Il n'existe aucun « truc » pour éliminer l'alcool plus vite. Chez un individu en bonne santé, l'alcool est éliminé à 95 % par le foie à raison de : 0,10 g/l à 0,15 g/l par heure pour l'homme. 0,085 g/l à 0,10 g/l pour la femme.
Prendre une douche froide, boire du café, faire de l'exercice, prendre de l'aspirine... Certaines personnes ont recours à ces différentes méthodes pour faire rapidement baisser leur taux d'alcoolémie, après avoir bu un ou plusieurs verres d'alcool.
Boire 1 litre d'eau
Cette méthode est approuvée par l'addictologue : « Si vous mettez de l'eau dans le sang, vous allez le diluer, au moins transitoirement. Par un phénomène mécanique, il y aura moins d'éthanol par litre de sang. Les effets de l'alcool seront donc moins forts.»
L'alcool est éliminé en majeure partie par le foie. Jusqu'à 10% environ de l'alcool peut être éliminé par les poumons, les reins et la peau. L'élimination de l'alcool par le foie se fait grâce à différentes enzymes.
Faux. Boire beaucoup d'eau ou diluer l'alcool dans les jus de fruits ne fait pas consommer moins d'alcool. De même, manger en buvant permet bien de ralentir l'assimilation de l'alcool, mais là aussi, les unités d'alcool ingérées restent bien entendu identiques.
On le répète : boire de l'eau régulièrement entre deux verres d'alcool ne fait aucunement baisser l'alcoolémie. En revanche, cela peut aider à éviter les effets désagréables de la fameuse « gueule de bois » du lendemain, confirme la diététicienne nutritionniste Ysabelle Levasseur.
Le temps d'élimination de l'alcool est très variable selon le nombre de boissons alcoolisées ingurgitées et dans quelles conditions celles-ci ont été bues. Néanmoins en moyenne, une dose de 0,6 gramme s'élimine en 4 à 5 heures soit 0,15g/l par heure.
L'alcool est détectable dans le sang pendant 6 heures environ, puis 12 à 24 heures dans l'haleine, l'urine et la salive, et jusqu'à 90 jours dans les cheveux. Pour une détox à 100%, il faudra donc compter environ un mois et demi sans boisson alcoolisée.
Le risque de coma éthylique est particulièrement important lorsqu'une quantité d'alcool comprise entre 2 et 4 grammes par litre de sang est consommée rapidement. L'ivresse peut-elle être mortelle? Oui, indirectement.
Ces chiffres peuvent être très sensiblement augmentés chez certains sujets : pour les plus minces, les femmes ou les personnes âgées, chaque verre peut représenter un taux d'alcoolémie de 0,30 g. Par exemple : après deux verres de bière (type demi)
Pour faire vos calculs et savoir quand vous pourrez reprendre le volant, vous devez tenir compte du moment où le taux d'alcool maximal est atteint : soit 30 minutes après l'absorption si vous êtes à jeun, une heure si vous avez bu au cours d'un repas (et non pas le moment où le dernier verre a été bu).
C'est une situation d'urgence. Couchez votre ami sur le côté en position latérale de sécurité et appelez les secours pour demander de l'aide (18 ou 112). Enfin, si vous savez que votre ami a trop bu et même s'il dit qu'il peut assurer quand même, découragez-le de prendre le volant ou même son vélo.
Un homme de 80 kg ayant consommé trois verres a un taux d'alcoolémie de 0,54 g/l au bout de 60 minutes s'il n'est pas à jeun. Si son organisme élimine 0,10 g/l, il faut 1 heure de plus pour redescendre sous les 0,5 g/l. Au total, à compter du dernier verre, il ne pourra conduire qu'au bout de deux heures.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Par exemple, si vous avez consommé 2 verres de vin, vous avez ingéré 20 grammes d'alcool pur.
Ainsi, si vous pesez environ 65kg et que vous avez consommé trois verres de d'alcool, il vous faudra 2h avant de redescendre à un taux de 0,5g et environ 5 à 7h pour éliminer totalement ce que vous avez bu de votre organisme. Et on ne parle que de trois verres !
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
Même une consommation d'alcool excessive à une seule occasion stimule la muqueuse gastrique. La muqueuse peut être alors irritée au point de provoquer des nausées et une contraction de l'estomac, qui aboutissent à des vomissements.
Ne le surchargez pas avec du paracétamol ! - Nous recommandons également la prise de citrate de bétaine. Il permet de faciliter la digestion et donc de diminuer les maux d'estomac en lendemain de cuite.
Une carence en glucose entraîne des perturbations et un fonctionnement anormal du cerveau. Voilà pourquoi, dans les heures suivant la prise d'alcool, ceux qui ont trop bu ressentent de la faiblesse, de la fatigue, des vertiges, de l'anxiété, de l'accablement, des difficultés de concentration, des troubles visuels, etc.
Qu'il s'agisse d'une bière, d'un verre de vin ou un verre de whisky, un verre représente la même quantité d'alcool. Un verre d'alcool correspond à un taux de 0,2g/L à 0,25g/L en plus. On considère que 0,8g/L correspond à 3 verres.
Cette limite représente environ la consommation de 2 verres normalisés. Par exemple, 2 verres de 25 centilitres de bière. Vous êtes en infraction si vous conduisez avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 gramme d'alcool par litre de sang.