Si vous souhaitez écrire un thriller, assurez-vous que l'émotion dominante est bien la peur (pour le héros et par conséquent pour le lecteur). La peur met le héros sur le fil du rasoir. Il se sent seul, désespéré, a peur de mourir… Autant d'émotions que le lecteur s'appropriera par empathie.
Caractéristiques. La caractéristique commune des œuvres appartenant à ce genre est de chercher à provoquer chez le spectateur ou le lecteur une certaine tension, voire un sentiment de peur (qu'il doit cependant trouver agréable) à l'idée de ce qui pourrait arriver aux personnages dans la suite du récit.
Selon elle, un très bon thriller "comporte une charge émotionnelle très forte liée à l'histoire. Une certaine urgence à se plonger au cœur de l'intrigue. Elle donne au lecteur l'illusion qu'il partage l'expérience du personnage principal ainsi que ses plus intimes pensées....
Votre début de roman doit donner quelques éléments clés de votre histoire, planter un univers, une ambiance, poser les premiers jalons de l'intrigue. Pour autant, ce n'est pas la peine d'écrire pour tout déballer du monde dans lequel se déroule l'histoire ou des enjeux de l'intrigue.
Ces premières phrases, également appelées des incipit, sont essentielles. Elles servent à capter l'attention du lecteur et lui donnent envie de continuer sa lecture… ou pas. On parle souvent de la phobie de la page blanche mais il peut être encore plus difficile de trouver comment commencer son roman.
Tu vas faire le choix important de raconter ton histoire soit majoritairement au présent, soit au passé. Puis, si tu choisis d'utiliser le passé, tu vas affiner en te tournant vers un temps en particulier. Une majorité d'auteurs qui écrivent au passé choisissent l'imparfait.
Comment écrire un crime ? Il faut être motivé par la crédibilité, tant dans l'écriture de la situation initiale que pour le dénouement. Il faut sonner juste techniquement parlant, tant dans les méthodes de crimes que d'enquête. Le récit doit être réaliste: personnages, décors, cadre et ambiance.
Ainsi la plupart des textes policiers s'organisent autour d'un crime avec l'enquêteur qui part de la victime vers l'élucidation du délit et à l'arrestation du coupable. L'enquête, les pistes du détective font le plus gros de la structure des romans policiers.
Si vous souhaitez écrire un thriller, assurez-vous que l'émotion dominante est bien la peur (pour le héros et par conséquent pour le lecteur). La peur met le héros sur le fil du rasoir. Il se sent seul, désespéré, a peur de mourir… Autant d'émotions que le lecteur s'appropriera par empathie.
Alors que le polar se base sur l'investigation des forces de police ou d'un détective privée, le thriller tient en haleine les lecteurs en montrant progressivement ô combien l'ennemi est dangereux pour le monde.
Le thriller va donc jouer sur un aspect bien plus psychologique, entre danger immédiat et paranoïa. Par rapport à un polar, les coupables sont rapidement connus, et il y est davantage question de leur côté sombre et pourtant humain. Jusqu'à la fin, il est difficile de deviner l'issue de l'histoire.
Selon les définitions que l'on trouve dans le petit Larousse, le polar est un roman policier et le thriller est un roman policier à suspense qui procure des sensations fortes.
Les thrillers terrifiants ou les films d'horreur permettent bien sûr de jouer avec nos peurs ancestrales, mais nous verrons que se faire peur permet aussi de mieux comprendre nos pulsions les plus inavouables… et que les fictions effrayantes permettent d'exalter notre foi en la vie…
Concrètement, le roman policier raconte une enquête policière, généralement du point de vue d'un policier ou d'un détective. L'enquête en elle-même est le cœur du roman. En ce qui concerne le polar, il y a bien une enquête au cours de l'histoire, mais elle est au second plan.
Exemple d'installation de mystères : Décrire un lieu ou un endroit où jamais personne ne doit aller, et assurer qu'il existe. Révéler l'identité d'une personne dont le passé risque de tout bouleverser de façon dramatique.
– Installez la scène du crime à un endroit facile d'accès mais dont l'entrée pourra être barrée (à l'entrée de votre chambre par exemple, pour que vos invités n'aient pas à pénétrer dans cette pièce privée, mais – tout en restant à l'extérieur – qu'ils puissent observer la scène de crime).
On appelle récit policier, un texte narratif (un roman ou une nouvelle) dans lequel une énigme (meurtre, vol, etc.) doit être résolue. Dans le cadre de cette énigme, une enquête est ouverte et est menée par un détective ou un inspecteur qui doit l'élucider.
Pour qu'un roman soit considéré comme un roman policier, il doit absolument comporter six éléments bien précis : une enquête, un crime, un mode opératoire, un mobile, une victime et un coupable.
Le récit policier se caractérise par ses stéréotypes, ce qui facilite chez l'élève de nombreux repérages, comme ceux des personnages (l'assassin ou la victime, le détective ou le commissaire), ceux des lieux (souvent la ville, les quartiers sombres), ou encore des actions (un méfait, crime ou non, une enquête...).
A partir de 40.000 mots, un texte peut être qualifié de roman. Toutefois, le minimum admis se situe plutôt à 50.000 mots (en-dessous, la publication par un éditeur traditionnel est difficile), ce qui constitue un petit roman. La majorité des romans pèsent aujourd'hui entre 60.000 et 100.000 mots.
Un bon roman doit pouvoir communiquer des expériences et émotions humaines auxquelles tout un chacun peut s'identifier. Un roman de valeur doit raconter une histoire qui permet au lecteur de s'évader de son quotidien pour pénétrer au coeur d'un autre univers et respirer un air différent.