binaire ou qu'on la désigne précisément, l'Office propose, dans la mesure du possible, d'omettre les marques de genre et les titres de civilité féminins et masculins comme madame et monsieur.
Pour l'Académie française, « le neutre, en français, prend les formes du genre non marqué, c'est-à-dire du masculin » ; c'est ainsi que l'on parle de « quelque chose de beau », même quand l'objet en question est désigné par un nom féminin (on ne dit pas : « une table, c'est quelque chose de belle »).
Cela passe notamment par la féminisation de tous les titres, fonctions ou métiers : « la directrice », « la ministre », « l'auteure »… Entamée dès la fin des années 1990, cette évolution reflète celle de la société actuelle, tout en renouant paradoxalement avec des conventions remontant au Moyen Âge.
A l'écrit, cela pourra se traduire par l'emploi des deux termes, « les infirmiers et les infirmières », par un point, « les infirmier. ère. s », un point médian, « les infirmier·ère·s », ou bien un tiret « les infirmier-ère-s ».
Écriture inclusive : la définition
La rédaction utilise ainsi une approche plus respectueuse des personnes marginalisées. Ce terme fait directement référence aux femmes face à la masculinisation de la langue française. Cette prédominance du masculin existe depuis des siècles et est soutenue par l'Académie française.
L'écriture inclusive repose sur trois principes :
- Au pluriel, le masculin ne l'emporte plus sur le féminin mais inclut les deux sexes grâce à l'utilisation du point médian. On écrira ainsi « les électeur·rice·s », « les citoyen·ne·s » ou bien « les maçonnes et les maçons ».
Sur Mac, il est possible d'obtenir le point milieu en faisant la combinaison de touche ALT + MAJ + F. Sur Windows, il faut utiliser la combinaison de touche ALT + 0183. Bref, pas facile. L'astuce est de faire un copier / coller depuis un texte existant ou d'utiliser une barre avec les caractères spéciaux.
L'écriture inclusive est une notion plutôt récente. Elle apparaît médiatiquement en 2017. On peut définir l'écriture inclusive comme étant une écriture non sexiste. C'est un ensemble de recommandations qui permet de rendre la langue plus égalitaire, et ainsi de voir davantage la femme.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C'est-à-dire qu'il désigne une situation où le genre d'une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire. En bref, il désigne toute personne qui ne se définit pas par un genre fixe.
Cisgenre et transgenre
On parle de transidentité quand une personne s'identifie dans un genre différent de celui que l'on lui attribue à la naissance. Elle diffère donc de la cisidentité. Par exemple, une femme est transgenre[Définition] quand elle a été déclarée « garçon » à la naissance et se définit comme femme.
Pronom personnel
(Néologisme) (LGBT) Pronom de la troisième personne du singulier permettant de désigner les personnes, sans distinction de genre. — Note : Il sert notamment à désigner une personne ne s'inscrivant pas dans la binarité de genre masculin/féminin, non binaire, ou dont le genre n'est pas connu.