Quels sont les instruments de la politique de redistribution des revenus ? Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
La redistribution est opérée par les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques mais, pour mesurer leurs effets redistributifs, il faut pouvoir déterminer quels ménages, disposant de quels revenus, supportent ces prélèvements ou bénéficient de ces dépenses, ce qui est souvent difficile.
On distingue deux sortes de redistribution : La redistribution verticale, (des plus aisés vers les plus démunis) La redistribution horizontale, (qui s'opère sans conditions de ressources: des plus jeunes vers les retraités par exemple).
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
La redistribution réduit les inégalités, mesurées par l'indice de Gini, de 25 % en France, soit près de 10 % de plus qu'en médiane européenne. Ce résultat est obtenu pour moitié par l'effet des prestations sociales en espèces, et pour moitié par les prélèvements obligatoires directs.
Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
Le système de redistribution des revenus organisé en France consiste à redistribuer chaque année près de la moitié de la richesse nationale créée pour le reverser par la suite, sous forme de prestations monétaires ou de services publics tels que les écoles, la santé, la construction et l'entretien des routes…
Les deux principaux canaux de la redistribution en France sont la fiscalité et en particulier l'impôt progressif et les prestations sociales. On peut aussi y inclure les services publics comme les écoles, la santé, la construction et l'entretien des routes, etc.
La redistribution est mesurée par l'écart entre le coefficient de Gini du revenu primaire (avec pensions et hors cotisations de retraite) et celui du revenu disponible, dans les deux cas par unité de consommation (les retraites sont donc supposées ne pas avoir d'impact sur la redistribution).
La redistribution peut être horizontale ou verticale. La redistribution horizontale désigne les flux de transferts sociaux au bénéfice des ménages ou des individus victimes des risques sociaux. Il s'agit donc de l'ensemble des revenus de transfert et des prélèvements obligatoires permettant de les financer.
En France, depuis 1945, l'État intervient dans la redistribution des revenus et l'aide aux ménages par le système de sécurité sociale. Les entreprises payent elles aussi une partie des cotisations de leurs salariés, c'est la part patronale.
La redistribution est financée grâce aux contribuables qui paient des impôts. Les 10 % les plus aisés (dernier décile) perdraient notamment plus de 10 % de revenus pour la redistribution : 42 100 € sans la redistribution et 37 700 € avec.
En pratique, la redistribution fiscale moderne résulte en effet d'un ensemble complexe de prélèvements (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales...), de transferts (allocations familiales, allocations chômage, RMI, retraites...) et de dépenses prises en charge directement par l'État (santé, éducation...).
Après redistribution, ce rapport est de 3,9 : le niveau de vie moyen des 20 % de personnes les plus modestes est augmenté de 71 % et celui des 20 % les plus aisées diminué de 20 %.
Elle vise à réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même société. La politique de redistribution a pour objectifs de lutter contre les inégalités économiques et sociales et de couvrir la population contre les risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage…) .
Quelles sont les limites de la redistribution des revenus ? Depuis les années 1990, le système de redistribution des revenus connaît un certain nombre de difficultés : poids des prélèvements obligatoires, difficultés financières, persistance des inégalités.
Leandri, ce système permet de réduire significativement les inégalités rappelant que « la France est un pays où les inégalités sont parmi les plus faibles des pays riches« . Cette efficacité repose à la fois sur les recettes (impôts et taxes) et les dépenses de l'État.
Dans le classement des pays les plus performants en matière d'égalité homme-femme, l'Islande - comme les années précédentes - est le pays le plus égalitaire avec un score de 89,2 %, devant la Finlande (86,1 %), la Norvège (84,9 %) et la Nouvelle-Zélande (84 %), incarnée par sa première ministre Jacinda Ardern.
La redistribution verticale se fait par des transferts monétaires ou en nature vers les ménages méritants. Elle est financée par des prélèvements obligatoires sur les revenus de certains individus ou ménages, généralement les plus aisés de la société.
La redistribution des revenus est une politique qui vise à réduire les inégalités de revenus à travers des mécanismes de transferts sociaux (prestation, allocation...). Son objectif est de réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même société.
La progressivité de l'impôt a pour but la redistribution des ressources entre les plus démunis et les plus aisés. Ainsi, les tranches les plus faibles sont exonérées pour que les besoins économiques de base (logement, nourriture, etc.) ne soient pas imposés.
La redistribution verticale cherche à réduire les inégalités. La redistribution horizontale vise à couvrir les risques sociaux indépendamment du niveau de revenus : elle peut se faire au sein d'un groupe ayant le même niveau de revenu.
Les prélèvements obligatoires sont les impôts et cotisations sociales effectives reçues par les administrations publiques et les institutions européennes sans aucune contrepartie directe et immédiate.
Distorsion et effets pervers de la redistribution
Dans une perspective égalitariste soucieuse en particulier des chances, une compensation des inégalités de revenu et de la richesse est nécessaire, dans la mesure où ces inégalités compromettent l'équité.
Définition. Transferts monétaires ou en nature (services collectifs par exemple) vers les ménages, effectués par l'Etat ou la Sécurité sociale, grâce à des prélèvements sur les revenus de certains individus ou ménages. L'objectif de cette redistribution est d'atteindre davantage de justice sociale.