Pour cela, on recommande des thérapies cognitivo-comportementales qui permettent d'atténuer les symptômes et surtout de se déprogrammer vis-à-vis de sa phobie. En général, elles consistent à exposer petit à petit la personne phobique à l'objet de sa phobie.
Quand vous sentez la crise d'angoisse venir, allongez-vous sur le dos si vous le pouvez ou asseyez-vous là où vous pouvez. Inspirez très lentement bouche fermée en gonflant le ventre sans forcer. Mettez une main paume à plat sur votre ventre pour sentir ses mouvements. Gardez l'inspiration environ 10 à 15 secondes.
La peur est une émotion normale et saine. Elle est là pour nous alerter d'un danger potentiel. Elle est donc là pour nous protéger de ce qui pourrait être dangereux et nous, et de ce qui pourrait mettre en péril notre vie.
Nous pouvons ressentir de la peur quand nous sommes confrontés à des menaces physiques ou psychologiques qui sont réelles ou imaginaires. Chez certaines personnes, la peur peut ressembler à une nervosité intense, à de l'anxiété ou à un sentiment intense de « stress ».
La méditation vous exerce à libérer votre esprit des idées du passé et des soucis de l'avenir, à vous concentrer sur le moment présent comme sur votre respiration. Elle peut clarifier vos pensées et réduire votre stress. Rire fait toujours du bien : le corps libère de l'endorphine, comme lors de l'activité physique.
L'anxiété anticipative peut être présente sous toutes ces formes d'anxiété. L'anxiété d'anticipation est l'inquiétude pour l'avenir et la peur que de mauvaises choses se produisent ou que vous deveniez incapable d'accomplir avec succès ce que vous avez décidé de faire.
Cette peur nous paralyse et on peut se renfermer sur soi, des émotions négatives apparaissent et créent un cercle vicieux qui nous empêche de faire quoi que ce soit. Un déséquilibre manifeste apparaît donc entre le côté émotionnel et rationnel. Et passer à l'action devient impossible !
Respirez
Quand vous êtes en situation de stress votre respiration est rapide et courte. Pour déstresser il faut utiliser la respiration ventrale, donc inspirez profondément en gonflant votre ventre, (seul le ventre gonfle et « s'avance »). Conservez cet air pendant quelques secondes, et expirez ensuite l'air lentement.
Agissez pour lâcher prise
Faites le point avec vous-même et donnez-vous des buts accessibles et réalistes. Débarrassez-vous de vos croyances : « je suis nul(le), je n'y arriverai jamais, je dois absolument être à la hauteur, il faut que tout soit parfait…».
Du point de vue neurologique, la peur correspond à une activation de l'amygdale (système régulant nos actions face à la peur, formé de noyaux au niveau des lobes temporaux) qui induit un sentiment de danger imminent. Elle peut entraîner une inhibition de la pensée, et prépare l'individu à fuir ou se défendre.
Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie. Cela conduit a encore plus de peur parce que vous devez désormais aussi faire face à des problèmes de santé.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Pour ne pas vivre dans la projection future, il faut essayer de tout faire consciemment, manger, parler, marcher, observer. Je dirais même plus: CONTEMPLER. Prendre le temps de faire en pleine conscience, de s'étonner de la beauté qui nous entoure et ainsi apprécier le moment présent de façon exponentielle.
L'Unité de recherche sur la neurobiologie de l'anxiété et de la peur s'est récemment intéressée aux mécanismes de défense générés par notre cerveau. Une nouvelle étude publiée dans Cell souligne le rôle de l'amygdale face à une situation menaçante.
La première hormone sécrétée par le corps est l'adrénaline, « l'hormone guerrière qui stimule les battements cardiaques, la respiration et la circulation sanguine vers les muscles », tel que décrit sur le site du Centre d'étude sur le stress humain (CESH) de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Il s'agit d'un mécanisme central dans les troubles anxieux, fréquent chez les personnes anxieuses, bien sûr, et ayant une faible estime d'elles-mêmes. En écoutant (trop) leurs pensées, elles se persuadent de la forte probabilité d'occurrence de ce qu'elles imaginent, alors même que la réalité est toute autre.
L'anxiété peut survenir soudainement, comme dans le cas d'une crise de panique, ou progressivement sur plusieurs minutes, heures ou jours. La durée de l'anxiété peut varier de quelques secondes à des années.
Une maladie psychique comme la dépression peut favoriser le trouble de l'anxiété. Les changements hormonaux. L'éducation et la génétique peuvent expliquer une prédisposition aux troubles anxieux. La consommation de drogues ou d'alcool peut également provoquer de l'anxiété.