Comment endormir un blob ? Le placer sur un papier filtre très légèrement humide et le laisser à l'obscurité et attendre 3-4 jours (voir le tutoriel). Qu'est-ce que le halo blanc autour du blob à l'intérieur de la gélose ? Il s'agit d'un amas de calcium sécrété habituellement par le blob, rien d'inquiétant.
Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Une scientifique que nous admirons beaucoup vient de démontrer qu'un Physarum polycephalum pouvait être réveillé après 30 ans de dormance ! Pour endormir votre blob , posez le délicatement sur une feuille humide (sur un filtre à café par exemple) et dans une boîte de pétri propre.
💡 Attention, le blob aime l'humidité, pas la natation !
Pour bien faire, laissez simplement l'eau pénétrer par capillarité le papier filtre blanc qui sert de support au sclérote. Déposez le sclérote humidifié sur la matrice. Et voilà, votre blob vient d'atterrir !
Mon blob a changé de couleur, est-ce normal ? Réponse: Oui, le blob peut changer de couleur en fonction de son état de santé, de sa phase de croissance, ou des aliments qu'il consomme. Une coloration jaune pâle est généralement saine.
Sans que l'on comprenne encore comment il y parvient, le blob régénère pendant la dormance. Pour raviver un sclérote, il suffit de le réhydrater avec quelques gouttes d'eau. L'utilisation des médias visibles sur la Plateforme CNRS Images peut être accordée sur demande.
Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide. Mais en choisissant un kit d'élevage Blobshop, tout est expliqué et surtout tout a été fait pour que le blob se développe correctement.
Bien égoutter le sclérote puis le placer sur la gélose, sur la partie gauche de la boîte de pétri. Remplir un bouchon de bouteille avec des flocons d'avoine. Répartir les flocons de manière uniforme sur la partie droite de la gélose. Placer le blob dans la boîte à chaussures.
Il s'agit d'un amas de calcium sécrété habituellement par le blob, rien d'inquiétant. Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Il est unicellulaire, il n'est constitué que d'une seule cellule. Il est intelligent, se nourrit, respire et bouge, mais n'a pas de cerveau, de visage, de membres, de poumons ou de muscles. Le blob se nourrit d'avoine, de jaunes d'œuf mais le plus souvent de champignons.
En laboratoire, les scientifiques nourrissent le blob avec de l'avoine. Le blob en raffole, l'avoine ne coûte pas cher et il est facile à conserver. Il peut aussi manger un grand nombre de légumes mais il n'aime pas la viande.
Ce dimanche, focus sur le blob, qu'une chercheuse toulousaine étudie de près. Et qui, s'il peut rajeunir partiellement, souffre aussi du réchauffement climatique. Dans Planète Bleu Occitanie, on décortique des infos liées au climat et à l'environnement.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ».
C'est là que le blob présente des avantages. D'abord, il est facilement cultivable en laboratoire et ensuite, il peut être conservé dans un état unicellulaire pendant très longtemps, comme une seule et unique cellule géante. C'est donc un modèle idéal pour étudier l'impact du temps sur ces organismes.
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons.
Le blob maitrise l'art d'apporter des solutions simples à des problèmes d'apparence complexe. Bien souvent, il pirate la vie. Grâce à lui, il est possible de comprendre comment se produit l'émergence de l'intelligence.
Le blob doit être conservé à l'abri de la lumière, et dans un environnement non hermétique (il a besoin de respirer). Il faut nourrir le blob 1 fois par jour en lui donnant des flocons d'avoine légèrement humidifié ou du champignon. La gélose est à changer tous les 4 jours environ.
« Il faut chercher dans les vieux tas de bois, dans les zones humides. C'est là que l'on trouve la plupart des myxomycètes. » Il faut prendre soin de retourner les troncs au sol, car le blob pousse à l'abri de la lumière. On les vérifie un à un, patiemment.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Le blob ne meurt jamais
Découpé, un blob cicatrise et referme sa membrane en moins de deux minutes. S'il se dessèche, il entre dans une forme d'hibernation et n'a plus besoin d'être nourri. Pour le réveiller, quelques gouttes d'eau suffisent.
Les blobs préfèrent un environnement humide et une température comprise entre 20 et 25 degrés Celsius. Le contenu de la boîte de Pétri, notamment la gelose, une sorte d'agar-agar, et les flocons d'avoine, doit être renouvelé régulièrement pour assurer une nourriture fraîche au blob.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.