Le produit de contraste est éliminé par les reins en l'espace de quelques heures. La tolérance est généralement excellente mais certains effets secondaires rares peuvent survenir : produits iodés : sensation d'échauffement, nausée, allergie.
Boire de l'eau à composante salée et bicarbonatée reste la meilleure solution éliminer le produit de contraste. L'hydratation est par ailleurs très importante et très efficace pour préserver la fonction rénale. Elle s'adresse à tous les patients ayant eu une injection de produit de contraste.
L'élimination se fait par filtration glomérulaire sous forme inchangée. Ces dernières années, on s'est rendu compte que les patients souffrant d'insuffisance rénale sont à risque de développer une affection appelée Fibrose systémique néphrogénique (FSN).
Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d'eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l'examen.
Boire beaucoup d'eau avant et après l'examen (durant 2 jours) permettra à vos reins d'éliminer plus rapidement les produits injectés. L'éventuel hématome apparu au point d'injection se résorbera de lui-même.
En l'absence de thyroïde, 90% de l'iode radioactif est éliminé les 2 premiers jours, en grande majorité par les urines, mais également par les selles, la salive, la transpiration et les sécrétions nasales.
En 2013, il fallait attendre 30,5 jours contre 37,7 jours aujourd'hui. Une réalité éloignée des préconisations du nouveau Plan Cancer 2014-2019 qui souhaite porter à 20 jours le délai moyen d'accès à une IRM.
Lors des essais cliniques, les effets indésirables peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) les plus courants étaient nausées, maux de tête, réactions au point d'injection, sensation de froid, hypotension, somnolence, vertiges, sensation de chaleur, sensation de brûlure, éruptions cutanées, asthénie, dysgueusie et ...
Le jeûne permet également d'éviter une dilution du produit de contraste administré ou de lui donner une meilleure adhérence aux parois digestives. Le fait de boire, manger ou fumer, fait entrer de l'air dans l'estomac et l'intégralité de l'intestin.
L'IRM est un examen sécuritaire et non-invasif puisqu'il s'appuie sur l'utilisation de différents champs magnétiques qui sont sans danger pour la santé. Chaque unité d'IRM est par ailleurs contrôlée régulièrement pour assurer sa sécurité.
Une pathologie rénale va donc retarder son élimination, et accroître alors ses risques de toxicité en s'accumulant dans l'organisme. Pour déterminer s'il s'agit ou non d'une contre-indication pour passer une IRM, un bilan rénal sanguin est effectué au préalable, avec dosage de la créatinine et mesure de sa clairance.
Les manifestations allergiques peuvent être immédiates : signes cutanés (érythème, urticaire), signes respiratoires (dyspnée laryngée, œdème de Quincke), signes digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) et signes cardiovasculaires (tachycardie, hypotension artérielle jusqu'au collapsus cardiovasculaire).
Il est nécessaire de boire beaucoup d'eau après l'examen (sauf indication contraire) afin d'éliminer le produit de contraste.
Si sur votre bilan sanguin, la clairance de la créatininémie est comprise entre 30 et 60 ml par minute [signe d'insuffisance rénale modérée], il vous faudra boire 2L de Vichy Saint-Yorre la veille de l'examen et 2L le jour de l'examen, afin de bien préparer vos reins à l'injection iodée.
Lors de l'injection, sous l'effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine.
L'injection peut provoquer une sensation de chaleur et un état nauséeux, et en cas d'effets secondaires plus graves des réactions allergiques ou des problèmes rénaux.
Les produits à base de gadolinium sont utilisés essentiellement en IRM. Ils ont énormément amélioré l'image médicale vasculaire, l'IRM ayant un intérêt majeur pour l'exploration des tissus mous. Il existe différentes molécules : le radiologue choisit la plus adaptée, en fonction du patient et des organes à explorer.
*Réaction sévère : hypotension, dyspnée, arrêt cardio-respiratoire, perte de connaissance ; ** Réactions mineures pour la plupart (par exemple urticaire) ; PC : produit de contraste.
IRM : qu'est-ce que c'est ? L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Le bruit résulte des vibrations des bobines conductrices servant à localiser l'origine des signaux irm émis. Si vous avez déjà passé un examen par IRM, vous avez entendu, quand vous étiez allongé dans l'appareil, une série de claquements.
Le gadolinium naturel est constitué des six isotopes stables 154Gd, 155Gd, 156Gd, 157Gd, 158Gd et 160Gd et du radioisotope primordial 152Gd (qui se désintègre par radioactivité α avec une demi-vie de 1,08 × 1014 années).
Cependant, ingérer des niveaux extrêmement élevés d'iode peut s'avérer dangereux et notamment entraîner des goitres qui entravent le fonctionnement de la thyroïde (mais il faudrait probablement prendre, pendant plusieurs semaines, la dose d'iodure de potassium recommandée pour que ces troubles se produisent).
Ces produits de contraste qui sont utilisés à l'IRM, contiennent du gadolinium qui est spontanément visible en IRM. Ce sont des produits injectés par voie veineuse après la pose d'un cathéter au niveau d'une veine du bras ; ils sont alors transportés par le sang jusqu'à l'organe à explorer.