À partir d'un certain âge, la reine perd le liquide séminal qu'elle avait en réserve. Elle cesse alors de pondre et devient bourdonneuse. Ne pouvant survivre sans une reine féconde, les abeilles se débarrassent d'elle, en cessant de la nourrir, et s'attèlent à choisir une nouvelle reine.
La reine est, à l'origine, une larve choisie par les abeilles ouvrières. Elle provient d'un œuf fécondé, identique à celui d'une ouvrière, mais pondu dans une cellule spéciale verticale, la cellule royale, plus vaste et de forme ronde, non hexagonale, contrairement à celle des ouvrières.
Apprendre à identifier la reine
L'aspect le plus remarquable est son long abdomen. Une reine accouplée qui pond des œufs a un grand et long abdomen, une "spermathèque" qui contient les spermatozoïdes de tous les mâles avec lesquels elle s'est accouplée.
La reine est fécondée en plein vol par les faux-bourdons.
Au bout de quelques jours, elle s'envole pour être fécondée : c'est le vol nuptial. La reine connaît plusieurs accouplements avec différents mâles, les faux-bourdons. Lorsque sa spermathèque est pleine, elle retourne dans la ruche, dont elle ne sortira plus.
Quand des ouvrières en exploration ont identifié un site idéal, un trou d'arbre par exemple, elles en communiquent les coordonnées au reste de la colonie. La totalité de l'essaim s'envole alors avec la reine vers leur future demeure.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
Le chant est le plus souvent émis par la première reine vierge éclose pour annoncer sa présence à la colonie. S'il y a d'autres cellules royales prêtes à éclore dans la ruche, les autres reines vierges – souvent empêchées d'éclore par les ouvrières – peuvent y répondre de l'intérieur de leur cellule.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Le déclenchement de l'attaque collective
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
Peu avant la naissance des « princesses », la vieille reine quitte la ruche avec une partie des abeilles et crée une nouvelle colonie : c'est l'essaimage.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Quand changer de reine dans une ruche ? Si votre colonie d'abeilles est dans le besoin, vous pouvez remplacer la reine pendant les mois chauds. L'une des meilleures périodes de l'année pour le remplacement de la reine est la fin du printemps et l'été.
Nous pouvons aborder la problématique différement : si je met une reine dans un nucléi, elle se retrouve très rappiddement limité par le manque de place : toutes les cellules sont remplies, la reine ne peut donc plus pondre. On parle d'un blocage de ponte.
Lilibet Mountbatten-Windsor (2021), fille du duc de Sussex.
pour éviter d'être attaqué Les apiculteurs passent la plupart de leur temps avec les abeilles, ils ne sont donc pas à l'abri des piqûres. Les abeilles ne sont pas des insectes agressifs mais si elles se sentent menacées, utiliser leur dard est leur meilleur moyen de défense.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Les abeilles ne voient pas dans le noir
Un filet de lumière pénètre dans la ruche par le trou d'envol et permet de voir un peu, mais c'est par ses autres sens très développés que l'abeille se repère dans la ruche. Les abeilles n'y voyant pas dans le noir, elles ne sortent pas de la ruche la nuit.
La reine se trouve très souvent dans des rayons ouverts, à jeune couvain, c'est-à-dire avec œufs et jeunes larves. Examinez d'abord attentivement chaque cadre, l'un après l'autre. Il peut s'avérer très utile, après examen, de suspendre les cadres dans le porte-cadres ou dans le corps de ruche vide préparé à cet effet.
La ponte de la reine varie en fonction de la température extérieure et donc des saisons. Les pontes seront très importantes en mai, juin, juillet puis le rythme diminuera jusqu'à devenir nul en décembre, janvier, février pour reprendre en mars, avril.
Comment devenir reine ? En période d'essaimage ou à la mort de la précédente reine, les abeilles vont choisir entre 3 et 5 larves, afin que l'une d'elles devienne leur reine. Au départ, tous les œufs sont identiques ; la reine et les ouvrières partagent donc les mêmes gènes.
Un essaim sur cinq cadres vous coûtera environ 100 euros mais, si vous vous débrouillez bien et que vous avez des amis apiculteurs généreux, vous pouvez ne pas avoir à débourser trop d'argent.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.